septante

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Je descend les marches des escaliers sur les pointes des pieds, je ne veux pas alerter ma venue à Mme Fray avec mes talons aiguilles.

Arrivée à la fin des marches, j'allume la lampe-torche de mon téléphone, et je me tient contre le mur gris du sous-sol. Tous les souvenirs me remontent dans la tête.. Du premier jour que j'ai été puni car je n'avais pas obéit à la sorcière jusqu'à la dernière fois lorsque j'étais enfermée avec Emily..

Le cri aigu se refait entendre une seconde fois, et c'est ce cri la qui me fait reprendre conscience de la situation.

Mon passé doit rester dans le passé, je dois me préoccuper du présent maintenant.

Je longe le couloir, qui est très grande et je tourne à droite, suivant les cris qui ne cessent pas. J'éteins la lampe-torche et enlève mes cuissardes en marchant vers la pièce ouverte, où se trouve Madame Fray et sa victime..

Mon coeur se serre à l'utilisation de mot "victime" pour un enfant qui n'a sûrement rien demander à personne..

Une fois à l'encadrement de la porte, je peux enfin comprendre et voir ce qu'il se passe. Je coupe ma respiration.. Je ne sais pas expliquer mes émotions ni mes sentiments. Je suis en rage, pourtant je suis bloquée comme une statue devant la porte sans réagir.

Une petite fille a les pieds attachés sur une cordes qui est soutenu sur le plafond. Elle pleure et crie de douleur, son sang coule le long de ses bras pour s'écraser sur le sol. Madame Fray est dos à moi, mais je suis persuadée qu'elle prend un malin plaisir à mutiler la pauvre fillette.

Avec toute la haine, je cours jusqu'à Madame Fray et la pousse au sol pour l'arrêter. Je prend le couteau qui est tombé au sol et prend la taille de la jeune fille avant de couper la corde. Je la prend correctement dans mes bras, observant la sorcière au sol. La petite serre ses bras autour de mon cou, désespérée et effrayée.

- Tout va bien princesse, je suis là, je la réconforte dans mes bras.

Je l'amène dans le couloir, en pensant à fermer la porte à clef de la pièce où la frayeur s'y trouve. Je préfère que la petite reste ici pour qu'elle ne puisse pas voir ce qu'il peut se passer dans la pièce. On sait jamais, je préfère qu'elle reste ici un moment..

Je soulève mon gros pull, et déchire le tissu de mon débardeur que je porte en dessous et entoure les bras de la petite fille qui ne cesse de pleurer.

- Princesse soit forte, les secours arrive, je m'occupe de son cas à elle, il ne t'arrivera plus rien maintenant! je dépose un bisous sur son front mais elle ne lâche pas mon bras.

- Part pas.. J'ai.. J'ai p-peur..

Sa petite voix aiguë entre ses sanglots me déchire le coeur, je vais tuer la pute de mes mains si la police n'arrive pas dans les cinq prochaines minutes.

- Je ne serais pas loin.. Je prend mon portable et appel le numéro de Zayn, - Tient je te laisse en compagnie de mon amoureux, mais princesse jure moi de pas bouger de là..

- Tu ne m'abandonneras pas?

Je secoue la tête et je pose mon portable sur ses genoux. J'active le haut-parleur.

- Mon coeur, je te laisse en ligne avec une princesse, je vais m'occuper de quelqu'un en attendant, prend soin d'elle.. à  distance, je lâche la main de ma princesse et je me redresse rapidement.

J'entend Zayn crier dans le téléphone pour que je contrôle ma rage et que je ne fasse rien tant que la police ne soit pas arrivée. Déjà de un, elle devrait déjà être là depuis le temps et de deux, je dois venger la petite et les enfants.

In Search to My Family. | odOù les histoires vivent. Découvrez maintenant