In Search to My Family. | od

deux

Je viens de sortir d'une agence immobilière. Ils n'ont plus de studio disponible malheureusement, et c'est déjà la quatrième agence qui me dit ça aujourd'hui. La chance que j'ai.

Je marche dans les rues de Londres. Aujourd'hui, il fait sombre, et le vent souffle fort. Les personnes se dépêchent de rentrer chez eux, au chaud. Je passe devant une école, et je vois des parents qui attendent leurs enfants. Ils ont de la chance. Mes parents venaient rarement me chercher. C'était ma nounou qui venait me chercher, mes parents ne pouvaient pas quitter leur travail pour moi, le travail comptait plus pour eux... Sans me rendre compte, une larme s'est échappée de mes yeux. Je la chasse rapidement avant de continuer mon chemin. Mes parents me manquent énormément..

Je n'ai pas envie de continuer à chercher un studio pour aujourd'hui, je veux rentrer à l'hôtel et me reposer car j'ai les jambes en compote. Oui, j'ai trouvé une chambre hier, pas très loin du parc où j'ai dormi. Bon faut pas imaginer que c'est une hôtel à 5 étoiles hein. C'est un vieux hôtel. La chambre est petite, le lit n'est pas très confortable mais il fera l'affaire, contrairement au banc du parc. La fenêtre grince, les murs sont sales. On dirait un manoir limite! Mais bon, je ne dors pas dehors avec ce léger froid.

Je rentre dans ma chambre d'hôtel, et je me couche sur le lit. Je ferme les yeux sans vouloir m'endormir. Sauf que je revois toutes les images de cet accident et j'ouvre les yeux en panique. Cet accident me hante, et va m'hanter pour toujours..

Je prend mon téléphone, qui charge sur la petite table de chevet, et regarde mes deux seuls photos de ma galerie. Une est une photo de moi et mes parents, et l'autre était d'Amélia, Ils datent de l'été 2006, j'avais neuf ans. Presque dix. Amélia est ma nounou, enfin était. Je me demande ce qu'elle est devenue.. On l'hébergeait chez nous depuis que je suis née, c'était ma deuxième mère. Malheureusement pour moi, elle n'a pas pu m'adopter malgré qu'elle ait lutter pour. Elle n'avait pas les conditions pour s'occuper de moi, sachant qu'elle n'avait que quelques économies et plus de toit.. J'espère qu'elle va bien.. 

Je m'endors en imaginant la nouvelle vie d'Amélia en espérant que ce soit vraie..

Le lendemain, 7:45.

Je crois que ça fait longtemps que je n'ai pas dormit autant malgré le fait que je me suis réveillée deux fois pendant la nuit.. Des cauchemars, toujours et les mêmes. Je me lève et je vais dans la salle de bain. Je prends une douche tiède, m'habille, me coiffe et descends prendre le petit-déjeuner. J'ai un peu faim vu que j'ai sauté le dîner hier soir, en m'endormant.

Après le petit-déjeuner, je sors de l'hôtel. Il est même pas huit heures et demi, les agences immobilières sont donc fermées à cette heure. Je profite alors pour me promener. Je sors les écouteurs de mon sac-à-main, et les branche à mon téléphone pour écouter de la musique. Les gens souriaient, accompagnés de leurs familles ou amis, ou parlant au téléphone. Alors que moi, je n'ai ni d'amis, ni de famille.

Soudainement, je tombe par terre. Un cycliste m'a foncé dessus et je n'avais pas fait attention. C'est un putain de danger ce cycliste.

- Mademoiselle, est-ce que vous allez bien? Je suis désolé, je vous ai vu au dernier moment et j'ai sonné sur la clochette mais vous m'avez pas entendu, dit un jeune homme aux yeux bleus, il avais l'air très inquiet.

Je crois que c'est la deuxième fois de ma vie que je vois une personne inquiète pour moi. La seule et unique personne qui s'est inquiétée pour moi était Amélia. Elle me manque réellement cette femme au grand coeur.

Bref revenons sur Terre, je suis toujours parterre.

- Vous ferez plus attention la prochaine fois. Au lieu de regarder je ne sais où, vous regarderez devant vous! Heureusement que ce n'était pas un enfant! dis-je irritée.

- Et vous, la prochaine fois, vous enlèverez un écouteur de votre oreille, comme ça vous pourriez entendre ce qu'il se passe autour de vous! Il se lève et me propose de m'aider mais je refuse, me relevant seule.

- Je fais ce que je veux moi déjà! De plus, moi je ne suis pas un danger publique sur un vélo. Vous avez l'obligation de regarder devant vous pour éviter ce genre d'accident.

- D'accord c'est bon, je ferai plus attention la prochaine fois. Est-ce que je suis pardonné? demande-t-il avec espérance que je lui réponde oui, pour que tout rentre en ordre.

Mais non.

- Il n'y aura pas de prochaine fois, et je ne vois pas en quoi je vous pardonnerai, vous êtes un inconnu. Bon, je n'ai pas que ça à faire de ma journée, être assise par terre avec un cycliste qui m'a foncé dessus. Au revoir, dis-je en partant.

- Mais att..

- Au revoir! je l'interrompt en traçant mon chemin.

Il a quand même pas cru que j'allais devenir son ami? Toute façon je ne veux pas d'ami.. Est-ce vrai ce que je pense? Ne voudrais-je pas d'amis? Je n'en ai jamais eu. Je ne sais pas ce que s'est d'avoir un ami, ou une amie. Mais du moins, je n'ai jamais eu d'amis qui m'ont trahis comme dans les films ou les livres. Bref. 

Je marche en direction d'une nouvelle agence immobilière. Aujourd'hui, il fait plus chaud que hier. Je n'ai pas froid avec ma veste en cuir noire.

J'arrive à ma destination et je tira la porte afin d'entrer. Je me tourne vers la personne qui est assis derrière le bureau et je suis surprise de le revoir.

- Vous?! dis-je choquée.

●○

Hey ! J'espère que vous allez bien!
Je suis désolé d'avoir pris autant de temps, mais je profitais de mes vacances sans ma sœur (mdr pauvre chouette qui lit sûrement ça), mais maintenant je posterai de plus en plus!
Comment avez-vous trouvé ce chapitre? J'espère que ça vous a plu.
Bonne vacances, je suppose que tout le monde est en vacances maintenant! :)
La suite mardi ou mercredi! :)
Bonne semaine!

PS: j'oubliais de vous dire que j'ai posté la bande annonce. Je pense que vous avez remarqué.

-jadement. [24.10.15]
(Réécrit le 19.04.16 & 16.03.17)