Mon nom est Nadège Smith. J'ai 18 ans et je suis orpheline depuis 2 ans.
Pourquoi je suis orpheline?
Le 10 Juin 2013, mes parents et moi allions partir à New York, c'était un de mes rêves. Mais pendant le trajet a l'aéroport, ma mère a reçu un appel...
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Mardi 3 juin 2015 à 16:15.
- Nadège je t'en pris répond-moi !
Je ne comprend pas pourquoi il a répondu à la place d'Emy, je suis un peu surprise d'entendre sa voix grave de l'autre côté du coup de fil.
- Où est Emily? Je voulais lui parler, dis-je doucement, pour qu'il n'entende pas mes pleurs.
- Tu es au courant que tu n'as pas appelé Emily mais bel et bien moi?
Je regarde l'écran et effectivement, le nom de Malik s'affiche. Je commence à croire que je suis posséder, ou que mon cerveau ne voulait pas que j'appelle ma meilleure amie. Je suis un peu perdue là.
- Excuse-moi, je me suis trompée, passe une bonne fin de..
- Tu pleures? m'interrompt-il.
Merde j'ai pas contrôlé ma voix, il a entendu mes pleurs. Vite, Nadège trouve toi une excuse.. Euh.. Quoique mentir est une mauvaise idée.. Je sais!
- Désolé, Louis m'appelle pour que j'aille l'aider! Et non je ne pleure pas, bonne journée Malik.
Je raccroche sans qu'il ait le temps de répondre, car je ne suis pas trop convaincante dans mes paroles, je le sais.
Comment j'ai fais pour l'appeler lui et pas Emily? Surtout que le E est loin du Z dans mes contacts.. Fucking cerveau, je vais exploser si je dois réfléchir à cinquante mille chose en même temps.
Je soupire et pose ma tête sur mes genoux.
Je ne saurais exprimer mes émotions sur la lettre de mes défunts parents. Ils savaient que la situation était pas des meilleures mais ils n'ont rien fait pour changer. Je ne peux que m'énerver. J'ai même plus envie de pleurer pour eux d'un coup. La haine a pris le dessus de la tristesse.
Mon téléphone, posé sur l'herbe, s'illumine et la photo d'Emily apparaît sur l'écran. Je prend mon téléphone, et met l'appel en haut-parleur après avoir accepter.
- Zayn m'a dit que tu pleurais, tout va bien ? dit-elle en panique, je suis sûre en ce moment qu'elle fait les cents pas.
- Assis-toi confortablement, elle soupire, me disant que je la connais plus que bien, - Bref, et non je pleure pas. Ou plus. Et c'était des larmes de colère. Ou de tristesse ? Non pas de tristesse, de haine énorme, dis-je en bougeant mes mains en parlant.
Je lui explique donc vite fait ce qui venait de se passer, en arrachant l'herbe avec ma main droite. Emy de l'autre côté essayait de m'aider, me donner des conseils, me réconforter, tout ce qu'une vraie amie devrait faire lorsqu'une d'entre elles allait mal.
Et dire qu'à l'époque, je ne pouvais jamais faire ça..
La roue tourne.
On reste un bon moment au téléphone quand même, je m'évacuais vraiment avec elle.
