Il y aura deux étoiles de plus dans le ciel ce soir.

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Chapitre 12: [ Le narrateur est Evan. ]

Je me réveilla le lendemain apres-midi. J'étais crevé.
Je retourne à l'hôpital. Je demande a l'infirmière la permission d'aller voir Clara.
L'infirmière: Excusez moi monsieur mais mademoiselle Dante a quitté sa chambre cette nuit.
Moi: Pardon? Son père est au courant?
L'infirmière: Oui, c'est lui qui l'a emmené.
Je me dirige vers sa chambre, vide.
J'appelle sur son téléphone, rien.
C'est pas possible. Au moins, je sais qu'elle est avec son père. Je sors de cet hôpital. Son père aurait pu me prévenir.
Je vais sur ma plage, dans ma cabane. Je m'installe sur les serviettes. Et m'allonge.
Quelqu'un s'installe à côté de moi. Je me redresse.
Je pense avoir Clara à côté de moi. Mais non. C'est une fille que j'ai déjà vu traîner avec, mais ce n'est pas elle.
Moi: T'es qui?
La personne: Mélina, une amie de Clara. Enfin, je crois.
Moi: Pourquoi tu es là? Comment t'es arriver ici?
Mélina: Je t'ai suivi. Je voulais savoir où est Clara. Je vous ai vu ensemble. Tu sors avec elle?
Moi: Je ne sais pas où elle est. Et non, nous ne sortons pas ensemble. Tu peux partir, je voudrais être seul.
Je ne voulais pas taper la discut' avec elle.
Elle partit, tant mieux. Je ne sais pas pourquoi, je la sens pas.
Pendant deux jours je ne fis rien. J'attendais. Quoi? Je ne sais pas, Clara peut-être.
Je pris ma planche de surf et alla dans la mer. Je m'amusais avec les vagues. Zigzagant sur de grosses vagues.
[ Le narrateur est Clara. ]

Je revenais dans ma ville, conduit par mon père. Il me laissa à la maison, seule. Il ne voulait pas que je sorte mais je voulais revoir Evan. Mon père m'a dit qu'il était là la plupart du temps, à l'hôpital. Je me dirigea instinctivement vers la plage. Il était en train de surfer. C'est la première fois que je le vois faire. Il se défend vachement bien. Il ne me voit pas, il est trop concentré. Je m'assois sur une chaise de la cuisine, attendant qu'il est fini. Je le vois revenir enfin sur terre. Il rentre dans la maison. Ne me remarque pas. Entre dans la cuisine, ouvre le frigo et se retourne, une bière à la main. Il lève le regard, lâche sa bouteille qui se brise en mille morceaux, et me saute dans les bras.
Moi: Doucement!
Evan: T'étais où?
Moi: Mon père m'a amené dans un hôtel calme pendant deux jours pour que je puisse reprendre mes esprits.
Il me resserra dans ses bras.
Je lui glissa un petit merci au creux de l'oreille. Il s'écarta de moi et me sourit.
Evan: Tu m'as manqué.