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Chapitre 28:

Mélina s'est endormie. Et moi, je suis dans un lit à fixer mon téléphone qui n'arrête pas de sonner avec toujours le même nom qui s'affiche.
"Evan"
Quand j'essaie et que j'arrive enfin à tomber dans le sommeil mon téléphone re-sonne, mais avec un nom différent.
C'est Evan qui a pris le portable de Nate, c'est sur. Pourquoi Nate m'appellerait à cette heure là?
Bon, ça fait un quart d'heure qu'Evan n'a pas appelé, et tant mieux.
Il doit penser qu'en attendant un peu et en prenant le portable de Nate, j'allais décrocher.
Eh, bah non! Je ne dois pas.
"Nate" me rappelle une deuxième fois. Sans succès pour lui, je ne décroche toujours pas.
Mais son appel est suivi d'un texto.
"Répond moi, je t'en supplie, il devient fou.
Nate"
Il? Donc ce n'était pas Evan qui appelait? Oh...
D'un côté je suis contente, mais d'un autre déçue qu'il n'est pas tenté autre chose pour me joindre.
Je rappelle Nate.
Et je tombe sur lui a la deuxième sonnerie.
Nate: Clara, viens chez Evan il devient complètement taré!
Moi: Je ne veux plus le voir.
J'entend hurler, c'est Evan, à travers le téléphone au loin.
Nate: Il descend dans la rue, s'il te plaît Clara mets ça de côté juste le temps de le calmer, s'il te plait. Il va faire une connerie tu le sais autant que moi.
Je le sais, c'est vrai.
Nate: Eh merde...
Il râle et je l'entends courir.
Moi: Qu'est-ce qu'il se passe?
Nate: C'est pas vrai. Evan, reviens là, mon pote!
Maintenant, j'entends des crissements de voiture.
Moi: Ok, j'arrive.
Puis je raccroche. Je saute de mon lit et enfile une veste. Je suis déjà habillée puisque je n'avais pas d'affaires pour dormir. Et Mélina s'est endormie avant de m'en proposer.
Bref je sors de la maison à toute vitesse.
Je cours comme jamais dans les rues de notre petite ville.
Il doit bien être minuit, et les passages de voitures sont encore très présents.
Et s'il lui était arrivé quelque chose. Par ma fau..
Je m'interromps. Je ne dois pas penser ça de moi, c'est de sa faute à lui tout seul. Pas la mienne.
J'arrive enfin devant le bâtiment où vit Evan et vois Nate s'agiter un peu plus loin.
Il gueule comme pas possible sur Evan, qui lui m'a l'air complètement soûle. Il traverse la route à reculons et je vois s'arrêter les automobilistes pour lui laisser passage.
Puis ils repartent dès qu'ils ont de la place pour le faire.
Nate me fait un signe de tête, sourit et semble rassurer que je sois venue.
Moi, je suis stressée et paniquée. Mais je reste sur le trottoir pour lui crier dessus.
Moi: Evan, reviens là!
Il me remarque puis me sourit. Son regard semble s'adoucir un instant, un bref instant, pour ensuite redevenir plus sombre que les ténèbres. Comme si ces ténèbres étaient en lui, faisaient parties de lui.
Evan: Qu'est-ce que tu fous là?
Mo: Il m'a appelé, tu as besoin d'aide. Ou plutôt Nate à besoin d'aide.
Evan: Que c'est mignon, ton p'tit protégé t'as appelé pour venir m'"aider".
Il insiste sur les guillemets. Nate de semble pas s'en soucier.
Moi: S'il te plaît, reviens près de moi.
Je ne fais pas attention à sa remarque.
Evan: Tu ne veux plus de moi...
Il parle doucement.
Evan: C'est juste de la pitié. Après ce que je t'ai fait, tu ne peux plus m'aimer.
Je soupire et baisse la tête.
Moi: Je peux et je veux t'aimer, pour toujours.
Evan: Mensonge. Je ne te mérite pas.
Moi: Je ne mens pas. Tu as été un monstre avec moi ces derniers temps, mais je veux te pardonner.
Evan: Mensonge! Tu as ton p'tit Nate, maintenant. Ne sois pas naïve à ce point, regarde le. Il est près à te sauter dessus.
Je tourne la tête vers Nate, il est distant et gêné. Le rouge lui monte aux joues et il baisse la tête. Nate? Il m'aimerait? Non, c'est Evan, il raconte n'importe quoi.
Evan: Vas-y, regarde encore. Ce beau goss rien que pour toi.
Je ne vois que de la rage en lui. Je ne le reconnais plus. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que ça finisse comme ça.
Nate se précipite vers Evan mais je m'interpose. Je le repousse et il vient taper dans un mur de l'autre côté du trottoir.
Moi: Nate, s'il te plait, laisse-le. On doit parler après, de Ça.
Je lui montre du doigt Evan et de cette scène qui dégénère.

Il y aura deux étoiles de plus dans le ciel ce soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant