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Chapitre 31:

Même dans mon "sommeil" la douleur est atroce. J'entends l'ambulance se garer. Plusieurs personnes courent vers moi, dont une avec un brancard.
Je me fais soulever, j'ai envie de crier; ces cons me tiennent là où ma cote n'est pas au meilleur de sa forme.
Mais je ne peux tout simplement pas hurler. On me pose enfin sur ce maudis brancard qui roule et qui est placé dans le véhicule.
Nate. Nate quand même! J'aurais dû me méfier de lui. Mais comment je pouvais savoir aussi?
J'ai été complètement stupide. Et, par sa faute, j'ai faillit mourir, même si au point où on en est, ça ne m'aurait pas dérangé, et je suis blessée. Mais je ne dois strictement rien dire à Evan. Mais si lui, n'était plus en vie?
C'est simple il meure, je meure, point. Pendant le trajet, deux ou trois infirmiers sont autour de moi. Vérifiant mes plaies je pense. Mon coup doit être marqué également, car ils sont en train de me le tourner dans tous les sens' ce qui est plutôt désagréable. La camionnette s'arrête, on est arrivé. On me fait descendre du véhicule, j'arrive à voir les lumières du gyrophare à travers mes paupières. Tout tourne autour de moi.
Tout est si vivant, mais pourtant si mortifiant. On traverse des portes qui s'ouvre sur notre passage.
On doit être en train de passer devant l'accueil car il y a beaucoup de bruit et de monde. Puis ça devient plus tranquille une fois dans ce qui doit être un couloir. Et je crois arriver dans une salle.
Un ou une docteur m'examine, les voix qui passent au dessus de moi ont l'air si forte dans mes oreilles.
"Rien de grave." Dit le docteur à une infirmière. A ce que j'ai compris, on m'emmène dans une chambre et on va me mettre sous morphine.

Je me réveille doucement clignant des yeux pour m'habituer à la blancheur de la pièce. Mon père penché au dessus de moi appelle mon nom en me serrant la main.
Puis une autre voix familière lui demande "Qu'est-ce qu'elle fais la, papa?".
C'est Léo, il est là lui aussi.
Christian: Clara, ma chérie, réveille toi. Tout va bien?
J'ai l'air d'aller, sérieusement? Je réussis à ouvrir difficilement les yeux. Et fit un geste de tête pour le rassurer.
Christian: Je vais chercher une infirmière, reste là Léo.
Léo: D'accord.
Mon père s'en vas.
Je tourne la tête vers mon petit frère qui s'assoit sur mon lit, mon cou me fait encore souffrir. Et ma cote, la morphine à calmer la douleur. Je lui souris.
Léo: T'as quoi, grande soeur?
J'aime le voir si innocent.
Moi: Je ne sais pas. Mais tout va bien.
Je me contredis en essayant de me redresser sur mon matelas, ma cote.
Léo: Mais t'as mal, nan?
Moi: Un peu.
Léo: T'as quoi au cou? Et t'as des gros bleus énooooormes et un bandage sur le ventre, c'est quoi?
Moi: Je ne sais pas, Léo!
Je lui ai répondu brusquement.
Moi: Pardon, mais arrête de poser des questions dont je n'ai pas la réponse.
Léo: Ok... Et il est où Evan?
Moi: Qu'est ce que je viens de te dire.
Léo: Il était pas avec toi?
Non, malheureusement. Une larme coule sur ma joue et vient se déposer sur mon cou.
Moi: Non...
Léo: Pourquoi tu pleures?
Moi: S'il te plaît, Léo, je t'en prie, arrête.
Il acquiesce et descend du lit.
Léo: Je vais voir papa.
Moi: Ok.
Evan doit être dans l'hôpital. Je dois aller le chercher. Juste le voir.
Je passe une jambe par dessus le lit et je tressaille de douleur.
"Comparé à ce que doit avoir Evan, ce n'est rien ce que tu as, alors debout!"
Super, maintenant je me parle toute seule.
Je passe la deuxième jambe et m'assieds.
Je grogne le plus silencieusement, je ne dois pas être vue.
Après plusieurs plusieurs tentatives pour le mettre debout, je tiens enfin sur pieds.

Il y aura deux étoiles de plus dans le ciel ce soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant