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Chapitre 32:

J'avance le long du couloir blanc et froid en me tenant au mur.
J'aperçois deux médecins sortirent d'une pièce.
On va les appeler Pierre et Mark.
Pierre: Il est entre la vie et la mort. Il va falloir être très vigilant.
Mark: De plus son poul est irrégulier.
Pierre: Mais physiquement il s'en sort bien pour un accident comme le sien. Deux côtes cassées et un traumatisme crânien. Ça aurait pu être plus grave.
Mark: Oui, mais côté santé, ce n'est pas trop ça.
C'est bon ils ont finis de papoter?
Mark: Bon je retourne le voir dans deux heures, et je te dis.
Ils s'en vont enfin.
Je me dirige vers la porte et vérifie qu'il n'y a personne aux alentours.
J'espère que c'est lui.
J'ouvre la porte doucement. Et pose mon regard sur le lit. Et sur le corps qui se trouve dessus.
C'est lui.
Si je le pouvais je courrais vers lui, mais je ne peux pas.
Je me dirige donc en marchant le plus rapidement possible vers lui.
Il un bandage comme le mien sur l'abdomen, un sur la tête et un sur la cheville. 
Même dans cet état, il est tellement beau. Je lui caresse les cheveux. Je ne sais pas s'il sait que je suis là.
Je m'allonge à côté de lui et prends sa main dans la mienne. Je me fous de ma douleur tout ce qui compte c'est lui.
Je me blottis contre lui et je sens sa main serrer la mienne.
Je me redresse immédiatement en laissant échapper un autre grognement.
Moi: Evan?
Il ouvre un œil.
Moi: Oh mon Dieu! J'ai cru que tu... Arrg... Que tu étais mort?
Il sourit, enfin il essaie.
Je l'embrasse et me rallonge à ses côtés.
Je me réveille une demie-heure plus tard. Evan s'est rendormi.
Je regarde la pièce et mon regard se stoppe sur un fauteuil, occupé.
Nate: Salut ma belle.
Il me fait salue avec son sourire diabolique et un clin d'œil.
Nate: Joli bandage.
Il me fait un signe de tête vers mon ventre.
Moi: Pourquoi t'es là?
Nate: Je suis venu voir mon pote, et éventuellement ma petite copine.
Ce sourire, qu'est-ce qu'il m'énerve.
Moi: S'il te plaît Nate, laisse le tranquille. Si tu veux le taper ou je ne sais quoi, fais le à moi. Mais ne le touche pas, lui.
Nate: T'as aimé ça toute à l'heure à ce que je vois, t'en redemandes?
Il se lève et se dirige vers moi. M'attrape par le cou le serrant encore plus fort que la dernière fois.
Nate: J'espère avoir été clair tout à l'heure. Sinon c'est lui qui prendra.
Moi: On ne peut plus clair...
Il va vers la porte et l'ouvre.
Nate: Bien. A plus ma jolie.
Des infirmiers se précipitent vers lui, il lève les mains en l'air et me laisse un dernier regard.
Moi, je me tourne vers Evan et l'embrasse. Jusqu'à ce qu'un des infirmiers m'arrachent de lui. Me soulevant pour me retirer de ce lit.
Moi: Aaaah! Faites attention!
Je me recroqueville sur moi même. Il m'a attrapé là ou je souffre.
On me reporte dans ma chambre où mon père, inquiet, m'y attend.
Christian: T'étais où?! C'est pas possible, on ne peut pas te laisser deux secondes seule! Tu es blessée je te rappelle!
Moi: C'est bon papa...
Christian: Non c'est pas bon, tu es blessée et on ne sait même pas pourquoi, et tu te trimballes seule tu aurais pu tomber ou je ne sais quoi! Tu es blessée, bles-sée!
Moi: Evan aussi...
J'ai parlé si bas que je doute qu'il m'est entendu.
Christian: Pardon?
Moi: Rien.
Christian: Super, alors retourne dans ton lit et n'en sort plus. Tu sais que si je te dis ça c'est que je m'inquiète pour toi, hein?
Moi: Oui, papa.
Je soupire.
J'ai juste une envie: revenir voir Evan. Mais mon père ne décolle pas de ma chambre.
Moi: J'ai envie de dormir.
Christian: Bah, dors.
Moi: Oui, mais tu peux sortir de la chambre?
Christian: Si c'est pour que tu sorte en douce ce n'est pas la peine. Quoique, d'accord je vais m'installer devant ta porte.
Moi: Merci... Au fait papa, on ne m'a toujours pas dit ce que j'avais.
Christian: Une côte cassée et un truc au coup, je ne sais pas comment ça s'appelle.
Moi: Ok, merci.
Il sort de la chambre et je le vois s'installer devant la porte.
Et moi je dois vraiment dormir.

Il y aura deux étoiles de plus dans le ciel ce soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant