Chapitre 6

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Le lendemain,je m'étais calmée, et on était lundi, se qui signifiait qu'on avait cour. Voilà bien une chose qui ne m'avait pas manqué. Je consultais mon emploie du temps et remarquais que les cours ordinaires se déroulaient le matin et ceux touchant à la magie l'après midi.En l'occurrence, je commençais ma journée avec latin- une matière que je connaissais bien pour l'avoir étudié en maison de correction- avec Mrs Burton.Je trouvais sans problème la classe, mais quand j'arrivais, la seule place libre était au premier rang.Je m'y installais donc, Mrs Burton n'étant pas arrivée, j'en profitais pour étudier mon voisin.C'était un petit maigrelet avec des yeux de fouine,des lunettes perchés au bout du nez, et son visage était criblé de taches de rousseur. Ses cheveux roux bouclés lui tombait devant les yeux, mais il ne prit pas la peine de les remettrent en place.Il était plongé dans la révision de son cour.Quand je pris la parole, il sursauta si fort que ses lunettes tombèrent pat terre.Il les ramassa en rougissant.

_Moi, c'est Kate et toi?

_Jules, marmonna t-il.

Je n'eu pas le temps d'approfondir que Mrs Burton arriva.C'était une jeune femme au grand yeux brun doré ,des cheveux noirs coupé au carré encadraient son visage en forme de coeur.Son sourire était doux, mais ses yeux froids.Dès qu'elle me vit, son visage perdit toute trace de sympathie.Elle commença son cour,sans m'adresser la parole.Il était captivant et comme tous les autres je restais suspendue à ses lèvres.Elle raconta la fondation de Rome, et les péripéties d'Ené. Elle parla aussi d'Echo, Ariane, Narcisse, Méduse et d'autres...Son attitude de changea pas de toute l'heure: elle m'ignora et les rares fois ou elle daigna me regarder se fut pour me jeter un regard plein de haine. A la sonnerie, je me précipitais de ranger mes affaires afin de sortir avec les autres.Mais, arrivée sur le pas de la porte la voix de Mrs Burton retentit:

_ « Miss Wasowl ?

_Oui?

_Je sais  se que vous avez fait.

Je haussais une regard interrogateur, affichant un visage impassible.Judith, puis maintenant Mrs Burton semblaient croire que j'avais fait quelque chose de mal, et cela m'inquiétais, non sans raison.J'attendais toujours la réponse de Mrs Burton, mais elle n'élargit pas.Alors, je tournais les talon et sortis.Elle ne fit rien pour me retenir.Elle resta là les bras croisés, me regardant m'éloignée. Ensuite j'avais histoire, puis poésie.Je m'ennuyais ferme avec Mr Miley, professeur d'histoire et géographie.Il savait enseigner autant que moi je savais voler. Il nous parla de Napoléon d'une manière monocorde, horrible... Dans la classe, plus personne ne l'écoutait: Will et Anna faisait un pendu, derrière moi Judith griffonnait dans son cahier, un autre dormait...Seul Jules prêtait encore attention à ce qu'il disait.En plein milieu du cour, un des élèves qui somnolait sembla réalisé où il était et leva la main.Mr Miley l'interrogea ravi que quelqu'un témoigne enfin de l'attention à se qu'il disait. Mais le garçon demanda plutôt:

-Mais Mr,nous sommes des ensorceleurs! Pourquoi on étudie l'histoire des non-magiques,au lieu de la notre ?

- Réfléchissez, pour une fois Mr Teker ! Vous êtes en effet des ensorceleurs,quand vous quitterez le Manoir de la Lune, vous devrez vous fondre dans la masse ! Mais si l'histoire des ensorceleurs vous intéressent tant,allez voir Mrs Daivy,la bibliothécaire,elle vous renseignera !

Après le fameux Teker se rendormi, et Mr Miley continua comme si il n'avait eu aucune interruption.Ce fut un soulagement comme quand le supplice prit fin. Mr Margit lui faisait de la poésie jusque dans se phrases et exigeait qu'on en face autant. J'évitais donc de prendre la parole car celui qui avait le malheur de faire un alexandrin à la place d'un décasyllabe devait subir ses très loooooongue remontrances. On étudia avec lui Apollinaire et Ronsar. Sur mon emploie du temps je trouvais arts martiaux, mais il n'y avait aucune indication sur l'endroit où cela se déroulait.Soudain j'entendis des éclats de rire et survient au milieu du couloir Will, encadré d'Anna et Judith.A ma vue, leurs hilarités cessèrent.Un silence gênée s'installa.Je regardai Will, comme à chaque fois que je les regardait tous les trois une profonde colère m'envahissait.La plupart du temps je l'ignorai prétextant que ce n'était que des illusions mais rien à faire quand je les voyaient j'avais envi de les étriper. Puis Will, avisant, le couloir vide et mon emploie du temps froissé à la main, eu pitié de moi et déclara:

La Fille de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant