Chapitre 7

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La bibliothèque était immense! Des milliers et des milliers de rayonnages s'étalaient à perte de vu.Des anciens livres poussiéreux,des nouveaux flambants neufs... Dans un coin, il y avait quelques fauteuils.Je n'avais jamais vu en dix-sept ans une bibliothèque aussi somptueuse je crois que pour finir j'allais adorer mon séjour ici ! Plus loin, dans la pièce, la lumière que diffusait les lampes étaient plus faible. Et les allées plus sombres. J'allais demander ce qui il y avait là-bas, mais Will me devança:

_Viens, je vais te présenter à la bibliothécaire elle sera enchantée de faire ta connaissance .

La bibliothécaire était une petite femme ronde et aimable avec des vieilles lunettes de bronze perchés au bout du nez, et une impressionnante coiffure faites de multiple petits noeuds roses, et il faut bien l'avouer elle était ridicule !Je dus camoufler mon rire par une quinte de toux, je crois que Will aussi était amusé. Apparement, elle n'était pas dupe de mon stratagème et elle nous tança d'un regard noir.Mais elle retrouva aussitôt son amabilité, si tôt mon hilarité disparut.

_Bienvenue,Kate c'est cela ? Moi c'est Mrs Daivy, continua elle sans attendre ma réponse, alors,est ce que tu cherches un sujet particulier? Tu sais nous possédons tous ici: polard,roman à l'eau de rose, roman d'aventure mais aussi des atlas de géographie des documents sur l'Histoire ...elle babilla ainsi pendant une dizaines de minutes.Je pense qu'elle aurait continué longtemps comme ça, si Will ne l'avait pas interrompue :

_Et bien,je vais vous laissez parler, Kate,ça te déranges pas que je te laisses avec Mrs Daivy ? Tu veux que je vienne te chercher tout à l'heure ?m'interrogea t-il.

Je dus lui assurer que non, cela ne me dérangeais en rien et que non,se n'était pas la peine qu'il vienne me chercher.Je passais sous silence que cela m'arrangeais, les recherches que je voulais faire étaient inoffensives,mais je pensais que Will m'en empêcherais,après tout c'était lui qui ne voulait pas me donner de réponses. Une fois Will partit je lui demandais si elle avait des vieux journaux. Elle m'indiqua un rayon parmi tant d'autre et retourna à ses occupations. Le rayon était en fait une longue étagère où était empilé des tas de payer jaunis. Il n'y avait pas d'ordres tous était mis  sens dessus dessous. Je soupirai et pris le premier de la pile. 

MAI 1898. LA GAZETTE DES ENSORCELEURS : Le savant M. Bleizid à fait une nouvelle découverte.

Je le reposais et pris le suivant

DÉCEMBRE 1950.Le journal de la Lune: Une maladie contagieuse et mortelle se répandant chez les humains. Nos sources indiquant que c'est un virus inventé par l'un des d'autre.

J'épluchais comme ça des dizaines de feuilles de choux, sans jamais trouvé quelques chose sur une guerre importante. Enfin, alors que je n'y croyait plus, je ressentis comme un violent coup de point au ventre. Je pris dans mes mains un papier jaunis sur lequel était inscrit en grosses capitals:

Juillet 1900. Journal de la lune :LA GUERRE DE LUNE

Le résumé de cette effroyable guerre raconté par Paul Manil (ancien soldat)

De toutes les guerres qui se sont succédées, depuis la nuit des temps cette guerre a été de loin, et je pense le restera, la plus sanguinaire de toute .Cette guerre avait de plus été très difficile à cacher aux humains, pour tout dire, nous, les ensorceleurs n'avions pas pût. Nous avions mis le nom de tout ces morts sur le compte d'un individu quelconque.Nous avions donc choisi à la fin des batailles un vagabond et l'avions tué pour montrer aux non magiques qu'il était mort , que c'était lui qui avait causé tout ces morts et que maintenant il était vaincu.Vous devez surement pensez que nous n'avions pas de coeur,car nous avions sacrifié un être innocent .Peut être, que nous sommes effectivement des monstres, mais les hommes voulaient un coupable à punir. Imaginez,imaginez rien qu'un instant que nous ayons révélé notre existence aux hommes sans magie. Qu'auraient-ils fait ? Ils auraient d'abord voulu nous punir car ils considéreraient que c'était nous qui avions déclenché cette guerre.Puis après, ils nous auraient étudiés comme des rats de laboratoire, ils nous auraient considéré en parias .Il était donc évidement exclu de révéler aux non magiques que l'auteur de tout ces meurtres était l'oeuvre d'un ensorceleur .Mais revenons à cette guerre .Personne n'a jamais vraiment su se qui l'avait déclenché, certains s'accordent à dire que c'était la faute d'une jeune femme qui aurait divulgué un secret gardé depuis des décennies, d'autres pensent que c''était juste une guerre déclenchée pour récupérer un territoire.Pour ma pare, je penche plus pour la seconde option, car les terres étaient très  vastes bien qu'il y ai des légendes parlant, elles aussi d'un secret divulgué. Quelque soit l'élément perturbateur, il ne restera que cette guerre, au lieu de rester confinée sur les terres au début convoitées, c'est malheureusement élargie, chaque camps faisant appel à des alliés venus des confins du monde . Le chef des attaquants se faisait appeler Sannort nous n'avions jamais vu son visage .Sannort était toujours vêtu d'une cape noir,sa capuche dissimulant son visage.Lors des affrontements il apparaissait rarement, mais les rares fois ou il le faisait les morts pleuvaient autour de lui .Nous ne savions pas d'où venait cette puissance qui était tous sauf naturel. Ses troupes étaient elles aussi dotées de pouvoirs peut commun .Notre camp, lui était dirigé par la très jeune colonel Geller. La guerre a durée quatre ans .Cependant ces quatre années ont fait autant de victimes citoyens, que de victimes soldats morts au front .Plus le temps passait, plus nous ployions sous les assauts du camps adversaire .Nous étions convaincus que nous allions perdre, jusqu'a cette fameuse journée. Nous venions d'essuyer une nouvelle attaque, plus violente et plus sanguinaire que jamais, celui que nous connaissions sous le nom de Sannort avait participé à l'assaut . Nous nous étions repliés devant le Grand Temple de la Lune. La commandante Katrina Geller était devant les portes, nous nous sommes placés derrière elle.Ses fidèles étaient à ses cotés .Nous attendions. Quand enfin,les troupes adverses sont arrivés,Sannort était en tête . Le silence dura,il s'étendait. La commandante Geller et Sannort se dévisageais, se jaugeaient du regard,on aurait dit qu'ils se livraient à une bataille silencieuse. Contrairement à se que l'on pourrait croire,personne ne bougeait,tout le monde retenait son souffle .Enfin Katrina avait pris la parole d'une voix calme et posée :

_Non.

C'était le signal que tout le monde attendait,et l'enfer se déchaîna.

Je survolais pas mal de pages,car l'auteur était très sanglant dans ses descriptions de la bataille.De plus cette derrière ne m'intéressait pas,c'était son dénouement qui m'intriguais.J'arrivais enfin vers la fin de l'ouvrage,et je lus la page en diagonal.Elle ne contenais rien d'intéressant, l'auteur disait que quand la bataille avait pris fin,Sannort, Katrina tous ses fidèles ,tous ceux qui était au centre de l'attention pendant cette guerre avaient disparut .On en déduis qu'ils étaient morts et qu'on avait fait disparaître les corps .Mais dès que la disparition de Sannort devint évidente ses troupes se rendirent .Ils fêteront leur victoire et malgré la tristesse d'avoir perdue autant de gens ils se réjouirent et ça continuait comme ça pendant une dizaine de pages.Je refermais le livre d'un coup sec .Il ne m'avait rien appris.Je me levais et remarquais qu'il s'était écoulé beaucoup de temps depuis que j'étais arrivée .J'allais voir Mrs Daivy elle était penchée sur son bureau et sa coiffure en hauteur penchait dangereusement.Je dus me mordre les joues pour ne pas rigoler .A mon approche elle releva la tête.

_Ah,mon petit vous avez trouvé se que vous cherchez? Si vous n'avez pas fini vous pouvez l'emporter.

_Merci ,mais j'ai fini, par contre est ce que vous auriez un livre de biographie?

_Oui,oui bien sur! Sur quelle personnage ?

_Euh...Katrina Geller et Sannat, Sannort c'est cela ?

_Oui...je vous l'apporte tout de suite,fit Mrs Daivy,mais je remarquais qu'elle avait pallie.

Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais demandé ces deux biographies, j'avais eu comme un pressentiment. Mrs Daivy revient quel que temps plus tard avec un livre sous le bras.Elle me le fourra dans les bras et m'indiqua que le livre sur Sannort avait été emprunté.Puis elle me poussa jusqu'à la porte et la ferma aussi sec .Je restais un instant abasourdie devant la porte ,puis je m'éloignais.Je me demandais, pourquoi Mrs Daivy qui m'avait accueilli si chaleureusement m'avais claquée la porte au nez. Je me dépêchais de retourner dans ma chambre.La fin de la journée se passa aussi normalement que possible.

Les semaines passèrent dans la même monotonie.J'appris à me perfectionner au arts martiaux, je dépassais de loin mon statue de débutante, je visais le centre des cibles avec agilité et précision. Je continuais à développer mes dons, Anna m'aida avec le feu, Alizé une camarade de classe avec l'air, et Will l'eau...Je ne savais pas où j'en étais avec lui, j'éprouvais toujours ce mélange d'affection et de colère, même si le sentiment d'attirance que j'éprouvais pour lui s'était atténué. Il était redevenu un sentiment plus... commun. Mrs Burtton continua à m'ignorer, Judith malgré sa crise du premier jour s'adoucit un peu.Je ne dis pas que nous étions devenues les meilleurs amies du monde, mais nous avons trouver un terrain d'entente fragile.Je ne lui ai jamais demandé qu'est ce qu'elle m'avait reprochée le premier jour de peur de briser notre entente.J'essayais d'en apprendre plus sur ceux qui avait essayer de m'enlever, ou sur cette fameuse Lyska mais à chaque fois que j'entrais dans une pièce, les conversations s'arrêtaient et quand le silence devenait trop gênant, tout le monde se m'était à parler en même temps. Je retournais souvent à la bibliothèque, je m'y sentais chez moi, mais je n'ouvris jamais le livre sur Katrina Geller, à chaque fois que je tendais la main vers le livre, j'avais l'impression de recevoir un coup dans l'estomac, et je me détournais de la couverture.Je finie par le glisser dans un pull et fis de nombreux efforts pour l'oublier car malgré tout, je ne me résignais pas à le rendre à Mrs Daivy qui ne me le réclama pas. Je n'eu pas de nouvelles de ma famille, Guënaelle m'ayant assuré qu'elle les avait prévenue, et que ça serait bien de les appeler, ou le contraire, mais aucun ne nous ne le fit. Je voulais tourner la page, de l'époque où j'ignorais tout de ce que mes pouvoirs impliquaient, du temps ou j'étais en maison de correction. Je voulais trouver ma place parmi les ensorceleurs.

La Fille de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant