Chapitre 28

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J'arrange mes cheveux devant le miroir quand je vois le reflet d'Isildur derrière moi, je me retourne face à lui mais n'ose pas le regarder, j'ai trop honte de ma tenue et ne sais pas ce qu'il va encore me dire de blessant ou moqueur.

- Isildur : Vanimalda tintae (Votre beauté fait des étincelles), murmure-t-il

- Merci, dis-je timidement en levant la tête

Il me regarde de bas en haut en insistant sur ma poitrine, cela me fais rougir car je me sens nue, mais j'aime ce que je vois dans ses yeux de braises :

- Cela te va à ravir, me dit-il, mais je ne sais pas si je te préfère habillée ainsi...

- Et je peux savoir pourquoi ? dis-je dans un souffle

- Isildur : Car cela me donne envie de lye helda (vous déshabiller), murmure-t-il

- Tu n'es pas mal non plus, dis-je pour détendre l'atmosphère

- Isildur : Allons manger ou je ne réponds plus de moi, finit-il par dire

Et il m'entraine une fois de plus dans ces grands couloirs pour finalement arriver dans une salle à manger où se trouve un buffet immense où sont assis autour sa garde rapprochée mais aussi Tinüviel au bout de la table. Isildur se dirige vers elle et lui demande de quitter cette place puisque c'est la mienne, elle n'est pas d'accord et m'insulte violement, Isildur la gifle puis l'attrape par le bras et la jette au sol afin de libérer la place. Je suis mal à l'aise mais en même temps je suis contente car je ne peux pas la voir. Tout le monde me regarde, ce qui me déstabilise, Isildur est assis en face de moi et me dévisage sans gêne. Je mange très peu n'ayant pas vraiment faim, les autres au contraire s'empiffrent et parle haut et fort. Je ferme les yeux et me dis alors que je pourrais me servir de la magie là, maintenant et que cela ferais pas mal de dégâts, l'ai-je pensé trop fort que j'entends Isildur me crier :

- Débélia !! A ta place je me contrôlerai !!

J'ouvre les yeux et m'aperçois que je scintille de toute part et que tout le monde me regarde et ne dit plus un mot. Incommodée par cette situation je me calme et le scintillement s'arrête, Isildur fais le tour de la table, m'attrape par la main et me traine jusque dans ma chambre où il me jette sur mon lit dans aucune douceur :

- Tu veux vraiment jouer à ce jeu-là ? dit-il en colère

- Non !! Ce n'était pas intentionnel je te le jure !!

- Et pourquoi je te croirais ? dit-il d'un ton douteux

- Car je ne TE veux pas de mal, je ne veux pas TE faire du mal, dis-je sincèrement

- Isildur : Oh Débélia... tu me perturbes, dit-il en se couchant près de moi

Il joue avec mes cheveux, puis caresse ma joue tendrement, descend à mon épaule et du bout des doigts glisse jusqu'entre mes seins où il joue avec leur galbe puis emprisonne un de mes seins avec lequel il joue, les yeux perdus dans le vague, je ne dois pas le laisser jouer ainsi avec moi, je ne suis pas de marbre et ne pourrais pas lui résister indéfiniment. A ce moment-là il monta sur moi et se mit à m'embrasser avidement mais avec une infinie tendresse, je n'arrive pas à dire non, j'en ai trop envie, je réponds à ses baisers et ses caresses et dans un souffle je tente de dire quelque chose :

- J'aime quand tu es ainsi, pourquoi ne l'es-tu pas toujours ?

- Isildur : Parce que si je l'étais tu me laisserais pour ton Artaher, dit-il la tête enfouie dans mon cou

- Peut-on aimer deux personnes, lui demandais-je

- Isildur : Je ne crois pas ou alors ce n'est pas de l'amour...

- J'aime Artaher je ne le cache pas, mais je ne suis pas insensible à ton charme non plus, dis-je honnêtement. Alors dis-moi ce que c'est...

- Isildur : Une attirance sexuelle, chuchota-t-il. J'aime bien l'idée...

- Je ne pense pas car si Artaher n'était pas là je pourrais t'aimer, dis-je pensive

- Isildur : Alors tuons-le, dit-il en riant. Et aimons-nous...

- Non !! Personne ne doit mourir !!

- Isildur : Je tuerai tout le monde pour t'avoir qu'à moi, dit-il en se remettant à mes côtés

- Pourquoi me veux-tu ?

- Isildur : Pour le pouvoir et la magie, répondit-il évasif

- Je suis sûre qu'il y a une autre raison, allez dit moi... insistais-je

- Isildur : Bon, dit-il en se levant. Maintenant on va dormir ok ?

- Ok, dis-je voyant qu'il se referme à la discussion

Il commence à se déshabiller quand tout à coup prise d'effroi je me lève à mon tour et lui demande :

- Mais que fais-tu ?

- Isildur : Je vais me coucher et tu devais en faire autant, dit-il

- Te coucher où ? C'est ma chambre ici, répondis-je

- Isildur : (rire) Non ma belle ici c'est NOTRE chambre...

- Il n'en est pas question, je préfère dormir dehors, dis-je énervée

- Isildur : Arrête de jouer la jeune pucelle !! Je ne te toucherai pas t'inquiète

- Bon si je n'ai pas le choix... je vais à la douche en premier, dis-je en y allant

Je prends une douche à la rose rapidement et mets une nuisette, je retourne dans la chambre et vois qu'il attendait que je finisse pour y aller. Sans un mot je passe devant lui puis saute dans le lit pour me cacher sous les draps ce qui le fait rire. Dix minutes plus tard je n'entends plus l'eau couler et me doute qu'il ne va plus tarder à se coucher, je me tourne donc face au mur afin de ne pas le voir, je sens qu'il se glisse dans les draps, je sens sa chaleur pas loin de la mienne, cela me donne envie de me retourner et de me blottir contre lui, mais je n'ai pas besoin de le faire car il me devance et se tourne, se colle à moi et passe un bras autour de ma taille

- Tu sens bon, me dit-il en caressant mon bras, et j'aime ta peau elle est tellement douce...

- Je croyais qu'on devait dormir, répondis-je troublée

- Isildur : On doit oui, mais on peut aussi prendre du plaisir avant...

- Avec un massage ? demandais-je fébrilement

- Isildur : Pourquoi pas c'est un bon début... Je commence dit-il

Il repousse les draps et me demande de me mettre à plat ventre, ce que je fais, il s'asseye sur mes cuisses. Il commence par caresser... et oui il caresse, il ne masse pas... ma nuque puis mes épaules, descend le long des bras puis remonte pour me caresser le dos, d'abord le haut puis il descend lentement, j'aime ses mains elles sont du extrême douceur, ma peau est parcourue de frissons, il atteint mes fesses, relève ma nuisette impunément, où il s'attarde et finalement il caresse mes cuisses, ma respiration est de plus en plus rapide. Il me bascule délicatement sur le dos et reprend par mon visage, mon cou puis mes épaules, sa respiration est saccadée, comme la mienne, et ses yeux brillent de mille étoiles, mais il ne s'arrête pas, mes bras de haut en bas et de bas en haut, il soulève un peu plus ma nuisette et caresse mes seins où il passe un peu plus de temps pour finalement se pencher et y poser ses lèvres, mon corps se cambre m'offrant un peu plus à son étreinte.

Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des ElfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant