Chapitre 42

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-          Peuple d'Elfes Noirs du territoire de Svartalfheim ! Je suis, comme vous le savez, la Reine des Elfes de Lumière, je suis la seule et unique souveraine du Pays d'Elfe ! affirmais-je. Je tiens à vous dire que depuis que je vis parmi vous j'ai appris à vous connaitre mais aussi à vous respecter et vous aimer autant que j'aime le peuple des Elfes de Lumière ! Je sais que certains de vous me craigne car j'utilise la magie, mais sachez que cette magie peut aussi être bénéfique et vous aider. Puisse le soleil briller sur votre chemin !

Et je reprends place sur mon trône, toute tremblotante. Isildur se lève à son tour est dit :

-          Vous avez entendu votre Reine, si quelqu'un a quelque chose à dire, alors que cette personne s'avance sans crainte de représailles, sachez que je serais toujours de votre côté, finit-il de dire

Mis à part des chuchotements nous n'entendons rien et ne savons pas si c'est bon ou mauvais signe, puis une personne s'avance, c'est Barakor, le nain que j'avais aidé

-          (révérence) Je voudrais juste témoigner auprès de tous, qu'en effet la magie peut-être une bonne chose, car Majesté vous l'avez utilisé chez moi afin de rendre mon logis bien plus vivable, donc oui la magie n'est pas forcément une mauvaise chose, je le dis pour ceux qui auraient des doutes. Merci de m'avoir écouté.

-          Merci à toi Barakor d'être venu le dire à tout le monde, porte toi bien, lui dis-je sincèrement. Ainsi que ta famille

Et il repart avec sa femme à son bras qui me fait un signe de la main, un grand Elfe Noir s'avance à son tour

-          Vous dites, nous aimer comme votre peuple mais votre peuple nous aime-t-il ?

-          Toute cette haine a commencé il y a des milliers d'années, ceux qui ont provoqué cette guerre ne sont plus de ce monde alors ne pensez-vous pas qu'il serait mieux pour tous de vivre enfin en harmonie ? lui dis-je

-          Cela ne répond pas à ma question, votre Majesté dit-il sceptique

-          Isildur : Je pense qu'ils ont les même crainte que vous, répond-t-il à ma rescousse

Et toute la matinée c'était le même style de question qui revenaient, nous pouvons donc en déduire qu'ils n'étaient pas contre, en sachant que leur quotidien s'améliorerait, mais à condition d'être certain que cela serait vraiment une paix, la paix, la vraie dans toute sa splendeur.

Maintenant  nous devons attendre des nouvelles de Falastur et Luinil pour connaitre l'avis du peuple des Elfes de Lumière. Et si cela tarde trop nous irons, nous même, chercher les réponses.

Après une aussi éprouvante matinée, j'avais besoin de décompresser et je prends la décision d'aller nager un peu afin de me ressourcer, je prends donc la direction de la mare où m'avait emmené Isildur. Je trouve cet endroit très paisible et surtout magnifique, pas aussi vert que par chez moi mais j'aime beaucoup cet endroit. Je rentre délicatement dans l'eau, elle a une température idéale, finalement je plonge complètement et me mets à nager paisiblement. Je ressorts de l'eau fatiguée mais heureuse et m'étends sur l'herbe puis le cœur léger je chantonne tout bas, tellement apaisée que je n'entends pas les bruits venant vers moi

-          Isildur : Que fais-tu là toute seule ? dit-il légèrement inquiet

Je sursaute et me redresse, puis le voyant, avec un grand sourire je lui réponds :

-          Liran tyën (Je chante pour toi), la preuve tu es venu min melyanna (mon amour)

-          Isildur : Je suis fier de toi min melyanna

-          Pourquoi ? dis-je

-          Isildur : Parce que tu as vraiment assurée avec ton discours, dit-il sincèrement

-          Qu'en penses-tu ? Quel ressenti as-tu de ton peuple suite à ce discours ? demandais-je curieuse

-          Isildur : J'avoue que je suis plus positif qu'au départ et toi ?

-          Moi aussi, j'ai envie d'y croire, il nous reste plus qu'à connaitre l'avis du peuple de Lumière

-          Isildur : Et en attendant tu comptes faire quoi ? demande-t-il avec sérieux

-          Je ne sais pas pourquoi ? Tu veux faire quoi ? demandais-je interrogative

-          Isildur : Devine ? Tu n'as pas une petite idée ? dit-il coquin

-          Oh ! Je suis choquée là ! dis-je en plaisantant

-          Isildur : Tant pis pour toi, de toute façon c'est l'homme qui commande dit-il en me soulevant et me mettant sur son épaule

-          (rire) Mais tu es fou... descend moi espèce de macho ! dis-je en riant

-          Isildur : Hurle tout ce que tu veux femme ! Je t'embarque avec moi...

Et me tenant toujours dans la même position, nous allons directement dans notre chambre où il me jette sur le lit sans ménagement et saute à côté de moi, il me caresse le visage doucement en me dévorant des yeux

-          Ma promise dit-il dans un murmure

Puis il se penche et embrasse mon front, puis mon nez, mon menton, descends dans mon cou remonte à mes lèvres avec une tendresse infinie, j'enroule mes bras autour de lui et le rapproche plus près de moi, il me tarde que cette paix arrive, que je puisse enfin devenir son épouse, j'ai envie de lui appartenir corps et âme

-          A quoi penses-tu ? me demande-t-il

-          J'ai envie d'être à toi entièrement, murmurais-je

-          Isildur : C'est réciproque min melyanna, chuchota-t-il. Et encore plus depuis que je t'ai vu sous la douche la dernière fois...

-          Ce n'est pas juste dis-je doucement. Tu as de l'avance sur moi...

-          Isildur : Cela peut se régler, me taquina-t-il

-          Non dis-je vivement. Sinon je ne resterai pas sage... Je ne pourrais pas, finis-je en murmure

-          Isildur : Vivement cette paix, cria-t-il

-          C'est exactement ce que je me disais, répondis-je. Mais en attendant tu peux continuer à m'embrasser, rajoutais-je

Isildur : A vos ordres ma douce majesté....

Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des ElfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant