Chapitre 39

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Alors que nous quittons les cachots je me pose encore quelques questions dont une qui ne me quitte pas et me dérange, je décide de la poser à Isildur

-          Je sais à présent qui et pourquoi mes parents sont morts, mais peux-tu me dire qui t'a donné l'ordre de me tuer lorsque tu devais le faire ? Puisque l'instigateur s'était Artaher...

-          Isildur : C'était une demande de l'ensemble de mon peuple, car il voulait se venger des Elfes de Lumière en les privant de leur futur Reine car tu es la dernière lignée et comme je suis leur chef ils ont décidés que c'était à moi de le faire, dit-il gêné

-          Et du fait que tu ne les as pas écouté et que tu m'as épargné, ne les a pas dérangés ? dis-je étonnée

-          Isildur : Je détournais la conversation et puis après il est arrivé tout ce que tu sais...

-          Je comprends, merci de ta franchise, dis-je avec un sourire. J'avais besoin de savoir...

-          Isildur : Pas d'autres questions ? Je demande car tu en as toujours, dit-il rieur

-          Ben si justement... Mais c'est une question dont je ne peux poser à personne, dis-je embêtée

-          Isildur : Dis toujours...

-          Artaher est devenu mon prétendant par force et récemment, mais je sais qu'un prétendant est souvent choisi à la naissance, vu que mes parents sont mort je n'aurai pas la réponse de qui est censé être mon prétendant ? Celui choisi pour moi par mes parents il y a 18 ans...Tu vois je suis dans une impasse, dis-je contrariée

-          Isildur : Oui je vois ce que tu veux dire, et ce qui t'embêtes... mais sache que qui que ce soit je le tuerai pour te garder, finit-il par dire

-          J'aurais dû me douter de ta réponse, ne t'inquiète pas beau brun, je ne te changerai pour personne d'autre et puis n'oublie pas nous sommes fiancés, dis-je en l'embrassant tendrement

Isildur part remplir ses fonctions de chef auprès de son peuple, tandis que moi, sans rien lui dire, j'entreprends d'aller rendre visite à la mère d'Isildur, peut-être qu'elle a des réponses à me donner, même si elle n'en donne pas à son fils. J'arrive sur place et comme la dernière fois elle m'accueille comme si elle savait que j'étais devant chez elle

-          Bonjour Glóredhel, pouvons-nous parler, lui dis-je gentiment

-          Glóredhel : Bonjour Majesté, me dit-elle. De quoi voulez-vous conversé ?

-          Du passé, dis-je évasive

Elle me toise un moment, puis me demande de la suivre à l'intérieur de son logis

-          Glóredhel : Le passé c'est le passé, dit-elle. C'est le présent et le futur qui compte

-          C'est vrai mais le présent et le futur se construise sur les bases du passé non ? demandais-je

-          Glóredhel : Ce n'est pas faux, dit-elle en souriant. Que voulez-vous savoir ?

-          Isildur, commençais-je. Vous l'avez bien adopté et élevé come cotre propre fils au point de lui laisser votre place sur le trône ?

-          Glóredhel : C'est tout à fait ça, c'est lui qui a dû vous le dire je suppose...

-          J'imagine que se sont ses propres parents qui vous l'ont confié ? demandais-je

-          Glóredhel : Cela coule de source, même Isildur le sait, dit-elle ironique

-          Mais une chose qu'il ne sait pas et que je voudrais savoir c'est qui sont-ils ? dis-je avec l'espoir d'avoir une réponse

-          Glóredhel : C'est plus compliqué que vous ne le pensez, mais vous êtes bonne pour le peuple d'Elfes Noirs mais aussi pour mon fils alors installez-vous comme il faut, je vais tout vous dire mais ne le répétez pas à mon fils, promis ? me demande-t-elle en me regardant avec insistance

-          Pourquoi ne rien lui dire ? Il est le premier concerné quand même, dis-je irritée

-          Glóredhel : Vous verrez... Un jour un couple d'Elfe de Lumière est venu à ma porte...

-          Des Elfes de Lumière ? dis-je étonnée

-          Glóredhel : Chut... Laissez-moi parler... Donc ils sont venus à ma porte avec dans les bras un petit enfant, ils se sont présenter comme le couple royal, et m'ont suppliés de prendre soin de lui afin de le protéger car sa vie était en danger, voyant ce petit gaillard je n'ai pas pu refuser... Voilà tu sais comment j'ai adopté Isildur, cela te convient ? dit-elle évasive

-          Quoi ? Un couple royal d'Elfe de Lumière ? Mes parents ? Il est donc mon frè...

Je m'évanouis sous le choc de la nouvelle, ce n'est pas vrai, c'est un cauchemar il ne peut pas être mon frère, je l'aime, j'ai besoin de lui, je veux faire ma vie avec lui... Un linge humide et frais sur mon front me fait reprendre doucement mes esprits, je me soulève soudainement et regarde autour de moi, je suis toujours chez Glóredhel et c'est elle qui prend soin de moi.

-          Glóredhel : Vous vous sentez mieux, dit-elle de l'inquiétude dans la voix

-          Oui ça va... Ou plutôt non ça ne va pas !! Il ne peut pas être mon frère ! criais-je. Je l'aime !

-          Glóredhel : Je n'ai jamais dit cela, j'ai dit qu'ils étaient venus avec lui, je n'ai pas dit que c'était leur enfant... Vous comprenez la nuance ? dit-elle soucieuse

-          Oui je comprends à présent, je me suis fait peur toute seule, désolée, dis-je penaude. Mais alors qui sont ses parents ?

-          Glóredhel : Je ne le sais pas, ils m'ont dit de le cacher et de le protéger car il était le prétendant futur de leur fille qu'ils allaient devoir, aussi, confier à quelqu'un par protection

-          Ô grand Valar !! Isildur est mon prétendant ! Et c'est un Elfe de Lumière ! criais-je en sautant au cou de Glóredhel

-          Glóredhel : Oui et cela ne doit pas se savoir sinon le peuple ne lui obéira plus et sa vie sera menacée, Vous comprenez, Majesté, pourquoi j'ai toujours gardé le secret, dit-elle tristement

-          Nous trouverons une solution, je vous le promets, dis-je en lui faisant une bise sonnante sur la joue

Je repars joyeusement vers la grande salle à la recherche de mon aimé, mais lorsque j'arrive il n'y a personne, je me demande où peut-il être et me renseigne auprès de personnes que je rencontre mais tout le monde l'ignore, je vais donc dans notre chambre en me disant qu'il finira bien par apparaître. Quelle n'est pas ma surprise lorsque je le vois, la mine sombre, assis sur notre lit, il lève la tête à mon entrée et ses yeux se mettent à briller, il se lève et en me serrant dans bras, me dit :

-          Mais où étais-tu ? Je me suis fait un sang d'encre, j'ai imaginé des milliers de choses, ne me fais plus jamais ça !! Je mourais sans toi !!

-          Je suis là à présent, quand je suis partie tu étais occupé donc je n'ai rien pu te dire, répondis-je tendrement

-          Isildur : Mon amour... Mais où es-tu partie ? demande-t-il soucieux

-          Je suis allée voir ta mère, pour parler un peu avec elle, tu vois je n'étais pas loin, dis-je rassurante

-          Isildur : Tu sais ce qu'il manque ici au pays d'Elfe ?

-          Non quoi ? demandais-je

-          Isildur : Ces appareils que vous avez chez les humains pour parler à distance, dit-il en riant

Des téléphones... cela s'appelle des téléphones !!dis-je en riant avec lui

Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des ElfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant