Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des Elfes

Chapitre 29

                  

Je passe mes mains dans ses cheveux et l'attire plus près de moi, sa bouche quitte ma poitrine et vient m'embrasser goulûment, je mordille ses lèvres pleines, je l'entends gémir, je le bascule sur le lit et lui demande de se mettre à plat ventre à son tour, je caresse moi aussi ses épaules et ses bras musclés puis remonte à son dos que je caresse de haut en bas, en bas je m'attarde sur ses hanches et ses fesses fermes et rebondies que je caresse et masse au travers de son short boxer, je lui demande de se retourner alors et je reprends la ballade de mes mains sur son torse puissant puis je descends vers ses abdominaux bien dessinés, je continue par ses hanches et caresse du bout des doigts son sexe, en érection, au travers du boxer, je me penche en avant et passe le bout de ma langue tout du long de ses abdos jusqu'à son torse. Il m'attrape et me remonte en disant dans un murmure :

-          Arrête, sinon je ne réponds plus de rien et je vais te sauter dessus

Je reconnais que nous sommes allés loin, mais ô grand Valar que c'était bon, mon corps en frissonne encore

-          J'avoue que j'hésite, tu me rends dingue dis-je avec sincérité

-          Isildur : T'inquiète tu ne me laisse pas indifférent non plus, dit-il sur le même ton

-          On essaye de dormir, demandais-je

-          Isildur : Essayons...

Nous nous allongeons en cuillère, je sentais toujours son érection dans mon dos, et nous ne bougeons plus. Les étoiles plein la tête et son souffle dans ma nuque je finis par m'endormir comme un bébé.

Ici il n'y a pas d'oiseau ou de rayon de soleil comme réveil, c'est un doux baiser sur le front qui me fais ouvrir les yeux, Isildur est déjà habillé et me réveille gentiment avec un beau sourire, il a l'air différent ce matin, je lui rends son sourire et me redresse dans le lit

-          Bien dormi ? me demande-t-il

-          Oui très bien merci et toi ? demandais-je par politesse

-          Isildur : J'ai eu du mal, dit-il en souriant, mais après j'ai passé une bonne nuit, tu devrais te lever et venir prendre un petit-déjeuner

-          Laisse-moi me préparer et j'arrive, dis-je en lui rendant son sourire, mais attends-moi sinon je vais me perdre dans ce dédale de couloirs

-          Isildur : Ok mais bouge-toi

Je saute du lit et file m'habiller d'une tenue d'archer Elfe Noir, c'est un peu comme la mienne sauf qu'elle est un peu plus... beaucoup plus sexy et qu'elle est noire. Je serais presque nue que cela ne changerai pas grand-chose me dis-je, mais bon je n'ai pas le choix, j'attache mes cheveux en une longue tresse sur le côté et me voilà prête.

Lorsque j'apparais devant Isildur ses yeux devinrent tout à coup plus sombres et je le vois se mordre la lèvre inférieur, je trouve ça craquant. Heureuse de mon effet sur lui, je m'avance et dépose un doux baiser sur sa joue et lui dit innocemment:

-          On peut y aller...

-          Tu es éblouissante, me dit-il la voix rauque. Allez, on y va...

Et comme d'habitude nous partons dans ce labyrinthe de corridor, il va falloir que j'apprenne à m'y orienter seule, mais pour le moment Isildur me tient par la taille fermement comme s'il avait peur que je m'échappe ou qu'on m'enlève. Nous rentrons dans la même salle que la veille et il y a autant de personnes, même cette chère Tinüviel qui cette fois ne s'est pas assise à ma place.

Isildur explique à tout le monde qu'aujourd'hui nous irons tous chasser et il compose les équipes, bien sûr je suis dans la sienne ce qui fait bouillir de rage mon « amie » qui elle se retrouve en compagnon d'elfes noirs et de nains.

Je récupère mon arc et mes flèches et part en compagnie d'Isildur dans la forêt, il me laisse faire mais garde quand même toujours un œil sur moi, je vois que la confiance n'est pas encore au rendez-vous, je grimpe à un arbre afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble, mon arc est tendu et prêt à tirer lorsque une flèche venant de je ne sais où se plante dans le tronc de l'arbre à quelque centimètres de mon épaule, je suis surprise mais je reste aux aguets me demandant si ce tir a été volontaire ou pas, lorsque j'entends du bruit non loin de moi devant, l'œil aiguisé j'attends prête à tirer au cas où. Une seconde flèche part dans ma direction, je l'évite et tire en même temps et j'entends crier, je saute de mon arbre et me dirige vers les gémissements, c'est Tinüviel, j'aurais dû m'en douter :

-          Ça c'est ce qu'on appelle un tir, lui dis-je mauvaise

-          Tinüviel : Tu as eu de la chance c'est tout, répondit-elle aussi mauvaise que moi

-          Je n'ai fait que me défendre, dis-je. Et puis tu ne me battras jamais à ce jeu-là...

-          Tinüviel : C'est ce qu'on verra, ajoute-t-elle. Je finirais bien par t'avoir connasse !

-          Tu ne dois pas beaucoup souffrir pour avoir toujours ta langue de vipère, dis-je énervée

-          Tinüviel : Je t'emmerde ! cria-t-elle

Ma colère monte d'un cran et pour la punir je cite une incantation pour que sa blessure lui fasse souffrir le martyre, elle se met à hurler et se tordre de douleur mais je ne m'arrête pas j'y prends plaisir, mais pour qui elle se prend cette pimbêche ?!

Ses cris alertent plusieurs Elfes Noirs et Nains qui bien sûr prennent parti pour Tinüviel et se montent contre moi, je suis obligée de me protéger d'un bouclier magique afin qu'ils ne puissent pas m'atteindre, c'est à ce moment-là qu'Isildur arrive sur les lieux et calme ses troupes et demande ce qu'il se passe :

-          Tinüviel : Elle a voulu me tuer et m'a fait souffrir avec sa magie, ment-elle. Sorcière !!

-          Menteuse !! Tu as commencé et je n'ai fait que me défendre ! criais-je. Pétasse !

-          Isildur : On arrête les insultes ! Je ne veux plus de magie ici, dit-il à mon égard. Et toi, dit-il à Tinüviel, si tu recommences, si tu touches à un de ses cheveux, je t'égorge ! Et je ne plaisante pas !

-          Tinüviel : Mais...

-          Isildur : Il n'y a pas de mais... Tu fermes ta gueule c'est tout ! hurla-t-il. Vous ! dit-il en s'adressant aux autres, ramenez la au camp...

-          Merci, lui dis-je. Merci de m'avoir cru et m'avoir fait confiance

-          Isildur : Ce n'est pas de la confiance, seulement je la connais et je sais de quoi elle est capable, répondit-il

-          Merci quand même, dis-je dans un murmure

Il s'approche alors de moi, me toise de haut en bas, se rapproche plus près et me prend dans ses bras, je suis toute tremblante, cet évènement m'a horriblement secouée.