Chapitre 37

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-          Bonjour mon adoré, dis-je en lui faisant de petits bisous pour le réveiller

-          Isildur : Humm... grogna-t-il c'est déjà l'heure ?

-          Eh oui, tu ne comptes pas trainer au lit toute la journée quand même ? dis-je ironiquement

-          Isildur : Oui dit-il en me faisant basculer... avec toi ma tendre

Ne m'y attendant pas cela me fais rire aux éclats et il en profite pour me chatouiller et me faire rire deux fois plus.

-          Arrête lui dis-je. On va nous entendre

-          Isildur : Et alors ? Tu es à moi non ?

-          Oui oui, dis-je sous la douce torture de ses mains. Mais je voudrais te parler sérieusement.

Il s'arrête alors et me regarde gravement et comprend que ce que j'ai à lui dire n'est pas anodin. Nous nous levons donc et nous asseyons sur le lit.

-          Isildur : Alors qu'est-ce que tu as de si grave à me dire de bon matin? demande-t-il

-          Etant donné que nous sommes fiancés, que je suis à peu près accepter par ton peuple, est ce que tu penses que je peux leur parler d'une éventuelle paix entre les deux peuples ?

-          Isildur : Cela va être compliqué, le peuple d'Elfe de Lumière les a chassé et fait se terré ici et ça il ne l'on jamais accepter, me dit-il

-          Oui ça je le sais, mais à présent c'est moi qui suit à la tête du peuple d'Elfe de Lumière et bientôt toi alors peut-être qu'ils nous écouterons, dis-je pleine d'espoir

-          Isildur : Peut-être mais peut-être que cela va envenimer les choses aussi

-          Et si, comme pour le couple nain, je fais de bonnes actions auprès de ton peuple possible qu'il me fasse un peu plus confiance

-          Isildur : Il faudrait essayer, mais cette fois je le fais avec toi, rajoute-t-il

-          Si tu veux... Et si on réussit on coupera l'herbe sous les pieds d'Artaher

-          Isildur : Mouais ce n'est pas faux !!

-          Génial ! Tu sais que tu es au top ?

-          Isildur : Je sais dit-il avec un sourire enjôleur. Tu n'es pas mal non plus, dit-il enjoué

-          Allons manger et on s'y met... dis-je plus sérieusement

Direction le petit-déjeuner, toujours les même personnes attablées sauf que cette fois-ci j'écoute les conversations et, sous le regard d'Isildur, me permet de prendre la parole et demande clairement

-          Me faites-vous confiance ? demandais-je.  Vous pouvez répondre sans aucune crainte, rajoutais-je

Certains me disent que oui, qu'ils me considèrent comme leur Reine, et cela me fais chaud au cœur, d'autres ne le disent pas mais me font comprendre qu'ils ont du mal, qu'ils sont méfiants, et je peux les comprendre avec tout ce qu'ils ont vécus et subis à cause du peuple que je représente. Je les remercie pour leur franchise, et le repas prend fin.

Dans la salle du trône, à mon grand étonnement il y a en a un deuxième à côté du sien, je remercie Isildur du regard qui me sourit en retour. Comme chaque jour une foule importante attend une entrevue avec Isildur mais aujourd'hui nous ne nous asseyons pas et passons le long de la file d'attente sans nous arrêter, nous continuons notre chemin jusqu'à l'habitation des nains, Barakor et Mollaga, qui nous accueillent avec plaisir et sourire. Je leur demande s'ils ont parlés de mon intervention chez eux à qui que ce soit, ils baissent les yeux et disent en avoir parlé à leurs amis, je les rassure en leur disant que ce n'est pas grave et que maintenant je voulais que justement ils en parlent à un maximum de personnes. Puis Isildur leur demandent s'ils me respectent et leur réponse fut rapide, oui et aussi qu'ils m'aimaient bien et avait confiance en moi, je fus tellement touché que je me permets de leur donner un baiser sur le front à tous les deux. Isildur leur demande alors de divulguer cette information aussi.

Nous repartons en direction de la grande salle et avant que les demandes ne commencent Isildur me dit être fier de moi, j'aime quand il me complimente, nous nous asseyons chacun dans notre trône et le défilé de demande démarre.

Une demi-heure plus tard la patrouille étant chargé de surveiller Artaher arrive avec des nouvelles, ils l'ont surpris en compagnie de Tinüviel, ce qui pour nous signifie problème à l'horizon, ils font une belle équipe mais ne sont-ils que deux ? La méfiance s'installe.

J'utilise souvent la magie pour régler les problèmes du peuple d'Elfes Noirs et à chaque fois en retour j'ai de la gratitude et de la confiance, cela me touche énormément car je m'aperçois que doucement, doucement j'arrive à imposer ma place de souveraine auprès d'eux et me faire accepter. Isildur me regarde intensément et je vois de la fierté dans ses yeux, ce qui réchauffe mon cœur et me donne de l'espoir pour l'avenir de tous.

La séance terminée je m'aperçois que je suis complètement vidée, épuisée, je n'ai pas l'habitude de ma servir de la magie sur en temps aussi long, j'ai du mal à tenir sur mes jambes et Isildur le voyant me porte et me mène dans notre chambre afin que je puisse récupérer un peu de force

-          Je suis très fier de toi, me dit-il tendrement. Tu as fait un boulot du tonnerre ! Tu ne te rends pas compte combien de personne tu as convertis à ta cause

-          J'espère que tu as raison dis-je simplement

-          Isildur : Je n'ai aucun doute, je dirais mieux, à présent je crois en ton action de vouloir joindre nos peuples, dit-il avec un grand sérieux

-          Vraiment tu y crois ? Alors nous y arriverons, à deux nous y arriverons, merci mon amour dis-je pleine d'espérance. Mais j'ai encore des questions en suspens, rajoutais-je

-          Isildur : Je m'y attendais un peu, tu as toujours des questions dit-il en souriant

-          Comment t'es-tu retrouvé chef du peuple d'Elfes Noirs ?

-          Isildur : Par ma mère, elle était leur chef, puis j'ai pris le relais tout simplement dit-il

-          Pourquoi ? Elle est morte ?

-          Isildur : Non pas du tout, je te la présente si tu veux, elle s'appelle Glóredhel

-          J'en serais enchantée, peut-on y aller maintenant ? dis-je impatiente

-          Isildur : Si tu veux, elle n'habite pas loin, allez vient on y va...

Et nous partons à la rencontre de sa mère, je suis impatiente mais aussi quelque peu nerveuse. Nous voilà à peine arrivés qu'une femme sort nous accueillir, elle prend Isildur dans ses bras puis me regarde longuement avant de me prendre aussi dans ses bras

-          Isildur : Ammë, nye lye antae min méla Débélia (Mère, je vous présente mon aimée Débélia)

-          Glóredhel : Eldarie min yondo, lutha lyat Meletyalda (Bonjour mon fils, enchantée votre Majesté)

-          Lutha (Enchantée), dis-je intimidée

-          Glóredhel : Prenez soin de vous mes enfants, rien n'est sûr ni acquis en ces temps, nous dit-elle sérieusement

-          Isildur : Ne vous inquiétez pas mère, nous le savons et œuvrons pour que cela change, la rassura-t-il. Nous reviendrons vous voir, à une prochaine lune...

Puis nous reprenons le chemin de retour lorsque trop impatiente je lui dis :

-          Tu ne ressembles pas du tout à ta mère...

-          Isildur : En fait elle m'a adoptée, ce n'est pas ma mère de sang mais ma mère de cœur, elle a toujours veillé sur moi et fait ce que je suis aujourd'hui, dit-il doucement

-          Elle a fait du bon boulot... Tu es magnifique, gentil, un bon chef, un bon amant, un...

-          Isildur : C'est bon !! Arrête j'ai compris... mes chevilles commencent à gonflées dit-il en riant

-          Donc tu ne connais pas tes parents... comme moi, dis-je tristement

Isildur : Elle sait mais ne veut rien me dire...pour le moment

Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des ElfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant