Chapitre 40

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Rire ainsi nous aide vraiment à faire redescendre la pression, surtout pour Isildur qui a vraiment stressé ces dernières heures. Mais une fois remit de ses émotions il n'en n'oublie pas pour autant de me demander :

-          Qu'es-tu allé faire chez ma mère ? dit-il avec curiosité

-          Juste parler un peu avec elle, savoir si elle pouvait m'en apprendre un peu plus sur toi... surtout quand tu étais plus jeune... curiosité de femme quoi, mentis-je

-          Isildur : Alors c'est sans moi, dit-il joyeusement

Je n'aime pas lui mentir mais sa mère a raison, cela serait le mettre en danger que de tout dévoiler maintenant, et je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, alors faisons les choses dans l'ordre c'est-à-dire réunir les deux peuples. Le seul souci que j'ai c'est qu'une fois la paix restaurée, si nous dévoilons la vérité à tout le monde, les Elfes Noirs ne vont-ils pas se sentir trahis d'avoir été gouverné par un faux Elfe Noir leur mentant pendant tant d'années juste pour arriver à ses fins.

Au lieu d'avoir une vie plus simple du fait qu'Artaher ne soit plus grand-chose et que Tinüviel soit morte, mais non, mon projet de réunir les peuples devient de plus en plus compliqué. De quoi avoir mal au crâne ou envie de se coucher et dormir très très longtemps. Je pourrais demander de l'aide ou des conseils à mes amis Falastur et Luinil, mais pour cela il faut que je retourne chez les Elfes de Lumière.

-          Mon aimé, dis-je d'une voix douce. J'aurais besoin d'aller voir mes amis, tu penses que c'est possible ?

-          Isildur : Possible oui, répondit-il. Mais pourquoi faire ?

-          Pour voir si de leurs côtés ils peuvent nous aider à réunir nos peuples, vu qu'Artaher n'est plus, nous aurons plus de facilité, je pense, si cela se fait dans les deux régions...

-          Isildur : Faut voir, nous n'avons rien à perdre, dit-il. Quand veux-tu y aller ?

-          Le plus tôt serait le mieux, dis-je pleine d'espoir

-          Isildur : Allons-y aujourd'hui alors

-          Comment fais-tu pour être si adorable, dis-je câline

-          Isildur : C'est naturel chez moi, répondit-il d'un air vantard

Nous partons donc pour le territoire des Elfes de Lumière, je suis vraiment impatiente de revoir Falastur et Luinil. Quand nous approchons, nous entendons beaucoup de monde dire :

-          Ô alta Valar ! Nmin tari eaa coirëa ! (Ô grand Valar ! Notre Reine est vivante !)

Nous allons donc tout deux sur la place principale du village et je leur réponds :

-          Ene min gwaith, nye eaa tar ten lye resta. Almarëa lye Ilúvatar ! (Oui mon peuple, je suis là pour vous aider. Soyez bénis par les Dieux !)

Mes amis étaient dans la foule lors de mon discours et je voyais dans leurs yeux une lueur de fierté mais aussi une impatience de pouvoir m'approcher et me parler. Dès que je pus c'est la première chose que je fais, je cours vers eux et les serre très fort dans mes bras, ils me manquent tant. Il ne faut pas oublier qu'ils ont toujours fait partie de ma vie, nous avons grandis ensemble, fais des bêtises ensemble, ris ensemble... enfin tout quoi.

Etant la Reine, personne ne trouve à redire que je sois accompagné d'Isildur, donc nous nous dirigeons tous les quatre vers mon palais afin de pouvoir parler tranquillement

Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des ElfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant