Chapitre 12

101 14 3
                                    




                  

... Comme par enchantement je me retrouve basculée dans un autre monde, je ne suis plus sur Artaher mais à ses côtés, il me regarde et en fronçant les sourcils me demande :

-          Tu vas bien ?

-          Oui lui répondis-je, comme c'est beau dis-je en regardant autour de moi

Rassuré il m'attrape par la main et me fait visiter le coin, nous sommes entourés de très grands arbres vert qui de leurs branchages nous créent un toit de végétation, des fougères ici et là poussent tout autour du village le cachant quelque peu. Les elfes respectent la forêt et celle-ci le leur rend bien. J'apprends que le clan vit de chasse mais aussi de cueillette et d'agriculture et les femmes, plus particulièrement, sont douées pour la poésie, le chant et la danse.

Chaque personne que l'on rencontre s'arrête et pose un genou à terre en baissant la tête, cela me déstabilise et me gêne mais une question se pose à moi

-          Comment savent-ils que je suis leur princesse ? demandais-je à Artaher

-          Artaher : Car il en est ainsi chez nous et puis tu ressembles beaucoup à notre Reine Aerin, sans compter que je suis avec toi

-          Ah d'accord je comprends mieux... et mes parents ? il est possible de les voir ?

-          Artaher : Non pas pour le moment, ils se sont absentés et puis le temps ne s'écoule pas de la même façon dans les deux mondes et il est temps pour nous d'y aller

-          Dommage, je me sens bien ici et puis je te trouve charmant avec tes oreilles pointues dis-je en souriant

-          Artaher : Merci... Tu n'es pas mal non plus dit-il avec un clin d'œil, bon alors prête ?

-          Prête !

-          Artaher : Approche toi un peu plus de moi et tiens moi bien surtout... On y va !

En une fraction de seconde nous nous retrouvons dans la position initiale sur le canapé, je le sens qu'il est mal à l'aise mais pas moi et décide de ne pas bouger mais il me prend en poids et me dépose à côté de lui, n'éprouvant ainsi plus de mal aise.

-          Petit joueur lui lançais-je pour le taquiner

-          Artaher : Non prudent répond-t-il, espèce de petite allumeuse rajoute-t-il

-          Dis-moi que cela te déplait... Je vais te croire... bouffon

-          Artaher : Je rêve où tu me cherches ?

-          Qui ? Moi ? Jamais... Ce n'est pas mon genre dis-je avec un air innocent

Il se fit à rire à gorge déployée puis en reprenant son sérieux me dit :

-          On reprendra cette discussion en temps voulu car pour l'instant préparons du thé tu veux bien, car ils ne vont pas tarder à arriver

-          Ok je note, allez viens avec moi dans la cuisine pour tout préparer dis-je

-          Artaher : Vos désirs sont des ordres princesse

-          Justement n'oublie pas qui est au service de qui, lui dis-je en lui tirant la langue

-          Artaher : Range-moi ça avant que je te la mange

Nous nous taquinons gentiment quand mes amis frappent à la porte d'entrée puis rentrent directement.

Le destin de Débélia Tome 1 ou La Princesse du Peuple des ElfesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant