Chapitre IV "Derrière la vitre."

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Un œil se leva, puis le second suivi.
Elle vit premièrement une pièce étrange, qu'elle reconnaissait vaguement.
Elle était allongée dans un lit.
Se relevant, elle peina à s'aider de son bras qui était blessé.
Elle enleva le bandage et découvrit une entaille, sûrement un morceau de verre qui avait du lui rentrer dans le bras quand elle s'est faite frappée.
Elle posa un premier pied par terre et le second suivi.
Elle senti le parquet grincer.
Une musique commençait à se faire entendre au fur et à mesure qu'elle avançait dans la pièce.
Elle se stoppa net devant la porte, hésitant à ouvrir, elle redoutait de ce qu'elle pourrait trouver derrière.
Elle leva son bras et ouvrir la porte. Elle découvrit un couloir au papier peint bleu.
Elle aperçut d'autres portes et se précipita pour les ouvrir, en vain, elles étaient toutes fermées à clef.
Elle était en train d'essayer d'ouvrir la dernière quand elle entendit en bas des escaliers:
"Aria, viens jouer avec moi !"

Elle tourna la tête directement. Aria s'inquiéta car elle ne savait pas pourquoi elle était là et comment elle pouvait s'en échapper. Mais par-dessus tout elle était intriguée par ce qu'elle venait d'entendre.
"Venez-là les filles !" Entendit Aria, une seconde fois.
Elle se précipita en bas, déterminée à voir qui l'appelait.
Elle descendit les dernières marches de l'escalier et vit qu'à sa droite, il y avait une vitre, comme pendant les interrogatoires de police à la télé, se dit-elle.
Elle se rapprocha de la vitre et vit deux petites filles qui se ressemblaient étrangement, jouer.
-Anastasia! Arrête d'arracher les têtes des poupées! Cria-t-elle.
-Aria, si tu continues je t'arracherais là tienne ! Rétorqua l'autre fille.
Aria fut choquée par ce qu'elle eut entendue.
Un homme rentra dans la pièce.
-Anastasia, tu arrêtes de dire de telles choses à ta sœur ! Réprimanda-t-il.
Elle fronça ses sourcils.
La pièce s'assombrit jusqu'à ce qu'elle devienne complètement noire.
Veuillez désormais passer au jardin, annonça une voix sortie de nul part.
Aria se rendit donc vers une porte à côté de l'escalier et sorti de la maison.
Comme précédemment, Aria était derrière une vitre teinté et assistait désormais à une autre scène.
Un homme et une femme était dans le jardin, et deux filles couraient autour d'eux.
-Les filles, faites attention à vous, n'allez pas vous blesser, prévint la femme.
Les filles ne répondirent rien et s'en allèrent derrière la maison.
Aria les suivait à travers le chemin, séparé du jardin par un tunnel avec les vitres teintées.
Une des petites filles criaient.
-Anastasia, arrête de me poursuivre !
-Je vais te tuer ! Cria la jeune fille.
Elle prit un caillou qui traînait, assez conséquent et le lança sur sa sœur.
Derrière la vitre, Aria avait bien vue la supercherie et avait remarquée que c'était un caillou en polystyrène mais elle était quand même effrayée par ce qu'il ce passait.
Tout comme l'autre pièce, le jardin fut plongé dans le noir.
Veuillez à présent vous diriger vers l'entrée.
Aria suivit les ordres et revint donc sur ses pas.
Elle entra dans la maison et vit derrière la vitre une (autre) femme et la famille.
-Madame, Monsieur, je vais devoir vous prendre votre fille. Annonçait la femme qui était dos à la porte d'entrée.
-Excusez-moi ?! Cria l'autre femme.
-Vous ne prendrez aucune de nos filles madame !
-Je suis désolée mais c'est la procédure.
Laquelle d'entre elle est Anastasia ? Demanda-t-elle.
Les parents se regardèrent, hésitants.
-Vous n'allez pas me dire que vous...
Anastasia la coupa.
-C'est elle, en pointant du doigt sa sœur jumelle.
-Non, même pas vrai c'est toi ! Cria-t-elle.
-Mais arrête de me crier dessus, tu me fais peur... Avoua la jeune fille en se cachant derrière sa mère.
-Je pense que vous avez la réponse... Annonça la mère, les larmes aux yeux.
Deux hommes entrèrent dans la maison et prirent Aria et non Anastasia.
-NON! NON C'EST ELLE ANASTASIA, LÂCHEZ-MOI ! MAMAAAN! Cria le jeune fille.

Aria regardait la scène avec attention et une larme coula.
Le noir surgit et Aria se trouva, elle aussi, dans le noir.
Elle restait sur place et ne fit rien.
La lumière réapparut et elle vit juste devant la vitre teintée, une personne toute en noir, c'était -A.
Aria recula d'un pas et retourna dans le tunnel jusqu'au jardin. Mais quand elle y arriva, il n'y avait plus de tunnel et elle était à l'air libre.
Elle leva la tête et vit, très haut, un plafond.
-Quoi? S'affolait Aria.
Une voix visiblement trafiquée émit de nul part.
-Alors Aria, comment ça fait de fuir la vérité ? Dit-elle.
-Qu'est-ce que tu veux !? Cria la jeune fille.
-Ce que je veux ? Je veux que tu souffre comme j'ai souffert, espèce de petite salope.
Aria ne comprenait rien.
Elle se retourna et vit -A sortant d'un buisson et s'avancer vers elle.
-JE VAIS TE TUER ! Cria-t-il en marchant vers Aria.
-Non, non s'il te plaît, pourquoi tu me fais ça ?! Lui demanda-t-elle.
-Tu ne te souviens vraiment pas, demanda-t-elle en sortant un pistolet de sa poche.
Aria fit un pas en arrière.
-Ta... Ta voix! Remarqua-t-elle.
La personne en face d'Aria enleva son masque.
-Bonjour petite sœur, dit-elle avec un sourire narquois.

-Bonjour petite sœur, dit-elle avec un sourire narquois

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Aria resta ébahie de ce qu'elle voyait.
Elle se voyait juste devant elle, le même visage, les même cheveux, même expressions, tout était pareil.
-Je... J'ai du mal à comprendre... Tu es... Tu es ma sœur ? Demanda Aria.
-Ta sœur jumelle, oui. Précisa-t-elle.
Elle pointa l'arme sur sa sœur.
-Attends... Pourquoi, pourquoi tu as fais tout ça ?! Pourquoi as-tu tué toutes ces personnes ?
-Tu ne te rappelles donc vraiment pas ? Dit-elle, intriguée.
Aria secoua la tête en réponse à la question.
Va dans le salon, ordonna-t-elle en indiquant la direction avec son arme.
Aria s'y rendit.
Sa sœur passa devant et tira sur la vitre, qui se brisa.
Passe, dit-elle.
Aria s'assit sur le canapé.
-Je... Je ne suis pas sûre de comprendre où on est, expliqua Aria.
-On est... Dans un faux décor, si on peut appeler ça comme ça.
Personne ne parla.
Anastasia se leva et se dirigea au fond de la pièce, vers la fenêtre.
-Tu sais Aria, je t'ai toujours aimé, toujours, appuya-t-elle en se retournant vers sa sœur.
Mais quand tu m'as fais ça, dit-elle, quand tu m'as fais ça, j'ai su à cet instant que je ne pourrais jamais te pardonner.
-Faire quoi ? Demanda Aria qui ne saisissait rien.
-Quand tu as échangé nos vies ! C'était toi qui aurait dû aller dans cet hôpital pour les fous, pas moi ! S'énerva Anastasia.
-Moi? Aria baissa les yeux et réalisa aussitôt.
C'é... C'était nous alors ? Les deux petites filles ? C'était notre histoire ?
Anastasia applaudit.
-Je savais que tu était la moins intelligente de nous deux. Mais là vraiment...
Aria leva les yeux en l'air.
C'était deux semaines après nos six ans, raconta-t-elle en attrapant un cadre derrière le canapé sur lequel elle était assise.
Comme d'habitude tu était tout le temps en train de me faire du mal, mais papa et maman ne voyaient rien, ils croyaient que je m'amusais aussi.
Après ça, les voisins ont signalés des cris d'enfants constants. Ils ont dit aux services sociaux qu'une certaine Anastasia frappait sa petite sœur, Aria.
-Tu... Tu me frappais ?
-Écoutes la fin.
Quand ils sont venus te chercher, toi...
Aria la coupa.
-Attends, tu veux dire que... C'est moi Anastasia ?!
-Ça va pas vite là-dedans. Bien sûr que tu es Anastasia. Mais tu m'as pris ma vie !
Tu m'a faite passer pour la méchante et la fille folle et ils m'ont emmenés moi à la place de t'emmener toi.
Et comme nos idiots de parents ne savaient pas qui était qui... Tu m'as accusée.
Aria tenta de se souvenir.
Pendant presque dix ans, je suis restée dans une pauvre asile de merde.
Je n'avais rien, personne, j'étais seule et je pensais toujours à la même chose: toi.
Puis je suis sortie il y a un an.
-Tu... Tu as fais ça toi même ? Questionna-t-elle en regardant la maison.
-Arrête de poser des questions, ordonna-t-elle.
Puis je suis allé à ta recherche.
J'ai vue que tu avais eu un accident de voiture quand tu avais à peu près sept ans et demi.
Et tu as perdu la mémoire. C'est là qu'ils t'ont placés en famille d'accueil.
-Et nos parents ?
-Morts. Les deux dans l'accident de voiture.
Aria n'en revenait pas. Elle avait eu une famille auparavant et elle n'était pas au courant. Elle semblait déstabilisée et triste.
Arrête de faire la fille choquée, ça n'enlève pas le fait que tu es une connasse et que tu le resteras.
Aria réfléchit.
-Attends une seconde... Tu n'agissais pas seule, Mona était de mèche avec toi pas vrai ?
-Oui, mais elle m'aidait juste. Maintenant que j'ai ce que je veux, je ne me soucie plus d'elle.
-Et que voulait-elle exactement ?
-Vengeance. Elle voulait toutes vous faire du mal pour lui en avoir fait autrefois.
Aria se leva violemment.
-C'est du n'importe quoi! Toi, elle, tout ça! Arrête de faire du mal aux gens !
Aria tourna le dos à sa sœur et s'en alla.
Soudain, Anastasia tira sur sa sœur.
-Tu n'iras nul part, ajouta-t-elle pendant qu'elle regardait sa sœur, étendue au sol.

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À chaque fin de chapitre j'aimerais beaucoup que vous me disiez ce que vous en pensez, je prends tout, dans l'unique intérêt de m'améliorer :)

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