Pretty Little Liars : Nouvelle histoire, nouveaux secrets TOME 2

Chapitre VIII "Les nuages frappent ce soir." Partie 1

N'oubliez pas le bal pour collecter des fonds aura lieu ce soir à partir de 20h30! Ne le ratez surtout pas ! Vous pouvez gagner des places en jouant à notre tombola, pour cela, rendez-vous à l'accueil, et pour en acheter allez voir vos professeurs, merci et à ce soir.

-Je n'ai jamais aimé Valentine, sa voix m'énerve ! Annonça Hanna.
-Bonne chance parce que tu vas l'entendre encore plus aujourd'hui, déclara Spencer en rigolant.
-On est vraiment obligées d'aller à ce bal ? Demanda Emily.
-Non, mais on va y aller quand même, je ne resterais pas chez moi durant la tempête, déclara Alison.
-Et toujours pas de réponse de -A, Spencer ? Questionna Hanna.
-Euh, non, non toujours pas. On dirait qu'il veut faire monter le suspens...
-C'est quand même étrange hein... Reprit Alison, je veux dire... Spencer la coupa.
-Écoutez les filles j'adorerais vous entendre débattre sur le cas notre meilleur ami mais là, je dois aller en cours d'anglais, à plus les filles.
Spencer s'en alla sauvagement, laissant ses trois amies, seules.
-Elle ment, annoncèrent les trois filles en même temps. Elle se regardèrent les unes les autres et rigolèrent.
-Elle est vraiment prévisible! Conclut Emily.
-Bon aller à ce soir les filles, dit Alison.
Au fait Hanna, je peux passer chez toi ce soir avant d'y aller ? Comme ça on ira à deux et comme mes parents ne sont pas en ville...
-Oui oui, bien sûr ! Si tu veux tu peux même rester dormir ? Proposa la jeune fille.
-Et bien j'en parlerais à ma mère mais je pense que ce sera bon, je t'enverrais un texto, bisous. Répondit Alison.
Elles se séparèrent toutes et Alison alla dans les toilettes.
Elle se mit devant le miroir.
Qu'est-ce que tu vas devenir... Se dit-elle.
Elle leva son tee-shirt et regardait si elle pouvait apercevoir la tumeur qui était aux poumons.
Elle se tortilla dans tous les sens mais ne vit rien.
Elle se regarda une dernière fois et alla en classe.

En sortant des cours, Alison reprit son cabriolet et rentra chez elle.
Une fois chez elle, elle appela sa mère.
-Allô maman, oui bonjour, tu es encore à Los Angeles ?
-Oui chérie, répondit Jessica au bout du fil.
Nous avons déjà vu quatre médecins pour ton opération.
-Et... Et alors ?
-Nous en voyons encore... Je vais te laisser ma chérie nous avons encore quelques rendez-vous.
-Ok mais juste, avant, tu sais ce soir il y aura une tempête sur Rosewood et je me demandais si je ne pouvais pas aller dormir chez Hanna après le bal ?
-Fais comme tu le souhaites, mais fais attention, je te laisse, bisou.
Alison raccrocha.
Elle monta dans sa chambre préparer ses affaires. Elle mit dans un sac un joli haut jaune qu'elle adorait tant, tout le monde lui disait qu'il mettait ses jolies boucles en valeur.
Elle emporta un pyjama et descendit pour se faire un sandwich.
Elle passa devant le téléphone fixe quand elle vit qu'il y avait des messages vocaux sur la messagerie. Elle appuya sur le bouton "lire les messages".
UN NOUVEAU MESSAGE, ENREGISTRÉ AUJOURD'HUI À 11H39:
Bonsoir madame DiLaurentis, Docteur Foryek à l'appareil.
J'ai tenté de vous joindre plusieurs fois sur votre téléphone portable mais je n'ai pas réussi à vous joindre.
Voilà, vous m'aviez demandé de vous appeler quand Monsieur Ezra Fitz sera réveillé. Et bien c'est le cas, il l'est depuis une petite demi-heure.
Bonne soirée, au revoir.
FIN DES NOUVEAUX MESSAGES.

Pourquoi sa mère aurait voulu être informée du réveil du professeur de sa fille ?
Elle réfléchit un instant puis prit son sac à toute vitesse et sauta dans sa voiture.

-Spencer, que fais-tu ce soir ? Demanda Veronica, qui scrutait sa montre tout en essayant d'enfiler une paire de talons.
-Euh... Je reste ici, menti la jeune fille.
-Très bien, ton père et moi sortons ce soir. Et je te préviens, tu n'as pas intérêt à aller à ce bal, Spencer !
C'est très dangereux, je ne comprends même pas pourquoi ils l'ont maintenu.
-Je ne sais pas non plus...
Veronica sorti.
Spencer ressortit le couteau qu'elle venait de cacher derrière son dos.
Elle lâcha un soupir, comme si elle venait d'échapper au pire.
Elle rangea dans son sac, qu'elle avait caché à temps derrière son oreiller, le couteau et prit quelques affaires.
Puis, elle saisit le cutter qu'elle avait emprunté dans le garage et ouvra l'intérieur de la semelle de ses Vans. Elle y introduisit une puce électronique, celle de son téléphone portable.
Elle referma l'entaille avec de la super glu puis enfila ses baskets.
Elle entendit la porte claquer, patienta quelques secondes puis ré-entendit la voiture de sa mère qui quittait l'allée.
Elle descendit les escaliers et grimpa dans sa voiture.