~~~ Chapitre 12 ~~~

475 41 27
                                    

Pdv Djénéba.

Assise à côté de Moussa je ne savais pas quoi lui dire. Il venait de quitter la maison de son oncle qui s'avère être son père biologique et comme toute personne normale, la nouvelle l'avait chambouler.

Mouss: après toutes ses années.

Moi: arrête de te faire du mal moussa, je...je suis la si tu sa peut te rassurer.

Profitais je pour lui montrer mon soutient. Il soupira bruyamment puis continua a fixer le sol qui depuis tout à l'heure était devenu son seul cadre visuel.

Moi: tu les a entendu, ce n'est pas parcequ'ils ne t'aimais......

....: je ne compte pas les rejeté t'inquiète. J'ai compris leur acte, j'ai compris.

Me coupait il avant de s'allonger dans le lit. J'ai fais pareil avant de me mettre contre lui puis à deux nous avons fermés nos yeux.

Fatma.

Encore choquée par la nouvelle, j'essayais d'avoir une conversation avec Tyron. Moussa a donc été donné à la soeur de ma mère parceque cette dernière ne pouvais pas reproduire. L'histoire m'a beaucoup touché. Ça m'inquiétais, pour le moment je suis dans la même situation qu'elle et je stressais plus que jamais. Et si le traitement ne marche pas? Je ne veux pas élevé l'enfant de quelqu'un d'autre, je veux élever mes enfants, ceux que j'aurais porter durant neuf mois.

Ty: azy je sais a quoi tu penses là mais efface vite ça de ton crâne. On va faire des bébés Fatma, je te promet.

Me dit il comme s'il avait lu dans ma tête. Je lui ai légèrement souris pour ne pas répondre puis j'ai posé ma tête sur son épaule. Il me serait contre lui sans parler, nous profitions juste du moment pour remettre nos idées en place.

Une semaine.

Une semaine avait passé depuis la nouvelle qui avait changé nos vie. Au début nos conversations étaient bizarre avec Moussa mais avec le temps tout est redevenu comme avant. Il n'était pas encore prêt à considérer mes parents comme les siens mais il y travaillait et ceux ci le comprenait parfaitement.
De mon côté j'étais en route vers la maison. J'avais passé la journée avec ma mère et j'étais plus que pressé de retrouver Tyron. Vingt heure trente, je franchie le seuil de la porte trouvant la noir complet dans la pièce. D'habitude il m'attend toujours dans le salon devant la télé. Il est peut-être fatigué, me disais je en montant les escaliers. Dans la chambre il était allongé, il se redressa dès qu'il ma vu entrer.

Ty: ya une lettre pour toi.

Me lança t'il sans même répondre à mes salutations. Je commençais à m'inquiéter, j'avais la boule au ventre et ma peur a vite augmenter lorsque j'ai remarqué que la lettre venait de mon docteur. J'ai déposé mes affaires. Sans me changer je me suis assise auprès de Tyron. J'ai saisi la lettre en tremblant puis j'ai ouvert l'enveloppe avec précaution. Le titre me fit paniquer. Résultat de traitement s'affichait en gras. Je n'osais pas lire la suite. Je fixais juste ces quelques mots qui déjà me hantait de plus belle. Tyron me caressait le dos, me faisant comprendre ainsi que je ne suis pas seule. J'ai inspiré puis expiré avant de me lancer. La lettre au début donnait que des détails inutiles donc j'ai sautée et je suis allée lire le verdict qui se trouvait jusqu'en bas. C'est avec peine que nous vous annonçons que votre traitement à échoué. Cette phrase était écrite en petit caractère mais une grosse trace elle avait laissé dans mon coeur. J'ai laissé tomber le papier après ça. Mes mains tremblaient de peur et le vide mes yeux larmoyants fixaient. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Qu'ai-je fais de mal? Tout ce stresse, ces allées retour, les payement, les heures de torture. Tout cela pour du rien, pour me retrouver à la case de départ ? Mon nez commençait à siffler de colère et c'est là que Ty m'a prise dans ses bras. Je lui serait son haut, comme pour y transmettre toute ma haine. A partir de cet instant je pleurais bruyamment. J'étais triste et désespéré. Tout mes rêves venaient de se briser et comme jamais je me sentais tomber. Tomber dans un gouffre long et sombre, un gouffre froid cachant quelques décombres. Mon âme je voulait qu'on emporte, cette douleur j'avais envie qu'elle s'envole. Mais comment? Comment la faire disparaître sans peine pour ceux que j'aime? Comment donner un enfant, ne serait-ce qu'un seul à cet homme qui m'aime? A deux nous exprimions notre détresse. Lui en étant silencieux et moi en versants des larmes que j'avais longtemps refoulés.

Princesse de Tess IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant