Chapitre 16.

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Assise sur le lit d'hôpital j'attends Kays. C'est lui qui vient le chercher. En l'attendant, je penses, je regarde un point fixe et je penses à Issam, à moi à notre histoire...A mon fils. Je dois rentrer à la villa pour aller chercher toutes mes affaires, je ne remettrais plus jamais un pied là-bas.

Kays : Kaw', on y va ?

Moi : Oui, désolé.

Lui : T'excuses pas.

Il prend mes affaires, et on descend je signe les papiers et finit par sortir de l'hôpital en tenant le bras de Kay, je me sentais tellement faible, tellement triste.

**

On arrive à la villa, dans le salon se trouvait Karima et Lilia. Où est Maria ? J'entends les rires des deux femme, j'aller faire une remarque lorsqu'une personne le fit à ma place.

Issam : Pourquoi, vous rigolez ?

Karima : Regarde moi la dégaine de ta femme, elle fais plus peur qu'autre choses.

Lilia : Un coup de maquillage ne lui ferait pas de mal.

Moi : Je vous emmerde.

Karima : Je t'interdit de nous parler sur ce ton.

Moi : Je t'emmerde, toi ta fille et ta belle fille. J'te l'ai déjà dis, je n'es pas besoin de ta permission pour te parler comme je le souhaite.

Karima : Mal élevée.

Moi : Regarde donc la façon dont ta élevée ta fille, dont toi tu as étais élevée et reviens me voir en critiquant mon éducation.

Je monta dans la chambre, je m'arrête devant la chambre de mon Fin enfin...Qui devait lui appartenir. Je marchais le long de cette chambre qui était de couleur blanche et bleu très clair, son beau lit en bois blanc et tout l'ensemble qui va avec. 

J'ouvre son armoire, beaucoup d'habilles s'y trouve, je les touches, les sent, je ferme les yeux en l'imaginant ici auprès de moi. Mes larmes coulent, mes mains tremble...Je suis une mauvaise mère.

Moi : Je n'es pas su te garde, je n'es pas su te protéger. Je t'es laisser, tu ne reviendra plus, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais. Tu n'a pas eu la vie, mais c'est tout comme...Je te sentais vivre en moi, tes coups de pieds dans le bas du ventre, ta façon de bouger en moi me manquera. Ton père -rire- Flippait quand tu bougeais, il m'était sa main et me disais " C'est Normal ? Regarde, regarde il m'a fait un tshek". Mais je peux plus, je l'aime ton père, je l'aime plus que ma propre vie mais...Le divorce est la meilleure choses.

...: Alors, reste. On partira d'ici, on va vivre notre vie loin d'elles. On reprendra tout à zéro, on profitera, on vivra notre amour à fond Kaw.

Comme vous le saviez, c'était Issam.

Moi : Issam...

Lui : Non, non Kawtar.  On aura une vie meilleure, je t'en supplie. Je sais, je sais que j'ai beaucoup étais absent, j'ai pas assuré entant qu'époux, entant que " ex" futur papa d'un deuxième bébé. Je t'es délaissé, j'ai laissé passer le travail avant toi, je partais chez Samira pour aller voir Ayrina, je ne t'avais même pas accordé du temps alors que, t'avais besoin de moi. Je suis désolé.

Moi : Pourquoi ? C'est ce qu'elles veulent toutes dans cette maison, notre malheur, la fin de notre histoire, même avant qu'on puisse s'aimer elles souhaitaient notre divorce. J'en es marre, je suis à boit, j'en peux plus de me battre. Elles m'ont tout enlever, tout. J'ai plus la force Issam, je suis à bout de force.

Lui : Alors, tu va les laissé gagner ? C'est ça que tu veux réellement ? Les laisser sourires dans leur coin pendant que toi et moi nous souffrons chacun de notre coter ? Je te croyais plus..

Moi : Plus quoi Issam ? J'ai tout fais, tout donner pour que ça n'arrive pas ! 

Lui : Alors, bats-toi ! Pour toi, pour moi, pour nous. 

Mes larmes coulaient à flot, il s'avança et me prit dans ses bras.

Lui : Ne les laisse pas dominer Kaw, j'ai galérer avant que tu m'aime. Maintenant qu'on s'aime, on a plus le droit à l'erreur. On doit leur prouver que notre amour est plus fort que tout.

Moi : Je...J'ai besoin de temps.

Il me serra encore plus fort contre lui et finit par me lancer un " Je t'aime", et quitta la chambre.

Je l'aime, je l'aime. Je sais plus quoi faire. Laisser gagner les autres filles ? Ou, rester avec Issam et leur montrer que nous somme plus fort qu'elles ? Je sais pas, je n'es pas l'esprit à penser à ça. Je suis ailleurs, je penses à mon fils...Allah Y Rahmo. 

Mon fils, tu sera mieux auprès d'Allah c'est sur et certain. Tu n'aura pas à supporter ce que je supporte dans cette famille, mon ange...Mon amour, si tu savais ce qu'elles me font vivre depuis le début, critique sur critiques, des menaces de mort, elles me souhaitaient même la mort. Tu n'aurais pas supporter et moi, je n'aurais pas supporter que tu vive dans cette maison de malheur, mais j'aurais tellement aimer t'avoir auprès de moi, te sentir, te laver, te donner de l'amour, t'éduquer, que tu prie que tu crois en Allah, que ton père t'aide à devenir un homme, un vrai homme. Tu me manques tellement.


Deux classes social différentesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant