Être humain (TMNT-Tortue Ninja)

Chapitre 68:

Léo entra dans le manoir un sourire aux lèvres. Il serra sa valise contre lui et monta les marches, pour une fois sans béquille. Raph et Casey entrèrent en riant. Suivit bientôt de Donnie et April, puis Yoshi. Mikey un peu plus loin. Léo entra dans sa chambre, ça lui faisait bizarre, il avait passé tellement de temps là-bas en France. En France... Audrey... Il soupira et lança sa valise sur le lit. Il attrapa un chandail dans un de ses tiroirs et l'enfila, il se tourna vers sa valise et soupira. Il devait la défaire, mais il n'avait pas le cœur, ça signifiait qu'il allait devoir passé à autre chose, oublié Drey. Il ne pouvait pas. Mikey entra dans la chambre sans cogner, un sourire aux lèvres. Depuis trois semaine, depuis qu'il était revenu, il avait reprit des couleurs et gagné un peu de poids. Ses cernes avaient disparue et son teinte n'était plus vert. Ses cheveux étaient redevenu blond frisé magnifique et bien entretenu. 

- Tu veux que je t'aide?, demanda Mikey en ouvrant la valise. 

- Je...

Léo se figea en voyant une enveloppe blanche posé sur le dessus de ses vêtements. Mikey l'attrapa et se tourna vers Léo. Léo ne bougea pas, figer à regarder cette lettre, il savait exactement qui était l'auteur de cette lettre, il avait peur de ce qu'elle contenait. Mikey passa sa main devant les yeux de Léo. 

- hého? Tu m'écoutes?

Raph passa devant la chambre de Léo. Il entra et attrapa la lettre. 

- Mikey sort d'ici, dit-il en posant la lettre dans les mains de Léo, je crois que Léo à besoin d'être seul. 

Léo ferma ses doigts autour du papier toujours figer. Mikey sortit de la chambre sans rien dire. Raph se dirigea vers la porte, mais Léo lui attrapa le poignet. 

- Attend, reste avec moi...

Raph se tourna vers Léo et sourit. les deux frères allèrent s'asseoir sur le lit. Léo essaya d'ouvrir la lettre en tremblant, Raph posa ses mains sur les poignets de Léo pour qu'il arrête de trembler. Léo leva les yeux vers lui et lui fit un petit sourire avant d'ouvrir la lettre. Il la déplia et lut:

"Cher Léo, 
Léonardo,
Monsieur Hamato,
Je n'ai aucune idée de comment on commence une lettre alors ne me juge pas. Je t'écris cette lettre parce que j'ai été incapable de te le dire en face. Je sais très bien que lorsque tu partiras, notre histoire sera fini, tu ne m'appelleras plus et jamais tu ne parleras de moi. Peut-être parce que tu as honte, ou simplement parce que comme moi, tu n'as pas le cœur. Comment expliquer à tes frères ce qu'il a eut entre nous? Impossible, notre histoire est propre à nous deux et personnes ne peut comprendre, même pas ma mère qui a assisté à toute la scène. J'aurais aimé savoir comment ton genoux s'améliore, comment tu vas, si tes frères vont bien et si tu es heureux. Mais je ne le saurai jamais, car tu ne m'appelleras pas, même si je t'écris cette lettre. Bizarrement, je ne t'en veux pas, tu as peut-être même raison, vouloir passé à autre chose. Après tout, ce n'était qu'un amour de vacances comme on dit. Tu m'as changé, Léo. Avant que tu arrives, j'étais froide et je ne parlais à personne. Je n'avais pas dit un mot depuis plusieurs mois... Je ne t'es jamais dit pourquoi, mon père est mort. Et ça m'a détruit, il était tout pour moi! Tout! Lorsque tu es arrivée, je t'en voulais, peut-être parce que tu lui ressemblais, peut-être simplement, parce que je savais que je ne pouvais pas rester muette toute ma vie. Je t'en voulais, parce que je le voyais en toi, me dire que je ne devais pas rester la tête basse et que je devais me relevé. Je t'en ai tellement voulu que je suis tombé amoureuse de toi. Oui, amoureuse, tu es mon premier amour et je sais parfaitement que tu seras mon dernier. Jamais, je ne pourrai aimé de nouveau autant. Léonardo, ne fait pas la même erreur que moi, devient heureux, devient amoureux de nouveau, pour moi c'est trop tard. Personne ne pourras jamais t'égalé. Je suis désolé Léo, désolé que tu es à lire cette lettre d'adieux, mais ne pense plus à moi, passe à autre chose. Je t'en supplie, oublie moi... Je t'aime Léo, Drey."

Pendant tous le temps qu'il avait lu la lettre, les larmes avaient coulés sur ses joues. Comment resté impassible à une lettre comme ça. Léo serra les dents pour ne pas que sa mâchoire tremble, il laissa tomber sa lettre et s'enfoui la tête dans un coussin. Raph soupira doucement et attrapa la lettre qu'il posa sur la table sans la lire. C'était la vie privée de son frère, il devait la respecter. Léo lança un dernier regard vers la lettre, il hurla de colère et laissa le coussin de toute ses forces sur le mur.