Le casque sur la tête, la musique à l'oreille,
Je continue ma quête en observant les abeilles...Toutes jeunes elles dansent, vaquent,
À leur butinage sans âge... Aucune ne craque.
Aucune ne pleure, aucune ne se rebelle,
Aucune ne se fait la malle avec le miel,
Aucune ne couche en vers sa souffrance,
C'est, entre nos deux mondes, la seule différence !Je me contemple moi, à présent.
Et, gisant devant le firmament,
Sur cette croûte lasse je me traîne,
Je me mène mal, je me malmène,
À ma façon, la manière que j'aime,
En coups de stylos contre la Science même !Je m'observe mais ne me juge pas,
La question est de savoir qui m'arrêtera,
Qui le pourra, qui osera s'interposer,
Entre mes notes et ma force de volonté !Ainsi en vacances, oui, je travaille.
Ce qui était auparavant un défi de taille,
Se mue en une menue affaire, à peine un détail,
Je soulève des montagnes, et toute leur rocaille !J'ai rattrapé toute une semaine de maths ratée,
Je ne suis pas épuisé, ma force reste à éprouver,
Je ne sais pas d'où elle me vient, je l'ai trouvée
Au fond de ma poche... Cette poche que j'ai trouée.Et je regarde l'Espoir, du bout du doigt je le touche,
Tout ce que je pense, je l'écrit oui, je le couche
Sur un papier blanc, drapeau sous le ciel, en vers,
Flottant dans cette guerre réduite à un éclair !Thibault Desbordes.
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Blitzkrieg
PoesíaTroisième pas dans l'écriture, aussi lourd que grand. avril 2016 - juin 2016 - Dans le silence d'une chambre où s'annonce l'écriture, D'un certain recueil où sonnent les ratures.