À en saigner ma souffrance larvée,
Chaque goûte coule sur mes cahiers,
Le rythme tremble avec une froide frénésie,
Et le sang macule de rouge ma joue pâlie.J'en saigne oui, dans la réalité,
J'en saigne, à bien trop travailler,
Sans dormir, parfois même sans manger,
Je m'attendais à quoi, à me transformer ?!On reste ce que nous sommes,
Le produit d'une vaste somme
De gènes, tout est déjà déterminé,
Alors va rêver de nouvelles capacités...Thibault Desbordes

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Blitzkrieg
PoetryTroisième pas dans l'écriture, aussi lourd que grand. avril 2016 - juin 2016 - Dans le silence d'une chambre où s'annonce l'écriture, D'un certain recueil où sonnent les ratures.