Lui? Jamais!

Chapitre 29

Nous avons toujours cette personne qui est là pour nous.

PDV Mike

Encore dans la tornade de mes pensées, encore sous l'effet de choque, encore sous le dégoût et la colère, je me disais que mes seul souvenirs d'enfance étaient devenu...ça!

C'était comme si tu voyais la plus belle chose du monde et tu voyais une personne cracher dessus, encore et encore.

J'ai pris les seule chose encore intacte. C'est déjà ça. Moi et Julia nous nous dirigions dans un vieux parc que j'allais quand j'étais petit.

Mike, cette fille te fais dire, revivre et rêver des choses de ton passé. Pourquoi tu fais ça? Tu n'es pas obligé!J'effaçait cette idée rapidement et repensait en boucle la visite dans ma tête.

Dans la pièce de punition, c'était la pire pièce. Il y avait encore les traces de sang de mon frère sur le mur et on voyait ma silhouette difficilement au travers, mais tu la voyais pareil!

Rendu au parc, c'était comme si j'avais de nouveaux quatre ans. Même si les souvenirs sont floues, j'ai des impressions de déjà vue.
Le parc était le même parc, mais il plus beaucoup fréquenté.

Ma tête tournait, je partis m'asseoir sur une balançoire.

-Julia, je suis désolé, je n'avais pas à te faire vivre ces horreurs. Je suis désolé, je ne savais pas que ça me ferait cette effet.

-J'ai adoré venir, avec toi.

C'était ridicule de dire ça, mais venue d'elle, c'était comme un compliment.Nous étions maintenant face à face et ses mains sur mes cuisses assises.

-Ton père fessait quoi à ses femmes?me demande-t-elle mal-alaise.

-C'était horrible! Mon père est le diable incarné.

-J'ai vue les fouets dans la garde-robe de tes parents.

Je ne lui avait pourtant jamais parlé des étranges fouets de mon père qui,pour le Mike d'aujourd'hui, comprend c'était pour quelle utilité.

-Julia, il faut comprendre que tout les atrocités que mon père a fait...ne se dit pas. En faite, il n'a pas vraiment de mots pour décrire ça.

-Alors montre-moi.

Elle est folle?!

-Julia, je...

Elle avait brisé l'écart de distance entre nos visages pour me donner un baiser.  Mon coeur arrête de battre, comme si un éclaire rouge était venu droit sur moi. Les coup de feux qui jouaient en boucle dans ma tête se sont transformés en mes battement de cœur.

Il faut juste comprendre que nous sortons pas ensemble, nous sommes des amis.

PDV Julia

Même si j'étais encore dégoûté par la maison, j'avais juste envie d'oublier. Vraiment tout oublier.
Nous avions vraiment besoin de ça, un support moral.

Mike était encore sur sa balançoire et moi, je commençais à avoir mal au cou.Je me redresse, mettant fin à notre baiser, pour m'étirer le cou. Ça fait du bien!