Anissa : Mon Mariage Forcé, Ma Vie A Changé.

PARTIE 17

Je leur fais la bise tour à tour.

Femme âgée : selem je m'appelle Fouzia, je suis la soeur à Said.

Jeune femme 1 : moi c'est Nour

Jeune femme 2 : et moi c'est Hasna

Jeune femme 3 : et moi je suis la dernière des soeurs : Myriam

Moi : bon bah mrahba bikoum (bienvenu) , vous devez le connaître déjà mais moi c'est Anissa.

Pour résumé, la tante à Yasser est venue avec ses filles. Quant aux autres tantes, d'autres personnes de la famille les hébergent pour la semaine.

Yasser : entrez, faîtes comme chez vous.

Elles vont s'installer avec Yasser dans le salon. Je ramène le thé et les gâteaux.

Moi : votre voyage s'est bien passé ? Pas trop fatiguant ?

Tata Fouzia : si un peu, mais c'est pour la bonne cause, hein mon fils ? Dit-elle en souriant à Yasser

Nous commençons à manger et Yasser rigole avec ses cousines. Quant à moi, je sens le regard de tata Fouzia sur moi. Elle guette tous mes faits et gestes, c'est dérangeant et intimidant.

Le goûter prit, je ramasse tout et pars laver la vaisselle.

? : t'as besoin d'aide ?

Je me retourne, c'est Myriam.

Moi : non non t'inquiète pas, t'es mignonne merci. Vous devez être fatiguées de ce long voyage. Qatar- Paris ce n'est pas rien.

Deux tantes à Yasser vivent au Qatar dont tata Fouzia.

Myriam : oui un peu.

Moi : attendez je vais vous préparer les chambres.

Je pose l'assiette que j'ai dans les mains et lave mes mains remplies de liquide vaisselle.

Moi : viens. Lui dis-je d'un sourire.

Je vais dans les deux chambres en plus que j'ai aménagé pour elles. Deux dans chaque pièce.

Moi : voilà, ma maison est la votre, ne soyez pas gênées.

Tata Fouzia : merci Anissa.

Hasna : merci beaucoup, c'est très gentil

Nour : je vais bien me reposer. Merci Anissa.

Moi : pas de soucis, c'est normal. Si vous avez besoin de moi je suis dans la cuisine.

Je ferme la porte de la chambre pour les laissez se reposer. Je vais reprendre mes occupations. Je sens une main sur ma taille.

Yasser : merci Anissa

Moi : merci pourquoi ?

Yasser : pour ce que tu fais pour nous.

Moi : c'est normal. Et puis maintenant, nous ne formons qu'une seule famille.

Yasser me regarde et sourit.

Yasser : t'as besoin d'aide ?

Moi : prends le chiffon et le javel et nettoie la table stp

Yasser : oui chef.

[...]

Tata Fouzia : mais pourquoi est-ce que tu coupe la citrouille de cette façon ?!

Moi : c'est ma grand mère qui m'a appris cette technique pour ne pas m'attarder sur ce légume.

Tata Fouzia : c'est n'importe quoi, c'est juste une perte de temps. Donne moi le couteau que je te montre comment faire.

Cette femme est un peu trop sûre d'elle. Ce doit être un caractère de famille car personne n'y échappe y compris Yasser.
Je lui tends le couteau, quand Nour entre dans la cuisine.

Nour : vous faites quoi ?

Moi : je prépare le dîner.

Tata Fouzia : tiens ma fille, tu tombe bien. Viens lui montrer comment couper une citrouille s'il te plaît.

Moi : pas besoin de vous dérangez, j'ai l'habitude vous savez.

Tata Fouzia : non non non, je suis pas d'accord. Allez viens benti Nour.

Elle lui tend le couteau et Nour se met à l'oeuvre sous le regard de sa mère.
Yasser entre à son tour.

Yasser : vous vous êtes bien reposer ?

Nour : oui al hamdoulillah merci

Yasser : al hamdoulillah alors. Vous faites quoi ?

Une ambiance pesante régnait. Je n'aime pas ça.

Tata Fouzia : Nour apprend à ta femme comment couper une citrouille.

J'ai bien senti le "ta femme". Elle a bien accentué sur ces deux mots bizarrement.

Yasser : t'aurais pu me demander comment faire Anissa, je t'aurais montré, pas besoin de déranger les invités.

Moi : mais je sais couper, c'est tata qui a insisté.

Tata Fouzia : heureusement que Nour est là, même fatiguée elle aide les autres mashaAllah

Nour : arrête maman, c'est pas comme si c'était un truc de ouf non plus

Tata Fouzia : en plus de ça elle est modeste.

Yasser : Merci beaucoup Nour. T'es une perle mashaAllah

Nour : barakallahou fik Yass', toi aussi t'es un diamant

Tata Fouzia : qui se ressemeblent s'assemblent, non ? Dit-elle en me regardant

Moi dans tout ça ? Je me sens en plus. Je suis chez moi sans l'être réellement. Tata Fouzia ne m'aime pas, n'importe qui le devinerait. Bref, je sors de la cuisine pour me rincer le visage dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir : Anissa baisse pas les bras, pense à tes parents et à Khalti Dalila mesqina. J'essuie mon visage avec la serviette et repars dans la cuisine reprendre mon rôle.

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Desolé pour le retard, je n'ai pas eu le temps de publier une partie hier.

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