Anissa : Mon Mariage Forcé, Ma Vie A Changé.

BONUS !

6 ans plus tard...

J'attends devant la grille de l'école. Il est 16:26, et ils ne tarderont pas à ouvrir. Je vois une de mes voisines venant vers moi.

Moi : as selem aleykom Karima, tu vas bien ?

Karima : al hamdoulillah et toi Anissa ?

Moi : fatiguée, la fin de l'année scolaire même pour nous. Riais-je.

Karima : oui c'est vrai qu'avec les gosses c'est épuisant.

Nous restons papoter jusqu'à ce que la grille s'ouvre. J'attends patiemment mon amour quand je le vois se presser vers moi.

Hamza : oumi, oumi !

Moi : oui mon amour ? ça va, c'était bien l'école aujourd'hui ?

Hamza : oui c'était trop bien, on a fait plain de trucs et j'ai super bien joué avec mes copains dans la cour. me dit-il tout excité.

Alors voilà, faut bien que je vous mette à jour, vous ne pensez pas ? Après mes quelques mois de grossesse, j'ai accouché d'un magnifique petit bonhomme. Son prénom ? Et bien non, ce n'est pas Hamza. Il se nomme Kaïs, aujourd'hui il est âgé de cinq ans. Hamza est mon deuxième bébé, âgé tout juste de trois ans et demi bientôt quatre. Il est encore en maternelle.

Moi : tu me donne la main mon amour ?

Hamza : oui oumi.

On rentre donc à la maison main dans la main, à écouter les bavardages de mon fils. Une vraie pipelette cet enfant !

(...)

Une fois rentrés, je vois Yasser dans la cuisine préparant le goûter à Kaïs qui lui était entrain de raconter sa journée à son père, assit sur le plan de travail. Je vais vers lui et le prends dans mes bras.

Moi : tu vas bien mon petit bébé ?

Kaïs : j'suis pas un petit bébé oumi ! j'suis devenu un grand maintenant.

Je ris.

Moi : mais pour moi, quelque soit ton âge, tu seras toujours le petit bébé à ta maman, t'as pas le choix mon amour.

Il rouspète quelques secondes pour finir par me faire un bisou, un câlin et à me raconter sa journée passer à l'école.

Yasser quant à lui ne me dis rien. Je fais de même, attendant une réaction de sa part. Hamza entre dans la cuisine et court se blottir dans les bras de Yasser.

Hamza : mon papaaa !

Yasser : enfin quelqu'un qui m'aime ! Tu vas bien mon fils ?

Hamza : bien sûr que je t'aime mon papounet ! 'vais très bien.

Yasser : je n'en doute pas mon garçon. Moi je connais quelqu'un qui a trouvé deux amoureux à en oublier le premier, celui d'origine.

je fais mine de pas comprendre et d'aller me changer.

(...)

la fin de journée se passe comme d'habitude, nous mangeons tous les quatre ensemble, et finit par aller coucher mes deux anges.

Moi : dormez bien mes enfants.

Kaïs et Hamza : bonne nuit oumi !

Je les embrasse et part retrouver mon mari au salon. Voyant qu'il me fait toujours la tête, je souris et pars me blottir dans ses gros bras.

Moi : je t'ai manqué avoue !

Yasser : je vois pas de quoi tu parle.

Ok, le stop que je viens de recevoir.

Moi : regarde moi dans les yeux et dis que je t'ai pas manqué maintenant.

Yasser : j'ai pas besoin de te regarder dans les yeux pour pouvoir te le dire.

Moi : ok, comme tu veux.

je me lève, un peu blessée par ses propos mais je ne laisse rien apparaître. Je m'enfouis sous la couette quand je l'entends entrer et fermer la porte derrière lui. Je fais mine de dormir.

Yasser : impossible tu dors, tu viens d'arriver y'a à peine 30 secondes.

Moi : détrompe-toi, je vais vite finir par dormir.

Il se met sous la couette à son tour me tapote l'épaule pour que je me tourne face à lui.

Yasser : Anissa ? ... Anissa ?

Voyant que je ne réponds pas, il prend sa voix la plus douce et me dit :

Yasser : ma femme ? ... Mon amour ? ... Ma vie ?

Je fais genre ça me fait aucun effet, mais je vous assure que mon amour pour lui n'a jamais diminué. Je ressens toujours ses papillons au ventre à chaque fois qu'il m'appelle par l'un de ces surnoms.

Et là, voyant que je ne réagis toujours pas, il me tient fermement par la taille, et d'un mouvement je me retrouve face à lui, à quelques centimètres seulement de son visage. J'enfouis ma tête dans son cou et il reprend.

Yasser : j'aurais jamais pu te regarder dans les yeux et te le dire. Mes yeux ne peuvent mentir quand ils sont plongés dans ton regard. Il suffit que tu t'éloigne à plus de dix mètres de moi pour que je ressente un manque, un vide, ton vide.

Je le laisse parler, j'ai sûrement les joues rougissantes. Je lui touche le visage du bout des doigts.
On continue à se fixer dans un silence loin d'être pesant, quand mes yeux se faisaient lourds et se fermés seuls petit à petit.

Yasser : bonne nuit princesse, je t'aime.

Moi : je t'aime aussi mon homme.
C'est sur ces douces paroles que nous nous endormons dans les bras de l'un l'autre.

Yasser, l'amour de ma vie, mon Roi à moi.

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J'ai supprimé l'histoire d'Azraïl par manque d'inspiration. Je réfléchis à écrire un tome 2 à cette histoire ou bien écrire une autre chronique In Sha Allah.

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