Chapitre 35

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Un nouveau chapitre Roomie Isaac (Rooac ? Isamie ?)    *_*

Pdv Roomie

Isaac s'approche de moi après avoir entendu les cris, et me tend son bras pour que je m'aide à me relever. Je ne peux plus bouger mon pied, je pense qu'il va falloir faire un tour à l'hôpital.

"- Il s'est passé quoi ?", il me dit inquiet,
"- Je... J'ai trébuché sur du verre, et j'ai super mal au pied, je vois pas ce que j'ai."

Mes nerfs lâchent, et je pleure en sanglot en m'appuyant sur Isaac. Même si une troupe de gens se regroupe autour de moi, je ne les vois pas, je n'ai que deux choses en tête, la douleur et Arthur.

Je redescend les escaliers de l'auberge, plusieurs personnes me soutiennent dont Isaac. On attrape un petit taxi noir, les taxis londoniens, au passage. Mon pied droit est au sol tandis que mon pied gauche est en l'air et douloureux, Isaac est ma béquille. Je m'installe le plus confortablement possible dans le taxi, c'est-à-dire presque allongée sur Isaac, de sorte à ce que mon pied gauche ne touche pas le sol.

Le taxi se gare devant un grand bâtiment blanc, on sort et Isaac paye le taxi avec l'argent que j'étais allé chercher avant de découvrir les deux, arggh. Arrivés dans la salle d'attente, Isaac après m'avoir assise sur une chaise, court dans tous les sens pour trouver un docteur en urgence, mais tout le monde semble l'ignorer. Il s'approche assez dangereusement de moi, m'attire vers lui, et me porte jusqu'à un médecin qui passe par là. Il lui crie dessus en anglais "DO SOMETHING OR I CALL MY LAWYER AND YOU'LL SEE !! SHE'S BLEEDING DON'T YOU SEE ?!?!"

Le médecin, très patient je trouve, lui demande de se calmer et m'emmène dans une salle quelques pas plus loin. La lumière est aveuglante et les murs blancs comme neige. Je m'assois sur une sorte de grande chaise recouverte de papier en regardant le docteur se battre avec Isaac pour qu'il sorte de la pièce mais il insiste pour rester, et le docteur n'arrive pas à l'en empêcher, ce qui me fait doucement rire.

Le docteur s'approche de moi avec une grande aiguille, la peur m'envahit légèrement, tous mes muscles se contractent, il me demande d'ailleurs de me détendre pour pouvoir injecter l'anesthésie dans mon pied. Il m'explique qu'il va falloir enlever le bout de verre, et faire des points de suture, tout ça assez rapidement car le verre est enfoncé assez profondément. Inspire expire. Je prend une grande inspiration, mes muscles se détendent assez rapidement et le docteur peut pratiquer l'injection.

Je ne sens rien pendant qu'il enlève le bout de verre et qu'il fait les points de suture, je vois seulement beaucoup trop de sang s'écouler par mon pied, je ferme les yeux peu à peu.

Quand je me réveille, j'ouvre difficilement les yeux, la lumière est assez aveuglante. Isaac est assis dans un coin de la pièce sur une chaise, je ne sais pas depuis combien de temps il attend que je me réveille. Quand il voit que j'ouvre les yeux, il se relève et s'avance vers moi.

"- Ça va mieux ?, il me demande,
- Euh... Un peu fatiguée. Depuis combien de temps on est là ?
- J'attends depuis quelques heures maintenant.
- Je suis vraiment désolée. Pourquoi on est à l'hôpital ? Enfin pourquoi dans une chambre ?
- Tu avais perdue beaucoup de sang, ils ont dû te garder le temps que tu te rétablisse. Je peux te poser une question ?" Il s'assoit à un bout du lit, une jambe pendante et l'autre touchant le sol.

"- Oui vas-y.
- Il s'est passé quoi à l'auberge ?
- Arthur... Carla... Ils étaient ensemble." Tout me reviens en mémoire, ma flûte qui se brise, Carla qui l'embrasse, je me recule, et puis tout se passe très vite.

"- Ils ont fait quoi ?
- Ils se sont embrassés, Carla l'a embrassé.
- C'est pas possible... Elle m'aurait pas fait ça !
- Je te promets que c'est vrai..." Il se lève brusquement du lit, prend sa tête entre ses mains et il commence à tourner en rond dans la minuscule chambre. Il n'arrête pas de répéter en boucle, "C'est pas possible, elle a pas fait ça, je te crois pas."

Après quelques minutes à tourner en rond, ce qui me donne le tournis, il s'arrête, me lance un regard noir et s'en va en claquant la porte.

Vent de LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant