Vent de Liberté

Chapitre 8

Pdv Roomie

Je prends la 4 ème lettre. "Après avoir découvert Paris de jour, peut-être a tu fais des rencontres, sociable comme tu es, découvre Paris de nuit. Demande à Isaac de t'emmener dans des coins branchés pour les jeunes. Et continue à explorer Paris de jour bien sûr." Je ne vais pas demander à Isaac de m'accompagner donc j'envoie un sms à Éric, le garçon que j'ai rencontré hier.

On se rejoint et il me fait visiter une bonne partie de Paris pendant 3 heures. À la fin de cette visite, il me demande si on peut se revoir. Bien sûr que je vais le revoir ! Et je repense à la lettre de ma mère. Je lui parle de cette lettre et il me dit qu'il sait où il veut m'emmener. Le rendez-vous fixé, on se quitte.

Je rentre à la maison et je vois Anita. Elle ne sourit pas du tout.
"- Ça va Anita ?" Elle me regarde avec des yeux terrifiants.
" - Je t'ai dit de m'appeler Ani petite trainée. Comment tu parles ? Je fais ce que je veux. On ne parle pas comme ça quand on est une dame." Anita se parle à elle même, et ça me fais très peur. Je file en douce dans ma chambre.
*toc toc* "C'est Isaac, je voulais te prévenir pour ma mère. C'est une ancienne... Schizophrène. Elle se soigne mais elle peut avoir des crises parfois, alors n'ai pas peur." Et il repart sans même avoir ouvert la porte. Après cette annonce assez particulière, je me prépare pour sortir avec Éric.

Pdv Isaac

J'ai prévenu Roomie pour ma mère. Je subis ma mère dans cet état depuis la mort de mon père. Elle ne pouvait pas supporter d'être seule alors elle a inventé une autre personnalité qui l'aidait à aller mieux d'après les médecins. J'ai vraiment envie de partir de chez moi pour aller habiter seul. Je pourrais le faire mais je veux déjà partir en voyage. J'entends des pas dans l'escalier et ma mère crie "Waou tu es sublime Roo". Je me retourne et je suis étonné. Roomie est habillée dans une robe noire très simple, avec des talons, et elle n'est presque pas maquillée, juste ce qu'il faut. Elle est vraiment belle. Elle sourit à ma mère, et son sourire m'envahit d'une vague de joie mêlé aux battements de mon coeur qui s'accélèrent.