- Chapitre vingt-trois -

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La fin de la fiction est maintenant proche (eww) et j'ai pas envie qu'elle termine mais si je prolonge la fiction deviendra trop répétitif :/
J'hésite à faire un deuxième tome du point de vu de Connor ou bien du père de Bradley mais je sais pas si je vais réussir à le faire haha
Sinon j'écris en brouillon des morceaux de texte pour une prochaine fiction qui me tiens aussi à coeur mais j'en dis pas plus ! Sur ce bonne lecture


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Pdv de Tristan.

Il devait être tôt le matin, j'avais froid, ça fait maintenant trois jours qu'on nous nourrit plus et exactement deux semaines et trois horribles jours que j'étais dans cette prison à subir d'horribles choses, j'avais envie d'un contact, avec James on ne pouvait presque plus parler, et l'homme que je hais le plus, ce monstre me manque, ou plutôt sa personnalité, pas ce qu'il est devant moi et les monstres.

Écrire des lettres me manque, j'avais besoin de dessiner, de parler, et mon manteau est resté chez lui, en espérant qu'il ne lise pas ma dernière lettre.

- zur Arbeit gehen !

Un soldat arrive, je le regarde avec beaucoup d'incompréhension, il n'a toujours pas compris que j'étais français et que James aussi ?

- Allez travailler !! Hurle-t-il.

On se lève avec du mal, mon estomac réclame quelque chose à manger.

Aujourd'hui, j'allais travailler dans une usine de vêtements, à l'autre bout du camp, je devais produire des vêtements pour les nazis.

~

J'avais appris à en faire, c'était épuisant, les machines à coudre était aussi crasseuse que moi.
Juste à mes côtés je trouve un livre, c'était de la littérature française, je souris en voyant le livre, qui peut lire ce genre de livre ?

- J'aime beaucoup la littérature, et le français est une belle langue. Dit-il.

Je me retourne, c'était lui, je me concentre sur mon travail sans rien dire, la seule chose que je devais faire était de ne pas croiser son regard.

- Et ça m'aide beaucoup pour parler avec toi. Dit-il calmement.

Je ferme les yeux, puis je continue de produire les vêtements.

- Ce livre est super, ça parle de la tristesse d'un homme suite à l'enlèvement de sa femme à la première guerre mondiale. Tu devrais lire quand tu aura quitté cet endroit.

J'avais envie de lui hurler que j'allais mourir et que j'allais jamais sortir d'ici, partir pour revenir ? Plus jamais.

~

Sans délicatesse on me jette dans le trou servant de prison.

- Comme on se retrouve ! Dit James les yeux fermés.

- Oui, comme on se retrouve... Soufflé-je.

- Alors, rien de grave aujourd'hui ?

- Non. Mais il revient me parler parfois...Et j'ai peur de craquer, j'ai peur de lui, mais, je l'aime un peu, je crois. Avoué-je.

J'entends James soupirer.

- Tu étais amoureux de lui, c'est ça ? Demande James.

Je regarde le plafond, puis je me concentre sur sa phrase.

- C'était bizarre, mais lui il l'était, sinon, il m'aurait pas embrassé. Dis-je avec hésitation.

- Il t'a embrassé ?

Je lui marmonne un simple oui, mais il ne lâche pas l'affaire.

- Moi aussi j'aimerai que Connor me sauve la vie, comme toi avec ce garçon au début. Marmonne James.

- Alors ce n'était pas qu'une rumeur, tu l'aimais vraiment ?

- Ça doit faire trois ans que ma vie tenait à celle de Connor, il était tout pour moi, et maintenant il est parti.... Chuchote-t-il.

- N'y penses plus James, il t'aimais aussi.

- Bref parlons de lui, il est peut être notre seule chance de partir d'ici !

- James...Il a essayé pour moi et regarde où je suis, coincé encore une fois ici ! Dis-je en écrasant un insecte répugnant sur moi.

- Sauf que cette idée était nul, moi j'ai un vrai plan. Et je connais les lieux pour réussir !

- Et c'-..

La porte s'ouvre violemment, c'était le père de Bradley.

- Lève toi salle race, j'ai des questions à te poser ! Me dit le monstre en face de moi.

Je me lève doucement, il me tire par le col de ma chemise rayé puis nous sortons de ce trou laissant James seul.

Mon coeur se stoppe, on était à l'endroit où Bradley m'as torturé et humilié devant les autres SS, mais il n'y avait personnes cette fois-ci.

Il me claque contre une chaise accrochant mes poignets par de la ficelle.

- Alors, ça fait quoi de se faire torturer par mon fils ? Ou plutôt la personne que tu aime ? Demande-t-il le sourire aux lèvres.

Je baisse le regard, par peur.
Il me gifler fortement m'obligeant à le regarder.

- Réponds !

- Ç-ça, c'est horrible... Dis-je en larmes.

Il rigole en me voyant dévoiler ma faiblesse.

- C'est fait exprès, c'est notre métier, et bientôt Bradley n'aura plus de coeur, il va être comme son père ! Il va te tuer par lui-même ! Sourit-il. Et sinon, tu préfère mourir comment,hum, nous hésitons beaucoup, chambre à gaz, on te noie, on voudrait aussi te voir souffrir par écartellement, ou bien la technique de chez vous, les juifs français " le supplice de la scie " ? Tu aimerais mourir comment ?

Je tremble de partout, comment peut-il me demander ça, toute ces tortures étaient horrible et j'avais peur, je me dis que l'idée de faire comme connor est la meilleure idée.

Il me frappe encore une fois très fortement.

- j'attends une réponse !

Était-il sincère ? Vient-il de m'ordonner à répondre à ça ? Je le regarde les larmes coulant sur mon visage.

- J'en sais rien ! Lâché-je en sanglot.

Encore une douloureuse gifle se claqua contre mon visage.

- On prendra la plus longue et douloureuse alors ! Sourit-il. D'ici deux jours on aura tout pour toi !

Il me tire par le col de ma chemise puis me jette dans la prison.

- James, on va me tuer ! James ils vont me tuer !James Bradley va me tuer ! Dans deux jours ! Hurlé-je en sanglot.

- Pardon ?

- Tu connais la...torture nommé "supplice de la scie" ? Demandé-je effrayé .

- Me dis pas que ça va être ça !

- James j'ai peur c'est quoi ?

- T'es pendu, puis on te coupe en deux avec une scie..Tristan ?

Je hurle en larmes.

- Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir James !

- J'ai toujours mon plan Tristan !

- C'est quoi ? Demandé-je tentant de reprendre une respiration correct.

- Avec le garçon nous devons aller à l'interphone pour contacter l'armée française et américaine.
Et nous n'aurons plus qu'à croiser les doigts Tristan.

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant