He was a soldier and I was a jew

- Chapitre dix-sept -

Pdv de Bradley Simpson.

Nous arrivons peu après, c'était désert, encore mieux !

- Ça fait du bien de revoir un paysage comme ça ! Dit Tristan en admirant la vue.

Je sors jesse qui court dans le sable à peine sortie de la voiture.

Je tends ma main à Tristan, puis il se lève par mon aide.
Je l'appuie contre mon épaule, je prends le panier puis je verrouille la voiture.
Nous nous dirigeons vers le bord de la mer, le temps était magnifique, ce qui devrait annoncer une belle journée.

- Hum, Bradley ?

Je regarde Tristan.

- Oui ?

- Que deviennent les autres juifs ?

- Tristan...Peut-on parler ,de, d'autres choses ? Demandé-je.

Il baisse le regard avant de me répondre un simple oui.

Il sort son carnet de dessin, puis il commence à dessiner.

~

Un dessin toujours aussi mélancolique, une personne d'une quarantaine d'année, en tenu de soldat.

- C'est qui ? Demandé-je curieusement en scrutant le dessin.

- Mon père. C'est mon père.  Répond Tristan.

- Il est parti à la guerre ?

- Oui..

Je regarde Tristan, il a tout perdu, toute sa famille, ses deux meilleurs amis, tout, ce garçon est un courageux.

Je me lève pour voir Jesse, je prends en bâton de bois traînant sur le sable pour jouer un peu avec.

~

Encore une fois je me fais avoir, elle me saute dessus puis je tombe avec, sacré chien pensé-je.

- Je sais pas comment tu dois le prendre qu'un chien arrive à te faire tomber ! Dit Tristan en rigolant.

Je le regarde, je pouvais fondre en le voyant rire, il est magnifique, je sors de mes pensées avant de lui répondre:

- Je suis sûr que toi aussi tu serais à terre ! Dis-je en riant.

- Je suis déjà à terre ! Rie-t-il.

Je me révèle pour sauter sur le beau blond.
Je prends le temps de lui chatouiller le cou, c'est son point faible !
Je n'avais jamais entendu Tristan rire aussi fort, j'avais l'impression qu'il allait mourir de rire !

- Tu va me détester Tristan ! Dis-je en pensant à ce que je compte lui faire.

- Pardon ? Demande-t-il perdu.

Je le porte puis je me dirige vers l'eau, je sens ses doigts se serrer contre moi.

- Oh non Bradley ne fais pas ça !

Bien sûr je n'allais pas le lâcher !
Je le lâche à l'eau mais peu après je sens un bras attraper ma jambe, puis je tombe dans l'eau froide et amère.

- Je me venge ! Dit Tristan en riant.

- J'avoue que sur ce coup j'ai pas pensée à ce que tu me fasse la même chose ! Dis-je en mettant mes cheveux en arrière.

Il se sert dans mes bras, toujours dans l'eau, son corps me réchauffe malgré la température froide de l'eau.

- Je t'aime beaucoup Bradley, mais je n'aime pas l'eau !  Boude Tristan.

- Pauvre enfant ! Me moqué-je.

Nous sortons de l'eau peu après

~

Il était dix-neuf heures, il était temps de rentrer.
Je rentre le panier et jesse dans la voiture puis je m'installe à côté de Tristan.

- Bradley ?

- Oui Tristan ?

- Tu penses qu'ils me recherche ?

- Non, tu sais...Ils s'en foutent, il penses sûrement que tu es mort. Dis-je pour le rassurer

Je penses qu'ils le cherche, Tristan était le garçon le plus recherché quand il était là bas.
" Où est le petit blond ?"
" Où est notre petit juif blond ?"
" Où est notre repas du midi ?"
" Je cherche mon jouet"
Tristan était le souffre douleur des SS.
Et en y pensant,ils sont sûrement en train de stopper toute les chambres à gaz, ou de fouiller les usines, les mines, les dortoirs, les fossés, peut être sont-il en train de déterrer tous les juifs dans les fossés ?
Je regarde Tristan, qui a l'air rassuré, mais maintenant, c'est moi qui a peur, j'avais peur de le revoir partir dans ce camp.
De toute façon, il meurt, je meurs. On ne retire pas ma raison de rester ici, je sais qu'on va me tuer, mais je veux qu'on le fasse avant Tristan, je ne veux pas le voir quitter ce monde, je ne veux pas.

- Ça ne va pas ? Demande Tristan.

Je le regarde, les larmes montent, je baisse le regarde pour ne pas montrer ma faiblesse.

- La fatigue, ça va très bien. Lui dis-je en le regardant. On devrait rentrer.

Je me lève puis j'aide Tristan, puis nous nous dirigeons dans ma voiture,  je sens son regard me fixer quand je tente de ne pas pleurer devant lui.

- Tristan, ne me fixe pas comme ça s'il te plais...

- Ça ne va pas ? Redemande Tristan.

Je ne réponds pas, je vérifie que Jesse est là puis nous rentrons.

Une fois rentré je nettoie les couverts puis je pars dans la chambre.

J'entends l'horrible sonnerie du téléphone retentir de la chambre.
Je sors de la pièce puis je décroche.

- Ja  (**oui?)

- Bradley.

C'était mon père.

- ich komme. (** J'arrive.)

Il ne manquait plus que ça.