- Chapitre trente-huit -

275 26 8
                                    

Pdv de BradleySimpson.

Je me réveille sur une couche de neige, à côté du téléphone,j'ai envoyé la lettre à Tristan hier soir, j'espère en recevoir une aujourd'hui.

Des espagnols passent devant moi en me regardant de haut en bas,d'autres ont tellement pitié de moi qu'ils me donnent du pain destiné à leurs chevaux.

La neige continu de tomber, j'ai horriblement froid, je n'ai qu'une envie, prendre un bain chaud et être aux côtés de Tristan.

J'espère qu'il va bien, j'ai appris que Shay était avec eux, ce garçon ne m'as jamais apprécié pour le peu de fois où l'on s'est croisé, je ne suis qu'un monstre à ses yeux.

Parfois je me demande ce que peux ferait le père de Tristan si celui-ci viendrait à apprendre ce que je faisais, peut-être viendra-t-il me tuer, ou s'en prendre à Tristan, je ne veux mêmepas imaginer cela.

- Que fait un jolie garçon dans la rue ? Brad' ?!

Je lève avec du mal mes yeux.

- L-...Lise ?!

Lise était la fille d'un SS, on ne s'est parlé que peu de fois.

- Toi aussi, tu te caches ? Tu sais, tu n'es pas obligé de vivre dehors comme cela ! Me dit-elle.

- Je compte bien rester ici, j'attends un appel, très important.Dis-je en posant ma tête sur la couche de neige derrière moi.

- Allons, tu dois être dans un sal état, viens, mon père a pu trouver une maison où se loger !

- Lise, ne comprends-tu pas ? J'attends un appel d'une personne qui est très importante à mes yeux ! Dis-je en baissant le regard, ayant le visage de Tristan dans mes pensées.

Elle me regarde, elle sourit doucement avant de se poser à mes côtés.

- Elle se nomme comment ?

Je le regarde droit dans les yeux, elle sourit encore plus.

- Que fait un jolie garçon dans la rue ? Brad' ?!

- Hum...Je ne peux pas te le dire...

- Une petite allemande,mmh ?

- Françai-...-se.

- Une jolie française, je vois, monsieur aime les nationalités étrangères à ce que je vois !

Je souris, fixant le sol blanc.

- Depuis quand es-tu là, Lise ?

- Oh, deux semaines, nous sommes beaucoup ici, allé, viens avec nous, sauf si tu as peur de te faire câliner par les filles, et les garçons !

- Je préfère être seul alors. Dis-je en la regardant.

Elle rigole tout en me regardant.

- Allé beau bouclé, on a de la nourriture à la maison, et tu dois te réchauffer, tu va mourir d'ici peu à force de rester ici avec ce temps glacial.

- Je m'en fou, j'attends un appel...

- C'est si important ? Tu l'aimes si tant que ça ?

- Oui. Je n'ai plus la chance de le revoir, de la revoir plutôt,alors j'attends cette appel, cet appel est si important pour moi,j'espère que tu comprends.

- La maison est dans le village, à trente minutes à pied, je t'attendrai. Dit-elle en embrassant ma joue avant de partir.

Je le regarde partir, elle est en colère on dirait.

J'attends, encore et encore, la neige recouvre mes jambes, je n'arrive plus à bouger, peut-être que mes jambes sont glacées, je suis sûr que si j'avais un miroir face à moi, on pourrait voir mes lèvres bleu gercées, et mes cernes sont sûrement horrible.

Je m'endors, attendant l'appel de tristan.

**

- Bradley, Bradley !

J'ouvre les yeux, mes lèvres tremblent, je souris comme je n'ai jamais souris avant.

- Tristan !! Dis-je en me levant.

Il sourit fortement, je me sers dans ses bras, pleurant à chaude larmes.

- Tu m'as manqué, horriblement manqué, petit cœur... Dis-je enembrassant son cou.

Je l'entends sourire, je le regarde droit dans les yeux.

- T'es toujours aussi beau. Dit-il.

- Embrasses moi ! Dis-je en pleurant.

Il sourit avant de poser ses lèvres contre les miennes réchauffant tout mon corps.

J'entends un coup de feu, je regarde Tristan, il regarde dans le vide avant de tomber sur moi, nous faisant tomber au sol.

- Tristan, Tristan, oh mon dieu non.... Dis-je en voyant le sangcouler contre mes mains. Tristan ne me laisses pas !!

Il me regarde, avant de fermer les yeux, je hurle son prénom, non,il ne peut pas, pas lui, tout sauf lui !

**

- Aah,Tristan !! Hurlé-je en larmes.

Je regarde mes mains blanches, Tristan n'est pas ici, ce n'était qu'un horrible cauchemar....J'essuie mes larmes, le téléphone n'a toujours pas sonné...

J'entends un coup de feu, je lève la tête, j'entends un groupe de soldats arriver, je me lève, mes jambes craquent fortement me causant une horrible douleur, je me sers les dents avant de partir encourir.

Je prendre le chemin du village, je cours aussi vite que je ne le peux dans le froid et le début de tempête, le froid fait pleurer mes yeux, je manque de tomber toute les dix secondes.

Mon souffle se fait court à force, ça fait longtemps que je n'ai pas couru aussi longtemps, je vois une forêt, je cours dedans,tentant d'éviter les arbres, je m'enfonce dans la neige, je m'enfuis sans savoir où je m'aventure, ils m'ont sûrement trouvé...

Je sens quelque chose sous la neige raccrocher mon pied, je tombe dans la descente, des feuille, des pierres cachées s'écrasent contre moi me faisant hurler de douleur, je n'arrive pas à arrêter la chute.

Puis je reçois un choc contre mon crâne, arrêtant ma chute, je regarde le ciel disparaître et mes yeux se ferment.

**

Je me réveille, j'ai horriblement mal à la tête, je ne me souviens plus très bien de ce que j'ai eu, j'ouvre doucement les yeux, du noir, une porte en fer se trouve devant moi, la pièce est étroite,je suis sur une chaise, je me lève mais je tombe directement de ma chaise, la chaise collée à moi, je sers mes dents tentant de ne pas hurler, je remarque que mes jambes et mes bras sont attachées à lachaise.

- Super, je suis mort... Marmonné-je.

La porte s'ouvre, avec beaucoup d'hésitation je lève les yeux, mais il me donne un coup de pied aux côtes, j'étouffe un gémissement de douleur.

-Cher Bradley, amour illégal.

Je t'écris cette lettre pour te dire que, tu n'as pas répondu à l'appel, j'ai peur, tu m'as dit que si tu n'es pas là bas, c'est parce que tu es en danger, je te fais une courte lettre, j'ai peur Bradley, dis moi que tu es encore en vie, s'il te plais, envois moi une lettre pour me le prouver, mon père a apprit que tu étais un SS, je lui ai dit que c'est à cause de ton père, et que c'est toi qui m'as sorti vivant de ce camp,que tu a risqué ta vie pour moi...Moi je ne veux pas te perdre, tu le sais, reviens à moi pitié...

Signé, Tristan Oliver Vance Evans.

Je le regarde lire la lettre de Tristan, mes larmes tombent contre le sol froid,il sourit doucement.

- Monsieur Simpson, vous allez payer pour vos crimes, une lettre, et après vous partirez de ce monde pour vos crime, maintenant on va vous forcer à avouer le nombre de vos actes ! Dit-il le sourire qui en disait long sur les actes à venir..

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant