- Chapitre vingt-quatre -

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Pdv de Bradley Simpson.

Encore une matinée dure, j'ai encore essayée de parler à Tristan, mais il a peur de moi.
J'ai pu entendre mon père parler de son exécutation, et ça ne me rassure pas, il ne peut pas tuer Tristan.
J'étais rentrée chez moi depuis maintenant presque trente minutes et, j'avais besoin de quelqu'un avec moi.
Sa veste était toujours sur le canapé, je la prends dans mes bras, ce garçon me manque, il m'a prouvé que mon enfance et mon adolescence n'étaient qu'un cauchemar et il m'as aimé il a accepté mon homosexualité, il m'as traité tel qu'un humain et non un monstre, je me souviens du jour où je me suis réveillé avec lui dans mes bras, je l'avais vu heureux comme le premier jour où je l'ai vu.

Je sors son carnet, dévoilant les derniers dessins qu'il avait fait à la plage, il avait dessiner jesse, et encore une photo d'un soldat, et c'était sûrement son père comme le dernier dessin qu'il avait fait.
Il a écrit une lettre aussi, et encore par curiosité je m'aventure dans les sentiments du beau blond.

" Je suis heureux pour la première fois depuis que je suis partie de ce camp, je reprends le goût de vivre, je t'écris en ce moment à la plage, je suis avec Bradley, et je sens ce plaisir de vivre qui avait disparu quand j'étais dans ce camp de la mort.
Papa, j'ai aussi appris une chose aujourd'hui, je suis amoureux, et je sais que tu as toujours su m'écouter, je suis amoureux d'un garçon, à vrai dire,cela me fait bizarre de le dire, car je n'ai jamais aimé un garçon, mais je l'aime autant que j'ai pu aimer des filles avant.
Je sais que tu penses qui est cette personne, c'est Bradley, j'ai su cela quand je me suis réveillé contre lui,et que j'étais sauvé, et que il m'avais sauvé la vie, et je n'avais plus envie de me lever, je voulais rester contre lui dans ses bras pour toujours, et je suis amoureux de son regard, c'est la plus belle personne que j'ai aimée, grâce à lui je peux te dire qu'une chose, on se voit bientôt.
                                                   - Tristan "

De la tristesse, de la gène, de la fierté, ce mélange de sentiments en moi est si fort que des larmes coulent de mes yeux, je ne sais pas si je m'en veux,si j'ai envie de le prendre dans mes bras ou bien me frapper moi-même, Tristan était amoureux de moi et il avait de l'espoir grâce à moi.

Mais l'une des questions que je me pose en ce moment: m'aime t-il toujours ?

~

Mon père m'as appelé pour me prévenir que dans deux jours j'allais mettre fin à la vie de Tristan, et qu'il allait souffrir avant sa mort, j'allais le tuer, impossible.

~

J'ai encore perdu le contrôle, j'ai abusée sur l'alcool mais j'aime tellement ça, je hurle en sanglot, je rigole, mais je rigole pour rien alors je continue de pleurer pour Tristan.

- Bradley que fais-tu ! Hurle ma mère en entrant dans la pièce.

- Oh maman ! Dis-je en rigolant, je vais tuer mon amoureux haha ! Il va souffrir maman ! Dis-je en rigolant puis je fonds en larmes.

- Tu as encore bu ! Hurle-t-elle.

Je souris en buvant une bouteille devant elle.

- Lâche ça bon sang ! Dit-elle en s'approchant de moi.

- Je vais tuer Tristan ! Dis-je en buvant encore une bonne gorgée.

La bouteille se casse au sol rejoignant d'autres morceaux de verre des bouteilles précédentes.

- Laisse moi mourir, je me tue moi-même pour ne pas avoir mal ! Soufflé-je en bégayant.

Elle me regarde avec de la pitié, je rigole en voyant sa réaction.

Elle prend un torchon et elle met de l'eau à chauffer.

- Fais gaffe les juifs vont hurler ! Dis-je en rigolant.

- Que dis-tu ?

- Tu les fais brûler haha ! Dis-je en pouffant de rire. Oh mon dieu je dois arrêter.. Dis-je en fermant les yeux réagissant à ce que je venais de dire.

Elle m'asseois sur le fauteuil puis elle me pause le torchon rempli d'eau chaude se transformant en vapeur contre mon visage.
J'étais détendu, puis je m'endors.

~

À peine réveillé je sers mes doigts contre l'oreiller, j'ai horriblement mal à la tête, la lumière ne m'aide pas, au contraire.

- C'est ça quand on abuse de l'alcool.  Gronde ma mère en arrivant dans la pièce.

Je soupire doucement, je compte jusque dix sur mes doigts avant de courir dans la salle de bain rejeter mes bêtises de la veille.

Après être lavé et vidé de mon haut-le-cœur je retour dans mon lit.

- Tiens. Dit-elle en me donnant un verre d'eau.

- Merci.

- Il faut vraiment que tu arrête de boire comme ça pour un oui ou pour un non. Me dit-elle dans un soupir.

- Ce n'était pas pour rien. Dis-je en la corrigeant. Je vais devoir tuer Tristan...

- Ce n'est pas la première fois que tu-.

- Maman ne dis rien s'il te plais, ne me rappelle pas mon horrible métier. La coupé-je.

- Et ce n'est pas une raison de boire comme ça, tu ne te rends pas compte de ce que tu peux dire dans cette état.

- J'ai dis quoi ?

- Une blague sur les juifs par exemple.

Je baisse le regard, honteux.

- Quelle heure est-il ? Demandé-je.

- Onze heures.

- Je suis vraiment en retard... Dis-je en me levant.

- Va voir ton fameux " Tristan ". Dit-elle en mimant les guillemets.

- Et ça sera ma dernière journée avec...

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant