- Chapitre trente-cinq -

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Chapitre trente-cinq

PDV de Tristan

Je n'ai pas dormi de la nuit, je suis de nouveau seul, comment peut-on être aussi malchanceux dans la vie ?

Je me lève de mon lit me dirigeant dans la cuisine, je prends du pain brioché que je manges sans appétit.

Je pars me laver, l'eau est chaude aujourd'hui, alors peut être que je serai chanceux aujourd'hui, c'est rare l'eau chaude depuis que la guerre a commencée.

Après m'être lavé je me dirige dans la cuisine écouter la radio, toujours répétitive, les mêmes discours, Pétain nous a livré à Hitler, et nous qui pensait que c'était notre sauveur.

J'entends des cris dehors,je me dépêche de sortir, les cris viennent du centre ville, je ferme la porte de chez moi puis je pars en courant vers les cris.

**

Une fois au centre du village je vois une foule sur les routes, je vois Anne devant moi je m'approche d'elle, elle me regarde en souriant.

- Il se passe quoi ? Demandé-je.

- Ils vont arriver ! Dit-elle le sourire aux lèvres.

- Qui ?

- Les soldats ! Les déportés ! Mon fils ! Tristan tu n'imagine pas à quelle point je suis heureuse !!

Je lui sourit avant de partir, puis j'attends comme tout les villageois, peut-être que je vais attendre pour rien.

Le sol se met à vibrer d'un coup, la foule commence à devenir étouffante, puis plusieurs camions arrivent, des personnes sont dedans,puis les camions se stoppent, mon cœur bat à fond, j'entends plus rien, sauf les cries de joie des soldats et de leur famille, je regarde les camions se vider, les familles se retrouver, mais moi je ne trouves personnes.

- Shay !!! Hurle Anne au loin.

Je me retourne et je vois Shay courir dans les bras de sa mère, je les regardes, Shay me regarde dans les bras de sa mère puis il sourit, je fais de même en le voyant sourire.

Il s'approche de moi avant de me prendre dans ses bras, j'enfouis ma tête contre cou.

- Toi aussi tu as survécu,tu es un champion. Dis-je en souriant.

- Toi tu es mon sauveur, je serais mort sans toi, merci Tristan. Dit Shay en embrassant monfront.

- Vas profiter de ta mère,elle avait peur pour toi ! Dis-je en lui frottant les cheveux.

- T'en fais pas, on se reverra ! Dit-il en embrassant ma joue avant de partir.

Je le regarde partir avec sa mère, puis je me concentre sur les derniers soldats et juifs qui sortent.

Rien.

Je ne vois pas James.

Je ne vois pas mon père.

Plus personnes descend des camions, je tombe par terre, les larmes tombent toute seul contre mes joues,puis elles tombent au sol, elles s'écrasent comme mon cœur.

- Tu devrais rentrer petit.

Je lève la tête, c'est un homme âgé, je me lève puis je le regarde.

- Mon père et mon meilleur ami ne sont pas là, je ne peux pas...Je ne veux pas vivres seul !Hurlé-je en larmes.

- Petit, il se peut qu'ils soient encore là-bas, patiente un peu tu veux ? Dit-il avant de partir.

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant