- Chapitre trente-sept -

285 27 23
                                    

PDV de Tristan.

- Shay, je peux pas...Dis-je doucement.

- Pourquoi ? Dit-il en stoppant son rapprochement, ne suis-je pas assez bien pour toi ? Tu aimes ce SS ? Tu sais que tu peux mourir si quelqu'un le sait ?

- Shay, arrête...Je ne veux juste pas, je t'apprécie, mais je ne peux pas, et laisse le en dehors de ça, s'il te plais.

- Alors je ne vois pas ce qu'il pourrait te gêner, sourit-t-il.

Je soupire avant de le regarder droit dans les yeux.

Je tente de penser à Bradley, je souris doucement.

Il approche son visage avant de plaquer ses lèvres contre les miennes.

- Penses à Bradley, penses à Bradley. Me dis-je dans ma tête.

Je mouve mes lèvres contre les siennes avant de stopper le baiser.

- Tu vois, rien de terrible. Dit Shay en souriant avant de m'embrasser rapidement.

Je baisse le regard, honteux d'avoir laisser Shay m'embrasser.

- Je te laisses, je dois y aller. Dis-je en me levant.

- Non ! Dit-il en attrapant mon bras.

Je me retourne pour le voir, son regard me dévisage.

- Je dois voir mon père,laisses moi partir.

- Non. Insiste Shay.

Il me fait tomber à terre avant de se positionner sur moi, je le regarde, le souffle coupé.

- Bordel laisses moi ! Il ne peut rien avoir entre nous, comprends-tu ça ? Dis-je en le regardant.

- J'ai toujours ce que je veux, que tu le veuilles ou non. Sourit-il avant d'embrasser mon cou,je fermes les yeux avant de me rendre compte que ce n'est pas Bradley, je le gifle fortement avant de me lever, je pars en courant.

- Je dirais à tous le monde que tu aimes un soldat SS !

J'entends à peine ce qu'il dit, le plus important c'est rentrer chez moi.

**

Je rentre, trempé à cause de la pluie qui est arrivé d'un coup, je tente de reprendre ma respiration, mon père arrive avec un serviette.

- Shay m'as dit que tu étais avec lui. Dit-il en frottant mes cheveux avec une serviette.

- Oui, on était dehors,alors, on est parti. Dis-je, un mensonge de plus.

- Oh. Dit-il avant de me regarder en souriant.

**

- Tristan, viens manger. Dit mon père du salon.

Je regarde l'heure, il est dix-neuve heures. Je me lève de mon lit puis je m'installe à table aux côtés de mon père. La pluie n'a pas cessée de tomber.

- Tu va bien ? Demandé-je.

- Super, pourquoi ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.

- J'ai l'impression que non.. Dis-je doucement.

Il boit son bol de son sans me répondre, je fais donc de même.

Après avoir terminé, je débarrasse en disant à mon père d'aller se reposer.

J'allume la radio tout en faisant la vaisselle.

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant