- Chapitre vingt-cinq -

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Pdv de Tristan.

Le réveil encore aussi dur qu'avant, James tentait de luter contre le sommeil.

- allé aujourd'hui on doit trouver ton bouclé ! Dit James en se levant.

~

J'étais de retour dans cette usine d'arme, en espérant que cette fois, rien n'allait se passer comme la dernière fois.

- Vous avez vu mon papa ? Dit une voix enfantine derrière moi.

Je sursaute puis je me retourne.

- Petit, tu ne dois pas rester ici ! Dis-je en le regardant.

- Mais mon papa est ici ! Il m'a dit que nous allons jouer ensemble, mais il n'y a pas de jeux ici !

Je ferme les yeux avant de les ouvrir à nouveau, il n'y a aucun SS dans les parages, je me mets à la taille de l'enfant qui lui me fixe toujours.

- Il y a un jeu très important ici, c'est le "cache-cache", si on ne te trouve pas, tu gagne des points et tu aura un cadeau ! Dis-je.

Le sourire de l'enfant s'agrandit.

- Je dois me cacher pendant combien de temps ?

- Jusqu'à ce que je t'appelle ! Dis-je en souriant.

- Je m'appelle Joshua ! Dit le garçon.

- Je m'appelle Tristan !

J'entends les soldats arriver.

- Vite va te cacher, les méchants ont fini de compter ! Dis-je en tapotant son épaule.

Il sourit avant de courir se cacher, je me lève puis je continue mon travail.

- Arbeiten.

J'étais de bonne humeur grâce à ce garçon, et je voyais la joie de vivre alors je souris en me contentant de travailler tentant de ne pas rire aux accents grave des SS.

~

- Tristan....Tristan ! M'appelle James.

Je me retourne, il s'approche de moi imitant mon travail pour passer inaperçu à l'usine.

- J'ai trouvé le soldat. Dit-il.

- Il est où ? Demandé-je.

- Derrière le local, il écrit une lettre je crois.

- On fait quoi ?

- Viens. Chuchote James.

Il me traîne jusqu'au local.

- Joue le jeu, ne crie pas mon prénom. Me dit-il. Et n'oublie pas que ce garçon est sensible, tu dois jouer avec ses sentiments, il t'aime, alors encore mieux !

Il croise sa jambe avec la mienne me faisant tomber par terre puis il disparaît.
Je râle en sentant la douleur du contact du sol contre ma peau.
Je me retourne, et je vois Bradley qui me regarde.

- Pas trop mal ? Demande-t-il.

Je ne réponds pas mais je devais jouer le jeu.

- Ça peut aller. Par rapport à ce qu'il va m'arriver demain, ce n'est rien... Dis-je en me levant.

Je le vois se racler la gorge. Je baisse le regard.

- Ne me rappelle pas ce jour là.

- Il n'y a que la vérité qui blesse, nous le savons tous. Dis-je commençant à partir.

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant