He was a soldier and I was a jew

- Chapitre vingt-et-un -

Pdv de Bradley Simpson.

Je l'ai fait, je me déteste plus que tout, je suis le roi des monstres, je suis devenu un monstre, je me déteste !
J'ai violé celui que j'aimais, je savais que Tristan avait déjà vécu des viols, mais il avait toujours sa virginité, et j'ai fait ça, moi, Bradley Simpson a fait ça, j'allais le sauver et au final, je vais le tuer...

J'ai honte de mon existence, je déteste mon père, je déteste tout, sauf Tristan, et il doit me détester plus que tout, c'est certain maintenant.

Et la, la seule chose que je puisse faire, c'est  de pleurer contre moi-même dans un coin de l'usine, pendant que Tristan lui doit regretter sa vie, lui aussi pleure, il est choqué, il me déteste.

- Bradley. Dit une voix calme.

C'était ma mère.

- Maman...

- Ça ne va pas ?

- Je suis horrible maman.... Dis-je doucement.

- Pourquoi ? Tu es magnifique !

- J'ai fait quelque chose d'horrible maman, j'ai fait quelque chose d'horrible à une personne que j'aime !

- Qui est cette personne ?

- Un français, comme toi, j'ai...On m'as obligé à le....À le violer ! Hurlé-je en sanglot.

Elle me sers dans ses bras.

- Ton père a toujours était un homme satanique, où est cette personne ?

- En prison, bloc 4...

- Viens avec moi.

-Non ! Dis-je en la regardant.

- Je veux voir cette personne !

- Tu vas me détester maman....

- Pourquoi ?

Je ne réponds pas, être homosexuel, rien de pire pour notre famille, on se fait maltraiter, je ne veux pas qu'elle voit Tristan, qu'elle voit que ce n'était pas la fameuse marie que j'avais inventé, mais que c'était un garçon, c'était Tristan.

~

J'étais devant la porte où se trouve la cellule de Tristan et d'un autre garçon, ma mère ouvre.

Je regarde ma mère prendre de la nourriture, je regarde que personne soit présent à part nous puis elle tends la nourriture.

Puis elle me pousse dans le cellule, refermant la porte.
Je ne voyais presque pas puis une voix me parle.

- Tu lui as brisé l'envie de vivre.

Je me retourne, c'était ce jeune garçon, avec Tristan contre lui.

- Je suis dans le même cas que lui, je...On m'as obligé... Dis-je doucement, honteux de moi.

- Tu l'as fait quand même, c'est dingue, tu as perdu sa confiance, maintenant il veut tout faire pour mourir !

- Je veux parler à Tristan...

- Il ne veut plus parler.

- Je veux lui parler. Ordonné-Je.

- Non.

- Je ne veux pas utiliser la violence, je veux lui parler.

- Eh bien, utilise ta violence ! Dit-il en se levant face à moi.

Je le regarde droit dans les yeux, je sers les dents.

Je le gifle fortement, ayant perdu ma conscience, il me plaque contre le mur.

- Pas très courageux pour un soldat du SS !

- Je n'ai jamais voulu en être un !

- Ah oui, l'amour que tu as pour Tristan t'as rendu gentil ! Mais tu as tué sa mère et sa soeur, j'ai tout vu ! Moi j'ai vu quand tu as activé le gaz et que tu as fermé à clé la pièce laissant sa famille mourir ! Si je le raconte à Tristan ? Hein ! Je compte bien lui raconter ! Mais Tristan ne t'appartient pas, je le connais depuis des années,il est à moi.

C'était la goutte de trop, je le claque au sol, il tombe la tête la première, je me pose sur lui enchaînant une série de coups de poings, il me retourne pour enchaîner lui aussi une série de coups de poings.

- Stop !! Hurle Tristan en larmes.

Nous arrêtons directement.
Je me retourne face à lui, il regarde le sol, je me pose à terre pour l'obliger à me regarder, il ferme les yeux.

- Pitié regarde moi ! Dis-je doucement.

Il secoue sa tête pour renoncer, je ne veux pas le perdre.

- Pourquoi ?

- Tu me fais peur ! Dit-il les yeux fermés.

- J'ai aussi peur de moi, mais pitié, j'ai étais forcé, je n'osais jamais osé le faire si j'avais le choix.

- Tu es un monstre, je m'en fous, je suis mort maintenant.

~

J'étais de retour dans la maison de vacance,je ne comptais pas retourner avec mon père, j'étais seul avec Jesse.
On m'as encore rappelé à quel point nous étions menacés par les français et les américains, j'en ai rien à faire.

Tristan à laissé son carnet, je le sers contre moi, puis je suis décidé à écrire, moi aussi.

" Je pensais que devenir un SS serait mieux que de partir à la guerre,mais non, j'aurais préféré mourir que de tuer des innocents qui ne cherchent rien, j'ai perdu mes amis, tout ça pour faire sourire le "Furher". Puis maintenant je suis là, à me demander si je devrais vivre encore un peu, alors que une simple corde et un tabouret sont à mes côtés, mais je reste, pour une personne qui maintenant à peur de moi, je suis un monstre, et je suis le prince des cons, car mon père en est le roi.
Tristan je l'aime, je l'aime plus que tout, je suis fou amoureux de lui, mais être homosexuel, c'est pire qu'un monstre aux yeux des personnes.
Toutes ces années où j'ai souffert, qu'on me frappait, qu'on m'insultait de monstre, que je méritais d'aller en enfer et que même l'enfer ne voulait pas de moi, et pourtant, Tristan lui, il n'a rien fait, il s'est laissé faire, il m'a rendu heureux, je lui ai promit de sortir de ce camp, et j'ai failli réussir, mais j'ai échoué, et c'est devenu pire, c'est moi qui fait tout ça, qui le maltraite, qui le viole, et j'en souffre, je regrette tout, je me haïs, j'ai envie de m'endormir pour toujours et je reste en vie, pour Tristan Oliver Vance Evans. "