- Chapitre vingt-neuf -

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Pdv de Tristan.

On ouvre la porte fortement me réveillant de mon ridicule sommeil.

Aujourd'hui, c'est le grand jour...

- Tristan, lève toi... Me dit une douce voix.

Je lève les yeux vers la personne concernée, c'était Bradley.

- S'il te plais...Laisse moi dormir plus longtemps que avant, avant que je meurs...S'il te plais... Dis-je doucement.

- Ton ami est déjà parti travailler, je t'ai laisser dormir plus longtemps...

Je regarde autour de moi, il avait raison, James n'est pas présent.

Je me lève doucement, faisant face à Bradley.

- Je dois te préparer... Dit-il en baissant le regard.

- Je te suis...

Il prend ma main puis nous partons jusqu'à sa chambre de garde, cette chambre me rappelle beaucoup de souvenirs.

- Installe toi.

- Tu vas me tuer quand ? Demandé-je à Bradley.

Il ne me répond pas, il imbibe un gant de toilette d'eau, il s'approche de moi puis il nettoie mon visage et tout le reste de mon "corps" si on peut encore appeler ça comme cela.

- Tu vas devoir porter une nouvelle tenue.

- Wow. Lavé, nouvelle tenue, j'aurai du mourir plus tôt. Marmonné-je.

- Ne dis pas de bêtise Tristan.

- Réaliste. Corrigé-Je. Alors tu n'a pas répondu à ma question, tu vas me tuer quand ?

- Enfile moi ça. Dit-il en me donnant une chemise blanche et un pantalon noir.

- L'époque où j'étais un simple citoyen . Soupiré-je en enfilant les vêtements.

Il me parfume puis il me regarde pendant un long moment me mettant mal à l'aise.

- Tu es magnifique. Dit-il en caressant ma joue.

- Être beau pour mourir ça l'est moins.

- Tu gâche toujours tout tristan.... Dit-il en se levant puis en se mettant dos à moi.

- Je n'y peux rien. C'est la vie. D'ailleurs hier j'ai rêvée qu'on vivait ensemble, ça aurait pu être réel.

- Mais bordel arrête !! Hurle-t-il en se retournant face à moi. Je veux vivre ce putain de truc avec toi aussi !! Mais non je vais devoir te tuer bordel !!! On aurai pu fonder une famille ! Mais t'es un garçon et je ne suis qu'un salopard d'homosexuel !! Maintenant arrête de parler de ça s'il te plais...

Je le regarde, choqué, je n'ose pas parler, je me lève, puis je le prends dans mes bras.

- Je t'aime Tristan ! Dit-il entre deux sanglot contre mon épaule.

- C'est réciproque.

- Promets le moi..

- Je t'aime Bradley, tu le sais... Dis-je doucement.

Je me recule pour voir son visage.

D'un pas hésitant, je m'approche de lui avant de poser mes lèvres contre les siennes.

- Même mort je serai prêt de toi... Lui Chuchoté-je à l'oreille.

Il se sert dans mes bras en pleurant.

~

C'est l'heure de partir .

Je regarde Bradley, il prend ma main puis nous partons dehors où son père nous attend.

- Lâche moi ce monstre. Dit-il en voyant nos mains entrelacées.

- Non. Répond simplement Bradley.

Son père se mord les joues, ce qui creuse encore plus ses joues.

- Eh. legte den Juden in den Kerker. Marmonne-t-il au soldat à côté de lui.

- Nein ! Dit Bradley en serrant encore plus ma main.

Je le regarde avec beaucoup d'incompréhension, mais je comprends rapidement en voyant deux soldats m'éloigner de Bradley, je hurle, je me débat autant que je ne le peux, mais je suis bien trop faible pour eux.

On me jette dans une prison, celle-ci est propre, ça me choque de voir quelque chose de propre ici.
Ils ferment la porte, je m'installe sur le banc en pièce contre le mur, à attendre la mort.

~

- Eh ! M'appelle une personne.

Je regarde à côté de moi en voyant une personne dans la cellule voisine.

- Je sais que tu es français, tu était dans la même ville que moi. Marmonne le garçon.

- Que le monde est petit... Soupiré-je.

- Toi aussi, tu vas te faire tuer par une hache?

- Tu sais comment on va mourir ? Demandé-je avant de le regarder.

C'était un garçon d'une vingtaine d'années, brun avec des yeux clairs.
Il avait l'air d'être d'origine irlandaise.

- Tu n'as pas vu la future scène de crime ? On va nous pendre à l'envers pour nous couper en deux, pas très romantique. Marmonne le brun.

J'avais envie de pleurer, rien qu'en imaginant la douleur je voulais être mort maintenant que tout ça soit finit.

- Je passe juste avant toi, tu verra si ça fait mal ! Dit-il en souriant .

- Tu n'as pas peur ? Demandé-je bouche bée.

- Rien ne me fait peur, nous sommes dans le camp de la mort ! Je m'appelle Shay, toi tu t'appelle Tristan, je sais. Mais on devrait éviter d'être proche, on va crever dans moins d'une heure.

- Tout ça parce qu'on est juif.

- Et pour eux on a fait une connerie, t'as fait quoi pour en arriver là ? Demande-t-il.

- Je...Et bien...J'ai eu une courte relation avec un soldat ici, il m'as sauvé la vie, c'était ce que je pensé, son père m'as retrouvé, et voilà où je suis maintenant. Et toi ?

- Je me suis enfuis moi aussi, mais à part des rails de train il n'y a rien pour s'enfuir alors ils m'ont eu.

- Je vois.

- Maintenant on est là, j'aurais préféré mourir par la chambre à gaz. Mais c'est la vie ! Marmonne-t-il.

J'entends la porte de la cellule s'ouvrir, on nous sort tous les deux, mon coeur se mit à battre fortement, sans délicatesse on nous emmène dehors, à l'écart du camp.

Il y avait 4 condamnés, deux jeunes et  Shay puis moi.

Presque tous les soldats sont présents, dont Bradley, qui était sérieux et qui écoute le dialogue allemand de son père.

Puis il y avait ça qui retient mon attention, j'en tremble, j'ai du mal à respirer.

L'objet de ma mort.

Il y avait deux grand rondins de bois, mit debout et au milieu se tenait une barre de fer tenant une corde épaisse, et par terre, le bois était imbibé de sang, les haches rouillés étaient présentes aussi.

Alors c'est sûr, la mort m'attend aujourd'hui.

He was a soldier and I was a jewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant