"La préparation du bal"
— Bonjour votre altesse ! le roi vous demande. Sachez que je ne sais pas pourquoi. Dit Raphaël tout en parlant de moins en moins fort.
— Raphaël je suis sûre que tu le sais, alors vas-y dis-moi tout sinon je t'étrangle, ensuite je dirais que tu m'as agressé...
— Je n'en doute pas.
— Bien, alors, que se passe-t-il ?
— Lady Gysèle va arriver pour le bal masqué de Youlmas et tu dois lui tenir compagnie.
— Quoi ? Hurla Rubis folle de rage. Il est hors de question. Je ne veux pas la voir et encore moins lui tenir compagnie. Ne te rappelles tu donc pas ce qu'elle m'a fait ? Dis à mon père que je suis absente.
— Tu sais aussi bien que moi qu'il ne me croira pas puisqu'à chaque fois, qu'il te demande, je dois trouver une excuse. Et de toi à moi, on sait tous les deux que c'est le seul moyen que tu as trouvé pour l'éviter.
— J'arrive. Annonça Rubis en soupirant. Mais pourquoi restes-tu ici ? Je veux dire pourquoi tu restes au château alors que tu pourrais partir à la guerre et découvrir d'autres terres ? Demanda-t-elle.
— Je n'ai pas l'autorisation du roi. De plus, je suis ici afin d'assurer ta sécurité.
— Et si tu le pouvais, partirais-tu ?
— Oui, sans hésiter.
La princesse s'approcha doucement du capitaine puis le pris dans ses bras. Ensuite, elle partit en avant. Le capitaine la rattrapa et ils se rendirent à la cour dans un silence extrême, malgré le bruit des chaussures de la princesse. Lorsqu'ils franchirent les portes, Rubis s'inclina.
— Bonjour, ma fille lève-toi ! Et regarde-moi quand je te parle ! Dit le roi.
— Je vous regarde si je le souhaite père !
— Tais-toi petite insolente, ne commence pas à m'énerver ! Cria-t-il. Capitaine, vous pouvez disposer !
- Oui, mon seigneur. Le jeune homme partit en fermant les portes derrière lui.
— Lady Gysèle va arriver dans quelques jours pour le bal. Je veux que tu lui tiennes compagnie. Reprit le roi.
— Pourquoi moi ? Il y a des servantes ainsi que des dames de compagnie pour faire ça.
— C'est moi qui commande ici, tu iras au bal, et tu m'obéis, tu n'es qu'un pion de plus dans mon échiquier. Alors tu la fermes. Hurla-t-il en la giflant.
— Vous vous trompez père, je ne suis pas l'un de vos pions, je suis sous les ordres de personne ! Cria-t-elle.
Rubis partit vers les portes, mais il l'attrapa par le cou et cogna la princesse contre le pilier de marbre blanc le plus proche et un filet de sang jaillit. Puis, il lui donna des coups de pied dans les côtes. Elle ne hurla pas, et le roi ouvrit les portes.
— Tu es à moi, tu l'as toujours été, et tu le resteras !
— C'est ce que vous croyez !
— Dégage maintenant ! Cria-t-il en désignant les portes grandes ouvertes, d'où l'on voyait les domestiques se presser pour préparer le bal.
— Ne vous inquiétez pas pour ça, je vais le faire.
La princesse se releva et sortit de la salle du trône. Elle fila plus vite que son ombre dans les couloirs du château, afin de retourner à ses appartements. Sans que personne ne la voit.
VOUS LISEZ
Souviens-toi
FantasyIls veillaient à ne pas la blesser mais les ennemis en feraient-ils autant ? Comment réagirait-elle face à la douleur, la souffrance ? Et surtout qu'elle sera sa réaction lorsqu'elle retrouvera ses souvenirs ? Quelle sera sa réaction face au roi ? ...