Chapitre 17

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"La fuite"

La princesse revenait de la bibliothèque, lorsqu'elle entra dans ses appartements, elle vit un bouquet de reines des poisons, il s'agit d'une plante toxique et mortelle. Le poison qu'elle contient, ralentit le cœur d'une personne jusqu'à provoquer sa mort. Rubis a cependant touché cette plante avec la manche de sa robe, elle décide donc par précaution de brûler ses vêtements dans la cheminée et de prendre un bain. Mais quelqu'un entra brusquement.

— Raphaël ! Dit-elle en se retournant.

— Comment tu le sais ?

— Il n'y a que toi qui entre sans prévenir. Je ne te remercie pas pour les fleurs, elles sont tellement horribles. Mais tu peux partir, je me baigne là.

— J'aurais bien voulu t'offrir des fleurs, mais j'étais en train de te chercher.

— Ah ! Pourquoi me cherches-tu ?

— Quelqu'un veut ta mort Rubis, d'où les fleurs...

— Je sais ! S'exclama la princesse.

— Sors de l'eau et habille-toi en vitesse. Je vais te faire sortir du royaume. Et te chercher des vêtements.

— Me faire quitter le royaume ? Mais pourquoi ? Demanda la jeune femme.

Il y avait dans l'armoire des centaines de robes de toutes les couleurs, et de tous les styles : courtes, longues, en dentelles, des bustiers... Le capitaine prit celle qu'il vit en premier, c'est à dire une robe dont le bustier est rose à paillette et le bas de la robe est également rose, avec quelques jupons, ainsi qu'un ruban noir à nouer à la taille, il amena aussi une paire d'escarpins noirs.

— J'ai pris ça !

— Merci ! La princesse s'empressa de s'habiller puis demanda au jeune homme de fermer son bustier.

— Magnifique.

Le capitaine se dirigea vers la porte quand Rubis lui lança un "Merci". Ensuite, elle prit quelques affaires puis ils s'en allèrent. Ils empruntèrent les escaliers de services, tournèrent à gauche, puis à droite, et à gauche.

— Allez Rubis dépêche-toi !

— J'arrive. Non pas par-là ! Suis-moi.

Rubis prit sur sa droite et ausculta le mur jusqu'à ce que ses doigts rencontrent une toute petite pierre, qu'elle poussa. Et une porte apparue. Le capitaine de la garde avait les yeux grands ouverts et n'en revenait toujours pas. La princesse a ouvert une porte secrète.

— Allez viens !

— Comment sais-tu qu'il y a un passage ? Il ne figure pas sur les plans du château. Demanda le capitaine.

— Je l'ai lu avant que mon père ne fasse brûler tous les livres.

— Que disait-il sur ce tunnel ?

— Oh ! Que seuls les plus agiles en sortent vivants.

— Ah ! C'est rassurant ! Dit-il ironiquement.

Le couloir devenait de plus en plus sombre. Des torches s'allumèrent devant eux. Et un « clic » se fit entendre sous le pied du capitaine.

— Oh non ! Tu as activé un piège, je t'avais dit de rester derrière moi. S'écria la jeune femme.

— Tu crois vraiment qu'il est encore en état de marche ? Dit-il en rigolant et releva son pied quand soudain une flèche sortit de nulle part et le toucha à l'épaule.

La blessure était peu profonde, mais Hugo avait lâché un léger cri de douleur lorsque la flèche était entrée en contact avec sa chair, après avoir percé un trou dans son uniforme noir.

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