"Les photographies"
La chaumière était en effervescence. Tous les nains s'activaient en rejetant l'aide de la princesse qui s'ennuyait à mourir littéralement. Cuisinier et Peureux préparèrent les repas pour le voyage. Bricoleur fabriqua des sacs en cuir de dragon -ce cuir est très résistant et imperméable. Créateur emballa les pierres précieuses, l'or, les bijoux volés... Farceur, Joyeux, et Grognon, quant à eux remplirent les sacs. Vaillant s'occupa des armes. Athilla, leur chef repéra un itinéraire à suivre durant leur périple. Et enfin Timide, se décida à tenir compagnie à la jeune femme, qui lui donnait le tournis, vu qu'elle ne cessait de tourner en rond.
— Pouvez-vous arrêter s'il vous plait Princesse ?
Elle s'arrêta et ajouta : "Arrête de me vouvoyer, et appelle moi Rubis."
— A quoi penses-tu ? Demanda-t-il.
— Je trouve déstabilisant d'apprendre que je dois sauver un peuple que je ne connais même pas.
— Tu les connais mais tes souvenirs remontent à très longtemps. Le moment venu tu te souviendras. Puis il s'éloigna.
— Me souvenir de quoi ? Vous êtes tous énigmatiques. C'est moi le problème ? Timide !
Il ne se retourna pas. La princesse décida de chercher un arc et ses flèches. Lorsqu'elle descendit les escaliers, elle dût se baisser, car elle était beaucoup plus grande que des nains. Le sous-sol était sombre mais éclairé à l'aide de lampe à huile, la pièce était vaste, il y avait de nombreuses armes : des couteaux de chasses, des dagues, des fusils... tous forgés dans un matériau qui lui était inconnu. Il s'agissait d'un métal qu'il n'y avait pas dans les forges de Vermogen. Quand elle prit une dague entre ses petite mains, Vaillant intervient : "On regarde avec les yeux, pas avec les mains !".
Rubis sursauta elle fit tomber la dague qui glissa en dessous d'une étagère.
— Je suis désolée, je vais la ranger. Dit-elle en se baissant.
— Non ! Hurla Athilla.
Mais trop tard la princesse avait déjà ramassé la dague, ainsi qu'une petite boite couverte de poussière, alors elle souffla sur celle-ci, projetant toute la poussière au visage d'Athilla qui avait accouru juste devant elle.
— N'ouvre pas cette boite !
— Pourquoi ?
La boite était en fer orné d'émeraude de couleur verte, elle était également scellée par un cadenas, sauf que Rubis remarqua que celui-ci était ouvert.
— Parce que j'ai dit non ! De toute façon tu ne peux pas l'ouvrir, alors range là.
— Bah ! Le cadenas est ouvert.
Du coup, elle ouvrit la boite et y découvrit des photographies de nains, plus petit que la taille qu'ils ont maintenant.
— Oh princesse !
— Eh ! C'est pour ça que je ne devais pas l'ouvrir, mais vous n'avez pas beaucoup changé, mis à part la taille, je ne vois pas de différence. Dit-elle en souriant.
— Ce n'est pas drôle !
— Oh ne te fâche pas, vous êtes tous mignons ! Lui dit-elle pour le rassurer.
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Souviens-toi
FantasyIls veillaient à ne pas la blesser mais les ennemis en feraient-ils autant ? Comment réagirait-elle face à la douleur, la souffrance ? Et surtout qu'elle sera sa réaction lorsqu'elle retrouvera ses souvenirs ? Quelle sera sa réaction face au roi ? ...