Samaras SMS.

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(Note important à la fin.)

Après avoir dis à Ken ce que j'avais à lui dire, je lui ouvris la porte avec tout ma gentillesse -IRONIE- et lui demandai aimablement de bien vouloir sortir dehors, lui et sa valise.

« -Je n'ai pas dis au revoir à ta sœur, dit-il avec un air légèrement triste et renfrogné.

-Je t'en prie, tu as cinq minutes, pas une de plus, par contre une de moins ça ne dérange aucunement.»

Il soupira avant de monter les escaliers deux par deux, j'entendis la porte de la chambre de Mélisandre claquer et m'affalai dans le canapé en ronchonnant à mon tour. Je l'ai envoyé chier, encore une fois, j'envoie quelqu'un chier. Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment mais bon ... De tout façon dans quelques heures "son amie" viendra le chercher, donc il ne sera pas longtemps devant la maison, je pense. Puis après tout, je m'en fou carrément, il me saoule. Mais je ne suis pas jalouse, loin de là ! Ce n'est pas parce que ce mec m'a touché et que je l'ai touché, qu'il m'appartient ou inversement. Juste, je ne sais pas ... Dès qu'il m'a parlé de cette fille, j'ai eu comme un pincement au cœur. Donc, j'en conclus bien qu'un sentiment de jalousie trône quand même un peu en moi, et ça m'énerve plus que tout.

Quelques minutes après j'entends quelqu'un descendre les escaliers, je me lève et vois Ken qui semble m'attendre vers la porte.

« -Je crois que tu n'as pas besoin de moi, tu connais la sortie. N'est-ce pas ? Demandais en me forçant à sourire.

-J'aimerais quand même que tu me raccompagnes.

-Crois moi, tu n'en a pas besoin, puis de tout façon je n'en ai pas envie.

-Très bien.»

Il se rapproche doucement, comme s'il allait finir par me bondir dessus, mais une fois arriver devant moi, il place doucement sa main sur ma joue et commence à la caresser à l'aide de son pouce. Une once de frisson me parcours, je n'essaie de ne pas le regarder dans les yeux et dévies mon regard sur mes pied, car je sais qu'à tout instant je pourrais succomber, malheureusement ...

« -Pourquoi est-ce que tu me rejètes de chez toi ? J'ai dit que je restais jusqu'à lundi.

-C'est toi qui m'as dis que tu devais partir pour un "imprévu urgent" alors je te laisse partir, je t'en pris, dis-je en restant le plus froide possible.

-C'est parce que j'étais énervé sur le coup ! Tu vas pas me dire que si toi tu étais chez moi et qu'une meuf arriverait comme ça en plein milieu de matinée, tu ne dirais rien ?  Non je ne crois pas, alors s'il te plaît, laisse moi rester encore quelques jour, je ne t'ai pas fais dde mal à ce que je sache.»

J'ai envie de rire mais je ferme ma gueule, car cette "fille" ne me rend aucunement jalouse, okay !

« -Non, aucun mal Ken.»

Comment vous dire que mon ton me trahit totalement, en même temps comment parler correctement quand on a une boule au fond de la gorge qui nous empêche de nous adresser sainement ?

« -C'est bizarre mais je ne te crois pas du tout ...

-Pourquoi ?

-Aucune idée, mais je le sais et tu ne me dirais pas le contraire, car je ne te croirais toujours pas, me dit-il un air narquois prenant place sur son visage. Dis moi ce qui ne va pas, et ne mens pas.

-Je n'ai rien envie de te dire, puis de toute façon ça ne te concerne pas alors je ne vois pas pourquoi tu voudrais savoir.

-C'est encore à cause de ton con de "meilleur ami" là ?

-Ne le traite pas de con, tu es pareil, je marmonne la dernière partie de à phrase.

-Quoi ?

-Rien rien. Bon maintenant vas-t'en, j'ai des choses à faire et ta copine va t'attendre devant la gare.

-Ma pote, il rit alors que je le tue du regard, elle ne vient pas, elle n'existe même pas.

-Alors tu devras faire seul et rentrer chez toi à pied, je prends mon sac, prête pour sortir de chez moi.

-Non mais tu veux vraiment que je retourne à Paris ?

-Bah tu crois quand même pas que tu vas rester ici, dis-je en riant.

-Je croyais que tu allais quand même me pardonner, pour le peu de choses que je t'ai faites.

-Non, je sais que je suis chiante mais je n'aime pas pardonner trop vite, ce serait trop facile et j'aurais sûrement pleins d'amis si je pardonnais à tout le monde.

-Mais pardonne moi, au moins à moi ! En plus je n'ai rien fais à par te dire que je partirais plus tôt mais ce n'est rien, maintenant je suis là et en plus je ne pars pas, alors s'il te plait ...

-Laisse tomber Ken, c'est mort. Il y a bien des filles qui ont dû te dire d'arrêter de leur parler au bout d'un moment ? Et bien tu vas faire pareil avec moi et ma famille, c'est d'accord ? Je veux que tu m'oublies, que tu effaces mon numéro, que tu m'effacer de ta vie? Je n'ai pas besoin d'un ami comme toi, tu me fais plus de mal que de bien.

-Alors pour toi, nous étions que de simples amis.

-Je ne vois pas pourquoi on serait plus que ça ...

-Ouais c'est vrai, je ne vois pas pourquoi un gars comme moi sortirait avec une fille comme toi, c'est vrai après tout, lâche t-il en s'éloignant pour prendre sa valise. Ne t'inquiètes pas, j'effacerai toute trace de toi dans ma vie, tu n'entendras plus parler de moi.»

Il ouvre la porte, sort et me lance un dernier regard avant de la fermer derrière lui, un courant d'air venant fouetter mon visage. Ça y est, il est partit et il ne ferra probablement plus parti de ma vie, enfin je l'espère. Puis de toute façon il a était assez claire avec sa dernière phrase au m'avait quand même fait l'effet d'un gifle.
Je monte dans ma chambre, posant mon sac au pied des escaliers, ne voulant finalement plus sortir de chez moi. Je claque la porte et me mets en sous-vêtements en dix secondes avant de me glisser sous les draps. Je prends mon téléphone et file dans mes contacts à avant d'appuyer sur le numéro de Ken et de le supprimer à toute vitesse.

« -Tu ne m'as pratiquement rien fais mais je ne veux plus de toi dans ma vie. Disparais et ne reviens pas, je t'en pris, me répétais-je à moi même plusieurs fois avant de finalement sombrer dans les bras de Morphée.»

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Note - Bon, désolé pour la longueur du chapitre, mais je n'avais pas beaucoup le moral en cette fin de journée, mis je vous ai quand même malgré tout écris ceci. Bref je ne suis pas ici pour vous raconter ma journée, mais pour vous dire que j'ai commencé une nouvelle fiction. Je vous invite à passer lire le résumé sur mon compte. C'est tout le contraire de celle-ci, c'est plus pour les cœurs charnelles et sentimentales.