Samaras SMS.

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Je file dans la salle de bain avec Ken en ignorant ce message. Je n'ai pas envie que cette fille vienne me rendre visite, en plus de ça, je ne l'aime pas.

{Pour Dania}

Je ne suis pas là ce soir, ça ne sert a rien de passer.

Je réponds finalement car j'ai quand même envie d'être tranquille avec mon "pote".

{De Dania}

Je passerais dans la semaine alors, attends toi à me voir.

Je vois Ken me regarder en coin. 

« -Qu'est-ce que tu fais ?

-Ma cousine voulait passer ce soir et j'ai refusé.

-Pourquoi ? Il me demande en souriant.

-Je ne l'aime pas du tout, je ne peux pas la voir. C'est une fille ringarde, qui s'y croit un peu trop et c'est surtout pour ça que je ne l'a supporte pas.»

Je le vois froncer les sourcils et faire une légère moue avant d'enlever son tee-shirt et de le laisser tomber par terre.

« -T'es pas mal bordélique toi, dis-je en le ramassant, déjà ton boxer après ton haut. La suite c'est quoi ? Je demande en souriant.

-C'est mon jean et encore mon boxer.»

Il me sourit en coin et retire son jean suivi de son dernier vêtement. 
Putain ...

J'évite de regarder et me déshabille dos à lui.

« -Tu as peur que je te vois nu ? Il me demande avec un rire niait, en posant un baiser sur mon dos dénudé.

-Pas du tout. Je devrais avoir peur ?»

Ken me fait me retourner vers lui et m'aide à me déshabiller, sa lèvre inférieur coincé entre ses deux belles rangées de dent blanches. Il m'aide à me débarrasser de ma jupe et de mes sous-vêtements. Il me reluque, je le sais, mais je n'ose pas le regarder dans les yeux. Je l'entends couiner un peu avant de se retourner vers la douche et de rentrer dedans.

L'eau coule déjà quand je rentre à mon tour dedans.  

« -Tu aurais pu m'attendre, sale gosse.»

Je ris suivi de lui et me colle contre son corps, le sien étant déjà bien mouillé. Je pose ma tête contre son dos et enroule mes bars autour de son ventre.

« -Même quand je ne te vois pas je sais que tu es sexy, dis-je en poussant un soupir.

-Ah oui ? Il demande en se tournant vers moi, rompant mon contact avec son corps.

-Oui c'est vrai et tu l'es encore plus maintenant puisque je te vois.»

Il sourit en coin et me pousse dangereusement contre un des murs de la douche. Ma peau frisonne instantanément dû à la vapeur de la douche et à la fraîcheur du mur. Je pousse un gémissement mais je me tais vite quand je me rappelle que ma soeur est dans la chambre adjacente. Ken rit avant de m'embrasser sauvagement et de mettre une de ses mains sur mon seins droit. Cette fois-ci, je ne me prive pas de gémir contre sa bouche, je sais que c'est moins bruyant. 

Je le pousse à mon tour tout en gardant le contact entre nos deux bouches et en n'hésitant surtout pas à mordiller sa lèvre inférieur. Sa main toujours contre ma poitrine, je n'hésite pas à faire glisser la mienne entre ses jambes. Je l'entends grogner, ce qui me fait sourire de satisfaction. 

« -Touches-moi et tu sais très bien que je te toucherai forcément, Samaras.»

Je mordille ma lèvre quand je sens ses lèvres fendre un sourire quand elles se posent sur ma poitrine. 

« -Je suis d'accord pour faire ça ici, commençais-je en gémissant entre deux, mais je ne veux pas de gros gémissement ou de beuglement, parce que je sais que Mélissandre va tout entendre et rapporter à ma mère. Donc je vais me faire tuer et toi tout passe, au calme ...»   

Ken se redresse d'un seul coup et me regarde dans les yeux.

« -Déjà, je ne suis pas une vache ou je ne sais pas quoi avec ton beuglement, donc fermes ta gueule. Après pour les gémissements on peut s'arranger t'inquiètes pas bébé. Puis si ta mère débarque on s'en fou. Au pire, tu sais quoi ? Plan à trois, moi je dis.»

Je lui fou une légère claque avant de rire.

« -Mais putain, t'es débile ! C'est bien fait pour toi ! Tu as tout fait redescendre, je n'ai plus envie de le faire, dis-je en le poussant légèrement.

-Hein ?

-Tu as très bien compris, le blond.»

Je ris et continue de mes laver en évitant d'écouter ses méandres.

Toutes la soirée nous avons continuer à rire, de tout et de rien, mais c'est ce qui est bien avec lui. Tu peux faire n'importe quoi, il s'en fou. Parce qu'il est con lui aussi, soit dit en passant.

« -C'est l'heure de se coucher, dis-je ne baillant, je suis fatigué, moi je vais dormir.

-Oh t'es sérieuse, sale meuf ?»

J'essaye de faire un espèce de bruit avec ma bouche et mes dents, mais je n'y arrive pas, alors il se moque. Je me couche et je le sens se coucher derrière mois et embrasser mon épaule avant d'éteindre la lumière.

C'est seulement une demi heure plus tard que je l'entends murmurer quelques mots ordonnés avant de s'endormir calmement sans plus aucun bruit.

Aucune fille ne compte, et puis je t'ai rencontré, toi

T'étais différente, ça m'a fait peur, j'ai tout gâché

On faisait la paire, on était perché

Si je la perds, je l'aurais cherché