Samaras SMS.

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« -Lou, Lou !»    

Mon épaule est secoué et je suis réveillé par mon nom qui est hurlé et ma tête qui cogne contre la vitre du wagon.

« -Mmh, hein ? Je demande en ouvrant lentement mes yeux somnolents.

-On est à Paris bouffonne, on est arrivé. Faudrait peut être que tu te réveilles, non ?»    

Je regarde dans les yeux, j'ai envie de le gifler mais en même temps de le manger, ce n'est pas du tout normal. Il faut surtout que je me calme. 

Je me lève et suis Ken qui traîne sa valise et pousse la mienne, j'aurais pu la prendre je suis pas manchot non plus ...

« -Qui est-ce qui nous attend là ? Je demande en relevant mes cheveux en queue de cheval.

-Deen et Framal, je crois, dit-il en rabattant sa capuche sur sa tête, ce qui me décoche un rire.»

Je sursaute légèrement quand je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je le prends et avant de regarder, je commence à imaginer des tonnes de choses. Et si c'était mes amis, ma sœur ou pire, ma mère ? Je décroche en ne regardant même pas celui qui essaie de me joindre.

« -Allô Lou ? Ça va ?

-Oh Benjamin, ça va et toi ?

-Très bien, c'est mon dernier jour sur Bordeaux. Ça te dirais qu'on sorte avec le groupe ? Il me demande et je sens le sourire dans le son de sa voix.

-Euh je ne suis pas chez moi, je suis partie de Bordeaux.

-Oh non, c'est bête on ne pourra pas se revoir avant que je retourne sur Paris, Lou ...

-Et bien justement, je commence en suivant Ken qui s'arrête quelques fois vers des groupes de personnes, je suis avec Ken et j'ai décidé de quitter Bordeaux pour aller vivre à Paris alors toi et moi on pourra se revoir ici.

-Oh génial ! Mais les autres ne m'ont pas dit que tu partais habiter là-bas.

-Euh, à vrai dire je ne leur ai pas dit. Je n'ai averti personne que je quittais la ville.

-Oh, mais pourquoi est-ce que tu as fait ça alors ? Il me demande un peu confus.

-J'en avais beaucoup trop marre de cette ville, de ma famille et je voulais un peu changer d'air. Tu me comprends non ?

-Oui, en quelque sorte. Mais il faut quand même que tu aies une conversation avec tes amis, je ne leur dirais rien. Je dirai que tu ne voulais pas sortir aujourd'hui car tu étais malade, mais appelle les rapidement.

-Ouais, fait ça. Je les appelerai ce soir pour les prévenir, j'attends juste d'être installée quelque part et je le fais. Merci vraiment Ben, je te revaudrai tout ça et nous on se verra sûrement dans les jours qui viennent puisque tu habites là.

-Ouais ma poule, t'inquiètes. À bientôt, et fais attention à toi.

-T'inquiètes pas pour moi, je rentre dans la voiture dans laquel le brun vient de s'engouffrer avant de reprendre, bisous.»

Je remets mon téléphone dans mon sac et regarde les trois paires d'yeux qui sont actuellement posées sur moi, je rougis instantanément et me présente.

« -Euh, bah je suis Louise.

-Ouais, on te connait, commence celui qui est du côté passagé, moi c'est Framal. Le fennec nous a souvent parlé de toi.»

Le concerné tourne la tête dans le sens opposé à la mienne alors que je me tourne vers lui pour voir sa réaction alors que le deuxième prend la parole alors qu'il démarre sa voiture en me regardant dans le rétroviseur.

« -Moi c'est Deen, il lâche simplement en me lançant un clin d'oeil.»

Je réponds à son clin d'oeil en un frêle sourire et donne un coup de coude à Ken. Celui-ci tourne la tête vers moi et me regarde avec un drole d'air.

« -Qu'est-ce qui t'arrive Samaras ?

-Je sais pas, ça me fait bizarre que tu rencontres mes potes et tout.»

Je rigole doucement et pose une main sur sa cuisse pour essayer de le rassurer en lui assurant que de toute façon, ça aller bien se passer.

« -Bon, commence Framal, j'ai vu ta sœur avec le fournisseur de Doum's, elle avait l'air assez proche de lui genre ça m'a fait chelou, je pensais pas elle fréquentait se genre de mec.

-Comment ça ? S'inquiète Ken.

-Bah je sais pas trop, elle goleri bien avec lui à chaque fois que je les vois ensemble, c'est chaud. J'ai peur qu'il se serve d'elle, frère.»

Le regard du brun change du tout au tout quand le passager prononce la dernière phrase. Ça me donne froid dans le dos.