Summer love (en pause)

Changement

En arrivant chez Zed, sa mère m'ouvre la porte. Elle est plutôt jolie. Elle me regarde, toute étonnée de me voire aussi détrempée, et m'accueille dans ses bras :"Salut ma chérie, tu dois être Katia, n'est-ce pas? Zed m'a prévenue que tu viendrais passer la journée ici. Mais regarde toi, tu es toute trempée, viens avec moi, je vais te trouver des vêtements secs. " je rigole. La mère de Zed me fait penser à ces mères dans les films. Elle est accueillante et protectrice mais surtout, elle est mère poule. Elle m'emmène avec elle dans la salle de bain, me tend des serviettes et me demande de me déshabiller pendant qu'elle va me chercher des vêtements secs. Pendent que je retire mon chandail, j'entend cogner à la porte. Pensant qu'il s'agit de la mère de Zed, je donne la permission d'entrer dans la pièce, mais je sursaute en m'a percevant qu'il s'agit en fait de Zed qui commence à parler puis éclate de rire en voyant ma tête surprise. C'est la deuxième fois qu'il me surprend nue. Je vais finir par croire qu'il le fait exprès. Quelqu'un frappe à la porte quelques instants plus tard, je prend soin de demander de qui il s'agit avant de laisser entrer la mère de Zed. Elle a  des vêtements pliés soigneusement qui sentent un peu le renfermé. Je les dépliés et remarque qu'il s'agit d'un jeans taille basse noir déchiré aux genoux, d'un t-shirt blanc à col en V et d'une chemise rouge à carreaux. Un superbe look. Je lui demande où elle a trouvé ces vêtements, elle me répond qu'ils appartiennent à sa fille. Je lui demande où elle se trouve, pour pouvoir ainsi la remercier de partager de ses vêtements à quelqu'un qu'elle ne connaît pas. Il s'agit quand même d'un pantalon American Eagle, qui vaut plutôt cher. Lorsqu'elle me répond, je suis totalement bouleversée. Sa fille est morte. Elle a succombé à un accident de la route. Elle ne pleure pas, elle me dit ça de façon un peu nostalgique, mais consciente que je suis encore pour elle une inconnue à qui elle n'est pas obligée de partager ses problèmes. Je lui dit que je suis désolée, puis m'habille en vitesse avant de lui dire merci pour son aide. Madame Lafrenière me dit qu'il lui fait plaisir de recevoir la petite amie de son fils, celle qui avait su le rendre plus joyeux suite au tragique évènement qu'il avait dû vivre. Je rougis de plaisir à ces mots, puis vais rejoindre Zed.