Summer love (en pause)

Chapitre 2

Cela fait 2 jours que je n'ai pas reparlé à Zed. Je ne sais pas comment l'expliquer, je n'acceptais pas le fait que nous devrions nous séparer un jour. Il me manque terriblement. Il n'arrête pas de venir cogner chez moi, mais je ne veux pas le voir. Lorsque nous étions au bord du lac, il m'a dit qu'il m'aimait, je lui ai dit que la distance m'inquiétais et que je n'aurais jamais dû commencé une relation avec lui, car je l'aime trop et que j'allais finir par souffrir. Il a essayé de m'embrassé et de me dire que tout irait bien, que je n'avais rien à craindre, que nous, on serait différent, que nous, on ferait fonctionner notre couple malgré la distance... Il ne sait même pas où j'habite, je ne sais même pas où il habite. Je n'ai pas supporté son discours, je me suis enfuie en courant, les larmes coulaient sur mes joues, inondant mon visage, mes lèvres, mon cou... Je pleure depuis 2 jours, Dieu que Zed me manque. Mon premier amour me laisse sans voix... Je fait jouer des musiques sur mon téléphone cellulaire, et évidemment, Summer Love de Justin Timberlake sort à chaque demi-heure, me rappelant de façon cruelle que mon amour, malgré tout, n'est qu'un amour de vacances. Voilà deux semaines que je suis avec ce garçon qui me rend folle, il ne me reste que 2 semaines... Après, ce sera l'école... Je dois lui reparlé, lui dire que je l'aime, tant pis pour la souffrance que j'aurai quand je partirai, je dois être avec lui encore... Il sera sûrement fâché, mais bon, je peux me faire pardonner. Je sors de ma chambre pour la première fois de la semaine et traverse voir Mathieu.. Je lui demande : Comment vont Kyle et Zed? Il me répond que Zed semble désespéré, qu'il est vraiment triste. Je ressent alors une pointe de culpabilité. Je ne pensais pas qu'il m'aimait autant. Je le remercie et je cours sur le chemin menant chez Zed, je cogne. Il m'ouvre, me regarde sans réaction. Je lui saute alors dans les Bras et l'embrasse en m'excusais, nous pleurons tous les deux, l'un dans le cou de l'autres, nous montons les marchés de chez lui pour nous rendre à sa chambre et...