Summer love (en pause)

Les préparations

Je me fait réveiller par le son de mon réveil. Je réalise alors que mes parents l'ont programmé à 6:00am pour que l'on soit parti de bonne heure "pour éviter le trafic". Je suis d'autant plus fâchée de devoir me lever si tôt alors que nous sommes sensés être en vacances que je dois accompagner mes parents et mes deux frères au chalet. Lorsque j'étais jeune, le chalet, c'était la vie. On avait du plaisir, on jouait dehors, et comme un terrain de camping était tout près, on partageait toujours la plage avec des gens vraiment géniaux et des enfants qui venaient nous chercher pour aller pêcher, faire du bateau ou tout simplement pour aller faire des châteaux de sable avec eux. Maintenant, je cherche du wifi. Si je vais à la plage, je me couche sur une couverture et me laisse bronzer par le soleil pendant que mes frères dorment ou cherchent des filles à mettre dans leur lit. Parce que j'ai oublié de vous mentionner que mes frères ont le don de briser des cœurs. Ils sont grands, juste un peu musclés, ont les cheveux bruns, les yeux verts et ont respectivement 17 et 19 ans. Avec mes seize ans, il faut dire que je suis la plus jeune et la plus moche des trois enfants de la famille. Du haut de mon petit 5 pied 3, j'ai l'air d'un nain de jardin à côté d'eux. Je suis ni mince ni grosse, dans mon poids santé, même si je désirerais perdre quelques kilos, j'ai les yeux verts, j'ai les cheveux bruns raides comme de la broche, ce qui empêche toute forme de coiffure. Bref, tout ce qu'il y a de plus normal comme personne. Alors que je met dans ma grosse valise de quoi tenir pour 2 mois (on est jamais trop prudent) j'entend mes frères se lever dans les chambres voisines. Jonathan, l'aîné, écoute de la musique et Mathieu, lui, ouvre tout ses tiroirs pour faire son bagage. Lorsque ma valise est prête, je me dirige vers la porte de la chambre de Mathieu, celui avec lequel j'ai plus d'affinités. Je cogne timidement et lui, ouvre la porte. Ma valise pèse une tonne, je lui demande s'il peut me la descendre car je la trouve trop lourde. Il me regarde avec un sourire en coin puis se permet une remarque quelque peu déplacée mais pleine d'humour. Il prend ma valise et la descend, puis me regarde et me lance : "Tiens la soeur, pis si t'as encore besoin d'aide, je suis ton homme!" Et il remonte les marchés pour finir de se préparer. Quelques minutes après, mes frères arrivent dans le salon puis, avec mes parents, nous allons manger un peu. Le chalet se trouve à 3 heures de la maison alors nous allons nous arrêter quelque part pour manger. Mes frères ainsi que mon père commencent à mettre les valises dans la mini van et hop, à peine quelques instants après, nous voilà en route pour le pire été du monde.