Here to Change Your World [ Captain Eo / Michael Jackson ]

Chapitre 13

[ Money ]

-          Une bière et vite. Et arrête de chanter le gamin, on n'est pas dans une comédie musicale !

C'était quoi ce délire ? Non sérieux, c'était qui ces types ? On ne les avait jamais vus dans le coin, et en quelques secondes ils venaient de gâcher l'ambiance générale du restaurant. Et ils avaient osé engeuler Michael alors que sa voix était la chose la plus appréciée ici.

Je décidai de passer derrière le bar, me mettant à côté de mon cher Capitaine Eo qui n'avait pas beaucoup apprécié qu'on lui parle ainsi. Il avait un sacré self control, parce qu'à sa place j'aurai répliqué en chantant plus fort. Je leur servis alors la bière avec le regard et le sourire le plus mauvais que je pouvais leur offrir.

-          Tenez pour vous, messieurs.

Ils étaient trois, habillés de vestes en cuirs et aux allures pas très nettes.

-          On ne vous a jamais vu ici. On peut savoir ce que vous faites dans le coin ?

-          A la recherche de l'O.V.N.I., on est sûr qu'il est dans les parages, répondit celui qui semblait être le meneur.

Mon sang venait de se glacer. Et celui de Michael aussi surement. Mais je fis comme si de rien n'était, préparant des cocktails.

-          Vous croyez ce genre de bêtises ? Il n'y a pas d'extraterrestre ici.

-          Oh que si, je suis sûr qu'ils sont parmi nous !

Je levai les yeux au ciel, faisant mine de trouver ça absurde. Puis, pour le reste de la journée, je continuais de servir les boissons et les plats. Ils étaient restés un moment avant de partir, et la salle se mit à parler de l'apparition de ces étranges personnes. Moi et Michael nous lancions des regards quelques peu inquiets à propos de cette histoire.

Le soir, à la fin du travail, on se changea rapidement avant de sortir du restaurant, des questions pleins la tête.

-          Tu penses qu'ils ont des pistes ? lui avais-je demandé.

-          Je ne sais pas, je n'espère pas. Si les traces les ont menés ici c'est que c'est peut-être possible, répondit-il sur un ton inquiet.

J'acquiesçai et grimpa ensuite dans le bus qui venait d'arriver. Une fois à la maison, tout était bizarrement calme. En ouvrant la porte de la ferme, Olly n'était pas venu m'accueillir. Je regardai le Capitaine, et lui conseilla de rester ici. En attendant je sortis jeter un coup d'œil dehors.

Il y avait du bruit en direction du champ. Merde. Merde merde merde, j'espérai juste que c'était un de mes chevaux qui s'était sauvé d'un enclos. J'attrapai quand même ma fourche au cas où et me dirigeai vers le champ de blé.

-          Alors c'est toi qui habites ici ?

Je sursautai et me tournai vers la voix qui s'était adressée à moi. C'était l'homme du restaurant. Là, j'étais dans la merde. Alors je criai la seule chose qui me passait par la tête :

-          Michael ! CAPITAINE EO !

Il posa sa main sur ma bouche en m'attrapant fermement le bras, me faisant lâcher ma fourche. Mon corps bougeait dans tout les sens pour tenter de se dégager de l'emprise de ce type, et les deux autres étaient avec lui.

-          Je t'ai vu me mater au restaurant tout à l'heure. T'es plutôt bonne hein, et on a trouvé un truc intéressant ici.

J'espérai juste que le Capitaine m'avait entendu. Les larmes me montaient aux yeux alors que ses mains se posaient sur mon corps à des endroits non-autorisés.

-          Lâche-moi putain, j'te connais pas et j'ai rien maté du tout !

-          Pas la peine de mentir. De toute façon t'es toute seule alors autant te laisser faire !

Alors qu'il était prêt à arracher mon chemiser, je lui assainis un coup de boule en pleine tête. S'il croyait que j'allais me laisser faire. Je l'entendis grogner et sa main atterrit violemment sur mon visage, me faisant tomber au sol dans un cri.

Je craignais pour ma vie à ce moment là, il avait l'air pas content du tout. Mais heureusement, je vis le Capitaine, qui c'était revêtue de sa combinaison blanche, sortir du champ et lui envoyer un coup de pied dans la tête. Celui-ci s'écroula au sol, et les deux autres se jetèrent sur lui. Mais cette fois, c'était équitable : c'était deux contre deux. J'attrapai ma fourche et frappa aussi fort que je le pouvais l'un des hommes dans le dos avec le bout en bois de celle-ci. Je l'avais ensuite assommé a l'aide d'un bon coup sur la tête.

-          Anna ! Anna, ça va ?!

Michael avait rapidement mis l'autre K.O. heureusement. Je lui lançai alors un sourire, le pouce levé en signe de victoire, mais tout était trouble autour de moi. Mon regard se dirigea vers le ciel, j'étais en train de tourner de l'œil. Michael me rattrapa rapidement avant que je ne tombe dans l'inconscience. J'aurais du y aller mollo sur le coup de boule.

*
Bon, avec les attentats d'hier, je suis vraiment pas en forme... Voir très bouleversée... J'espère que vous allez bien chez vous.. 😞

🙏 L.O.V.E 🙏