Chapitre 28

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[ 2000 Watts ]


-          Puis-je savoir ce que tu me réserves pour ce soir ? chuchota-t-il à côté de moi pendant que je préparais à manger.

-          Vous verrez en temps et en heure mon Capitaine.

Il fronça les sourcils d'incompréhension et ricana. S'il savait. C'est lui qui allait gémir ce soir, non mais.

-          Je dois avoir peur ?

-          Pas du tout, répondis-je avec un léger sourire. A table !

Et tout le monde arriva. Michael s'était chargé de mettre de la nourriture dans la gamelle d'Olly. Je servis à manger à chacun et m'assis à coté du bouclé. J'adorais cette ambiance. Ça m'avait tellement manquée. Mais je pensais un peu à Oliver qui était venu mangé à cette table lui aussi, qui m'avait aidée avec mes bêtes. Il me manquait.

Michael remarqua vite mon changement d'humeur, et glissa sa main sur mon épaule d'un air inquiet.

-          Ça ne va pas ?

-          Si, si ça va. Enfin, je te raconterais plus tard.

Je lui fis un léger sourire pour le rassurer et mangeai mon plat. Je n'allais pas remettre ça sur la table. En plus, comme il était très jaloux, lui raconter que je pensais à Olly allait le mettre en pétard. Alors je secouai la tête pour changer mes pensées. Une fois fini, il m'aida à débarrasser la table. On regarda un peu la télé tous ensemble puis l'heure du couché arriva et ils allèrent dans leur chambre. Mon Olly prenait l'habitude de dormir avec eux parfois, il adorait leur compagnie, ils s'entendaient tous très bien.

Je grimpai de mon côté dans ma chambre, Michael suivant mes pas, et je partis dans la salle de bain. Brossage de dents, je détachai ensuite mes cheveux et regardai du coin de l'œil le bouclé mettre son pyjama. Ah, son petit cul allait être à moi ce soir !

-          Au fait, pourquoi tu étais triste à table ? demanda-t-il tout en retirant son pantalon, assis au bord du lit.

Bon, son petit cul allait attendre. D'abord la crise de nerf. Je sortis de la salle de bain en éteignant la lumière et baissai les yeux au sol.

-          Rien, je pensais à... A Oliver, je suis un peu triste qu'on ne se parle plus.

Il se crispa, puis se tourna enfin vers moi en fronçant les sourcils. Allons-y.

-          Quoi ? Mais tu m'as moi maintenant. Je suis là si ça ne va pas Anna.

-          Je sais, mais il était là aussi quand toi tu ne l'étais pas. Je l'aime beaucoup, je te l'ai dis. Sans lui je... Je ne sais pas. Je ne serais surement pas comme tu me vois là, dis-je en le regardant tristement.

Il se mit alors à bouder, ses épaules s'affaissant. Je lâchai un soupire et m'approchai lentement de lui. Puis je posai mes mains sur ses épaules et vint m'assoir sur ses cuisses.

-          Arrête de faire la tête. Combien de fois vais-je devoir te dire que tu es celui que j'aime ?

-          Toute la vie s'il le faut, répondit-il en glissant ses mains autour de mes hanches pour me rapprocher de lui.

-          Je t'aime, dis-je doucement avec un léger sourire.

Puis je vins déposer mes lèvres sur les siennes, baiser auquel il répondit immédiatement. Il était tellement adorable, dans ses gestes comme dans ses mots. Et je l'aimais à en mourir.

-          Je t'aime, murmura-t-il a son tour. Je veux être le seul dans tes pensées Anna.

-          Mais tu l'es...

-          Pas entièrement. Je veux que tu ne penses qu'à moi.

-          Petit égoïste, dis-je en lui mettant une  pichenette sur le front.

-          C'est vrai, pardon.

Il m'offrit un sourire désolé que j'effaçai avec un autre baiser. Puis je le fis reculer petit à petit dans le lit sans cesser de l'embrasser, jusqu'à se que sa tête atteigne les oreillers. Et je laissai mes mains parcourir très lentement son corps, presque comme une douce torture. J'étais au dessus de lui, et de son côté, il glissait ses mains le long de mes hanches, de mon dos, sur ma poitrine, ma nuque ou mes cuisses. Je lui retirais son haut, il fit de même avec le miens, et je pouvais admirer ses yeux brillants de désirs malgré la pénombre de la chambre.

Et il fut étonné, poussant un petit soupire de surprise, quand ma main glissa entre ses cuisses. Je pouvais déjà sentir un petit renflement, et je frottais cette bosse de haut en bas tout en me mordant la lèvre inférieure. Je pus remarquer sa confusion, et ses joues rougir. Je ne l'avais jamais touché ainsi, en tout cas pas aussi franchement sur cette partie de son corps.

-          Ce soir mon petit Capitaine, c'est toi qui va crier, murmurai-je en posant mes lèvres dans son cou.

Je pouvais entendre sa respiration saccadée se faire de plus en plus forte, au fur et à mesure que mes lèvres descendaient de son cou jusqu'à son torse, jusqu'à son bas ventre. Ses yeux me suivaient du regard, et ils s'agrandirent quand je fis descendre son boxer le long de ses cuisses.

-          Houlala Anna, tu vas... Oh mon Dieu, marmonna-t-il tout en posant ses mains sur ses yeux.

Il ne s'était pas préparé à ça. Et mes doigt glissèrent librement le long de sa verge, alors qu'il commençait déjà à gémir.

-          Tu vas me tuer ! lâcha-t-il, le visage cachait dans ses mains.

Je ne pus m'empêcher de ricaner, puis passai ma langue sur le membre qui se trouvait dans mes mains, avant de le prendre en bouche pour commencer à le sucer avec une lenteur qui, en effet, pouvait le tuer. Et il gémit un peu plus fort alors que les muscles de son corps se contractaient sous les sensations. Je sentis ensuite une de ses mains glisser dans mes cheveux, très lentement pendant que je m'occupais du Capitaine Eo junior.

Ce soir, c'est lui qui allait crier. C'est moi qui allait gagner.


*

BON. EUH... VOILÀ. 🌵 J'ESPÈRE QUE VOUS AVEZ AIMÉ HIHI.
Grâce à ma bibiche cssndrchvnn j'ai réussi à faire repartir cette fiction ! Je te remercierai jamais assez ! 😫❤️❤️

L.O.V.E.

Here to Change Your World [ Captain Eo / Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant