Here to Change Your World [ Captain Eo / Michael Jackson ]

Chapitre 14

[ Speechless ]

-          Aaaah, ma tête...

Je venais de me réveiller avec une affreuse migraine. Pourtant je n'avais pas bue. Ah non, c'est vrai. Un coup de boule. Ouvrant un œil, ma vision était un peu trouble, finissant par s'éclaircir après les avoir frotté. J'étais allongée sur mon lit, dans ma chambre, et Michael était à côté de moi à m'observer avec inquiétude.

Flash back, je me redressai d'un coup en faisant sursauter le Capitaine à coté de moi.

-          Les hommes ! Ils sont où ? Tout le monde va bien ? demandai-je complètement paniquée.

-          Oui oui, tout le monde va bien ! Ils avaient vu les hommes dans le jardin et s'étaient cachés dans le salon en prenant Olly avec eux, répondit-il en posant ses mains sur mes épaules pour me rallonger. Mais toi, tu t'es évanouie, et tu as une sacrée bosse sur le front.

-          Oui, je lui ai mis un coup de boule. Peut-être un peu fort. Ça expliquerait mon évanouissement...

-          C'est la deuxième fois que tu t'évanouis avec moi, ironisa-t-il en souriant.

-          C'est aussi la deuxième fois qu'on rentre chez moi sans permission en moins d'une semaine !

Oups, je crois que je l'ai rendu triste. C'est qu'il se sentait coupable de tout ce qu'il m'arrivait, de ces agressions. Je lui offris un doux sourire tout en posant ma main sur la sienne pour le rassurer.

-          Mais tu es toujours là pour me protéger. Tu tiens bien tes promesses.

Il releva les yeux pour me sourire, j'avais réussi à le réconforter.

-          J'ai entendu ton cri et j'ai couru tout de suite après avoir enfilai ma combinaison. Puis, quand tu t'es évanoui, j'ai fais comme l'autre fois. On les a attachés et on a attendu qu'ils se réveillent pour leurs effacer la mémoire les obligés à partir loin d'ici. Ils ne reviendront plus. 

-          Je suis restait inconsciente combien de temps ?

-          Plusieurs heures, tu as raté le repas ! On s'est simplement fait des sandwichs.

Je hochai la tête et fixai le plafond. Je n'était plus trop angoissée, est-ce que j'avais l'habitude d'être agressée maintenant ? Non, juste que j'avais le Capitaine Eo avec moi et que je savais qu'il me protégerait, peu importe le danger.

-          Est-ce qu'il t'as touché d'une mauvaise façon ? me demanda Michael, l'air assez sérieux. J'ai vu qu'il t'avait déchiré le chemisier.

-          Oh... Oui, mais je me suis pas laissée faire, répondis-je en souriant.

-          Vraiment ? Ça va alors, je crois que je l'aurais tué sinon.

Je le vis serrer les dents et, me redressant sur le lit, je l'attrapai dans mes bras en lui embrassant la joue.

-          Mais non, tu ne tueras personne ! Je peux me défendre un minimum ne t'en fais pas. Je suis contente quand même que tu sois là pour m'aider dans toute cette affaire.

-          C'est un peu à cause de moi aussi que des gens débarquent chez toi.

-          Tu es le premier à avoir débarqué chez moi, dis-je en haussant les épaules. Tu n'es pas arrivé ici avec de mauvaises pensées contrairement à eux.

Lui prenant la main, je l'entrainai avec moi dans la cuisine. Il m'observait en train de faire un sandwich puis je lui demandai de me suivre dans le salon.

-          Je vais te faire découvrir un film, tu vas adorer ! annonçai-je en m'avançant vers ma télé.

Lançant le DVD dans le lecteur, je m'installai ensuite dans le canapé aux côtés de Michael avec mon sandwich en bouche. Le film se trouvait-être Peter Pan, un grand classique de Disney, mais aussi mon préférée.

-          J'ai toujours rêvé qu'il vienne me chercher chez moi, mais maintenant, je suis adulte alors c'est plus possible.

Il m'avait regardé un instant pour m'écouter, mais je constatai aussi qu'il était absorbé par le film. Est-ce qu'il y avait des dessins animés dans l'espace ? Aucune idée, mais il avait l'air d'aimer ça. De beaucoup aimer. Ses expressions étaient amusantes et très mignonnes aussi.

A la fin du film, il se tourna vers moi avec un grand sourire.

-          C'était génial ! J'ai adoré, tu avais raison ! s'exclama-t-il.

-          D'ailleurs, ils sont où les autres ?

-          Oh, ils se sont déjà couchés je pense. On devrait faire pareil.

On se leva donc du canapé et je me dirigeai vers les escaliers. Le Capitaine était resté planté derrière moi et... Il rougissait ?

-          Qu'est-ce que tu as ?

-          Euh... Et bien... Tu veux que... Que je te chante une chanson ?

-          Bien sûr, c'est notre rituel maintenant. Tant que je t'hébergerai ici, tu me chanteras des chansons pour dormir !

Il lâcha un rire adorable en se décrispant et monta les escaliers avec moi, sautant dans le lit.

-          Tu te rappelles qu'à la fin de la semaine c'est le festival. Tu t'es inscris ?

-          Oui, j'ai donné mon inscription aujourd'hui pendant la pause. J'ai choisis deux chansons que je connaissais d'ici. En fait, quand je t'ai embrassé, je crois que j'ai aussi appris tout ton répertoire musical, lança-t-il en riant.

-          Sérieux ? T'as aspiré mon cerveau alors ! m'exclamai-je en m'allongeant dans le lit d'un air faussement exaspéré.

Il éclata de rire et s'allongea à côté de moi. Nous n'avions pas enfilés nos pyjamas mais tant pis. Cette fois, c'est lui qui s'approcha et, restant sur le dos, il colla sa tête à la mienne. On fixait le plafond, pensivement, puis il se mit à chanter.

                «  You're love is magical, that's how I feel.

But I have not the words here to explain.

Gone is the grace for expressions of passion.

But there are worlds and worlds of ways to explain,

To tell you how I feel.

But I am... Speechless, speechless,

That's how you make me feel.

When I'm with you, I am far away and nothing is for real. »

J'avais l'impression que tout ça, c'était une déclaration d'amour, et mon cœur s'emballa. Mais ce n'était qu'une chanson, il aurait du en choisir une autre. Ces mots... C'étaient tellement beau, et romantique. Me positionnant sur le coté, j'enfouissai ma tête au creux de son cou tout en fermant les yeux. Mon cœur ne cessait de battre la chamade, et je devais le calmer si je voulais dormir.

Ce n'est qu'à la fin de la chanson que je pu lentement m'endormir, le Capitaine Eo me berçant dans ses bras avec, j'avais l'impression, toute la douceur du monde.

*
MAIS QUAND VONT-ILS CONCLURENT ME DEMANDEREZ-VOUS ? RÉPONSE AU PROCHAIN CHAPITRE, HIHI. ❤️

Et je confirme, le réseau dans le sud est VRAIMENT merdique. 😫 Je ferais de mon mieux pour poster les chapitres ! 😖

❣ L.O.V.E. ❣