Je suis dans la cuisine et je tourne en rond. Michael a dit qu'il rentrait tout de suite. Qu'il ne pouvait pas attendre demain pour rentrer à la maison. Et moi, je suis en pleine ébullition. J'ai envie de hurler ! Je ne sais plus quoi penser.
Je n'ai aucune nouvelle de Tony. Pas un sms, pas un appel. Pourquoi j'en attendrai ? C'est finit entre nous. Nous ?! Je deviens folle. Il n'y a jamais eu de nous J'ai dérapé. Qu'ai-je fais ? Mon Dieu, je me sens honteuse. J'ai envie d'appeler Angelica mais vu l'heure c'est peut être pas une bonne idée.
Je me dis que je pourrais tout révéler à Michael mais il me quitterait sur le champ. Je pourrais dire aussi à Hélène que Tony me harcèle mais sa fera des histoires pour rien.
Il faut que je me calme ! Je m'assis sur une chaise et ferme les yeux. Je fais défiler le week end. D'abord, ma dispute avec Michael puis le coup de fil de Tony. C'est là que j'aurais du refuser. Mais, je n'ai pas pu lui résister. Encore. Pourquoi ?
Ensuite, je pense à tout ce que nous avons fait Tony et moi. Et là, je me dit que c'était tellement parfait et que j'en voudrait encore. Toujours plus. Je repense à son corps et à sa façon de bouger. Je repense à ses yeux bleus. A sa bouche pulpeuse. À la sensation de ma peau contre sa peau. Les larmes commence à couler le long de mes joues. Depuis quand suis-je si faible ?
Et pour finir, je repense à notre dispute avec Tony. Et j'y réfléchis bien. Tony a voulu être gentil et peut être un peu curieux en me demandant ce qu'il c'était passé avec Michael. Je suis montée sur mes grands chevaux et c'est partiben cacahuète. J'aurais du me contrôler. Ça ne serait jamais arrivé autrement. Mais, il m'a fait retourner sur le droit chemin.
Je me souviens de son regard emplit de tristesse et mon coeur se sert. Je repense à la façon dont il m'a décrite. Toutes ses choses qu'il a dite sur moi, était-ce vrai ? Ou ce n'était juste pour me prendre dans son lit ? Je ne sais plus quoi penser.
Et cette phrase qui ne veut pas sortir de ma tête : "mais toi aussi je t'aime". Cette phrase que j'ai pensé si fort, que j'ai faillis la lui dire. Mon Dieu ! Je plaque une main sur ma bouche. Serais-je amoureuse de Tony aussi ? Ou est-ce juste physique ? Juste du à l'excitation envers lui qui me fait penser ça ?
Je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus longtemps car la porte d'entrée s'ouvre. Michael est là. J'ai envie de lui sauter dans les bras et de l'embrasser jusqu'à manquer d'air. Et de faire l'amour à même le sol avec lui. Je m'approche timidement de lui et le sert contre moi.
Non ce n'est pas avec lui que j'ai envie de faire toutes ses choses mais avec Tony. C'est Tony que j'ai envie de serrer contre moi. C'est Tony que j'ai envie d'embrasser. Et c'est avec Tony que j'ai envie de baiser à même le sol.
Pourquoi suis-je revenue ici ? C'est pas avec Michael que j'ai envie d'être mais avec Tony. Il me suffit de voir Michael pour me rendre compte que mes sentiments à son égard ont changés. Je m'écarte de lui et l'observe. Un sourire flotte sur ses lèvres. Il écarte une de mes mèches de cheveux puis dépose un doux baiser sur ma joue.
- Tu m'as manqué. Il pose son front contre le mien. Je suis désolé.
- C'est moi qui suis désolée, dis-je tristement rongée par la culpabilité.
Je m'éloigne de lui. J'aurais du prendre une douche. Je sens Tony partout sur moi. Je vais nous servir à boire.
- Alors c'était chouette à la campagne ? Je demande pour changer de sujet. Tes parents vont bien ?
Il hoche la tête. On va s'installer sur le canapé et il me raconte qu'il a passé son vendredi soir et son samedi entier assis sur le canapé sans rien faire d'autre. Je lui répond que moi aussi. Je lui mens et la culpabilité me mort la peau.
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Puéricultrice Professionnelle (Ou Presque) [TERMINÉE]
Romantik*Risque d'avoir des scènes dites Érotique.* Hanna a sa petite vie tranquille. Un travail de rêve à la côte d'azur et une vie amoureuse apaisante. Elle ne pensait pas que sa vie pouvait basculer en rencontrant Tony ! Tony qui n'est autre que le papa...